Quantcast
Channel: L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Viewing all 5995 articles
Browse latest View live

Effets du changement climatique en Normandie: 25 personnalités Normandes s'engagent pour 2020

$
0
0

L'exceptionnelle canicule que nous venons de supporter aura au moins un mérite: l'urgence écologique va dominer toutes les prochaines campagnes électorales et ce sera cruel pour les professionnels du boniment. En effet, avec la canicule, le discours réchauffé et la vieille soupe habituelle remixée avec des légumes verts ne sont plus suffisants: il faut agir désormais. Concrètement. C'est-à-dire prendre des mesures politiques courageuses qui ne manqueront pas de heurter des intérêts socio-économiques bien plus puissants que ces pauvres gilets-jaunes qui ne peuvent pas faire autrement et finalement bien plus responsables d'une crise écolo-climatique majeure qui s'annonce comme la crise de toutes les crises.

Nos propositions:

En Normandie, s'adapter au changement climatique et lutter contre la crise écologique cela consiste concrètement à:

1) S'opposer au puissant lobby agro-industriel productiviste pour l'obliger à changer de modèle économique: la Normandie si elle le voulait, pourrait devenir la région mondiale du luxe alimentaire "bio". Changer de modèle agricole pour revenir à la polyculture, à l'élevage et à l'agroforesterie qui avaient fait la réputation agro-alimentaire de la Normandie. Refaire des haies dans le bocage. Défendre nos AOC/AOP. Sauver les clos-masures cauchois. Déréglementer le catalogue des semences pour sortir du monopole des hybrides F1 et retrouver l'extraordinaire bio-diversité qui existait encore il y a 60 ans... Et sortir du glyphosate dès que possible!

2) S'opposer au puissant lobby de la promotion immobilièrecommerciale pour stopper l'artificialisation des sols en périphérie des villes. Développer l'agriculture urbaine, reconstruire les ceintures maraîchères péri-urbaines d'autrefois. Réformer la SAFER.

3) S'opposer à ce même lobby pour éviter la destruction des derniers jardins de coeur d'îlots en pleine terre dans nos centre-ville.

4) Développer tous les modèles et systèmes de production et de commercialisation locaux: promouvoir le "made in Normandie". C'est la raison pour laquelle une monnaie normande a été créée: le Rollon.

5) Développer tous les modes de propulsion au modèle thermique brûlant des hydrocarbures: l'hydrogène est une solution intéressante. C'est la raison pour laquelle, le démantèlement des barrages de l'Avranchin au nom de la renaturation de la vallée de la Sélune est une... connerie! La Normandie doit devenir la région pilote où l'on prépare en France l'avenir de l'industrie automobile (véhicule électrique autonome).

6) Promouvoir les sources d'énergie renouvelables partout où cela est possible en évitant les deux fixettes idéologiques qui, actuellement, s'opposent vainement: le tout éolien qui massacre nos paysages en croyant pouvoir s'opposer au tout nucléaire qui défigure et pollue aux radio-éléments le Nord Cotentin!  L'éolien et l'hydrolien en mer, les panneaux solaires sur les barres d'immeubles de la Reconstruction et le maintien du nucléaire pour faire la transition, tel serait le "mix"énergétique idéal en Normandie. Fermeture de la centrale thermique du Havre (en cours) en anticipant et préparant la reconversion industrielle, écologique, professionnelle et sociale du site (à l'étude).

7) Accompagner réellement les citoyens, les salariés, les habitants et les consommateurs dans la transition écologique par des aides financières ciblées: gratuité des transports en commun au Havre, Caen et Rouen. TVA différenciée sur les produits alimentaires "biocal" (bio en Normandie). Aide significative pour changer de voiture. Tarifs attractifs pour les navetteurs qui prennent le train. 40 aller/retours par jour entre Caen et Rouen en moins d'1h30 pour concurrencer la voiture. Un réseau régional cohérent de véloroutes (cf. Pays-Bas). Aides financières et facilités accordées aux salariés qui viennent à leur travail en vélo.

8) Réfléchir dès à présent à la reconversion des grandes raffineries de la vallée de la Seine: la chimie verte alternative à la pétrochimie?

9) Créer une politique volontariste au niveau régional pour SAUVER le patrimoine vernaculaire bâti normand qui est gravement menacé de disparition: profiter de la nécessité d'améliorer l'isolation des bâtiments pour qu'il soit enfin possible de faire des restaurations et des rénovations respectueuses de ce patrimoine qui fait l'identité de notre région.

10) Reconstruire la Reconstruction de Lisieux avec des immeubles en ossature bois.

Liste non exhaustive...

Des élus, personnalités, citoyens acteurs de la société civile, des entrepreneurs viennent de faire paraître une tribune à lire ci-après...

https://actu.fr/politique/municipales/municipales-2020-25-elus-normandie-veulent-faire-climat-une-priorite-pendant-campagne_25592099.html

image_content_24798133_20190129172412


 Municipales 2020. Des élus et entrepreneurs de Normandie veulent faire du climat une priorité

Vendredi 28 juin 2019, 25 élus et entrepreneurs de Normandie ont signé un texte pour que les enjeux du climat soient intégrés dans les projets municipaux de 2020. Précisions.

Vendredi 28 juin 2019, des maires, des conseillers départementaux, des conseillers régionaux, des sénateurs mais aussi des entrepreneurs de Normandie et des citoyens ont signé et diffusé un texte pour mettre les enjeux du réchauffement climatique au cœur de la campagne des élections municipales 2020.

Canicule, érosion…

« Si la planète se réchauffe de 2 à 3 degrés, ce qui semble hélas une hypothèse réaliste, cela signifiera en Normandie des événements climatiques extrêmes plus nombreux, des épisodes de canicule plus fréquents et plus longs, un recul accéléré du trait de côte… », peut-on lire dans le texte.

Des phénomènes dramatiques « qui auront une consistance concrète dans la vie de nos concitoyens », soulignent les signataires.

Faute d’avoir su les anticiper, il faudra nous adapter à ces phénomènes et modifier en conséquence notre organisation sociale.

Lire aussi : GRAND FORMAT. Falaises qui reculent, éboulements… : comment la Normandie fait face à l’érosion 

« Changer notre manière de voir »

Au sein de ce texte, ces 25 Normands prennent « l’engagement solennel de considérer, si nous sommes élu.es, le climat et plus largement les limites écologiques comme le déterminant premier de notre action publique, impliquant une révision profonde de notre manière de penser le ‘développement économique’. »

Ces signataires demandent aux futurs élus municipaux de changer leur manière de voir : « Persister à penser que l’emploi et la prospérité viendront de plus de routes, plus d’aéroports, plus de consommations d’énergie, plus de chimie en agriculture, c’est se tromper d’époque. » 

Lire aussi : Canicule. Jusqu’à 36,9°C en Normandie : on n’avait pas eu aussi chaud depuis… 1976 !

Au-delà des désaccords, des préférences partisanes des uns et des autres, ces 25 Normands veulent s’accorder sur ce point  :

Nous ferons en sorte, dans notre tâche et nos missions d’élu.es au service des territoires, d’être les artisans humbles, modestes mais solides de la transition écologique, en plaçant l’enjeu à la bonne hauteur  : la première priorité, constitutive de toutes les autres.

 

Premiers signataires  :


François Auber, maire de Saint-Jouin-Bruneval – Valérie Auvray, maire-adjointe d’Elbeuf – Annick Bonneau, conseillère municipale de Bihorel – Philippe Brun,«  Changer Louviers  »– Hélène Burgat, maire de Mondeville et conseillère régionale – Émile Canu, maire d’Yvetot – Gilles Châteaugiron, conseiller municipal de Breteuil-sur-Iton – Caroline Degrave, Petit-Quevilly, entrepreneure engagée pour le climat – Catherine Depitre, Saint-Étienne-du-Rouvray, conseillère départementale – François Dufour, Saint-Senier-de-Beuvron, conseiller régional – David Fontaine, maire-adjoint de Saint-Étienne-du-Rouvray – Valérie Gibert Thieulen, Le Havre, conseillère régionale – Stéphanie Haquet, maire déléguée de Villequier, commune de Rives-en-Seine – Anne Hébert, Périers, vice-présidente de la CDC de la Côte Ouest Manche – Perrine Hervé-Gruyer, conseillère municipale du Bec-Hellouin – Rudy L’Orphelin, conseiller municipal et communautaire de Caen – Jean François Legrand, ancien président du Conseil départemental de la Manche et sénateur – Ingrid Levavasseur,«  Changer Louviers  »– Pascal Magoarou, conseiller municipal de Mont-Saint-Aignan – Mickaël Marie, Mondeville, ancien conseiller régional – Thierry Masurier, maire de Gerville – Gaëlle Pioline, maire-adjointe de Flers et conseillère régionale – Joaquim Pueyo, Alençon, député de l’Orne – Claude Taleb, Hauville, conseiller régional – Christine Van Duffel, maire déléguée du Thuit-Anger, commune du Thuit de l’Oison.


SCANDALEUX !!! Les infirmiers de Normandie sont les moins bien payés de... France!

$
0
0

Une honte!
Il n'y a pas d'autre mot!
Faudra-t-il ajouter le fait d'être Normand(e) et d'habiter ou de travailler en Normandie à liste déjà (trop) longue des discriminations ouvrant la voie et la voix à des revendications? Et dans la liste toujours en train de s'allonger des diverses phobies, faudra-t-il ajouter désormais la"Normanophobie"?

Ce qui est à lire, ci-après, est proprement sidérant! Scandaleux: pour quelle raison objective suffisamment pertinente un infirmier ou une infirmière seraient-ils moins bien payé ici en Normandie qu'ailleurs?


 Malheureusement l'article à lire ci-après (Manon Loubet "14actu") ne nous donne pas l'explication de cette consternante spécificité normande:

https://actu.fr/societe/les-infirmiers-normandie-sont-moins-bien-payes-france-cest-scandaleux_25510433.html

Les infirmiers de Normandie sont les moins bien payés de France : « C’est scandaleux ! »

AdobeStock_122632517-854x569

Selon une étude d'Appel médical, une filiale du groupe Randstad, les infirmiers de Normandie sont les moins bien payés de France. Nous essayons de comprendre pourquoi. Détails.

Appel médical, filiale du groupe Randstad, une agence d’intérim pour le travail temporaire médical, a publié son baromètre des salaires de la santé 2019, lundi 24 juin 2019.


Selon cette étude, les infirmiers normands gagnent les salaires les plus bas de France ! « En Normandie, les infirmiers diplômés d’État gagnent en moyenne 2 192 euros mensuels, soit la plus faible rémunération de la profession en France », peut-on lire dans l’étude. La région affiche un salaire moyen inférieur de 4,2 % par rapport à la moyenne nationale : 2 289 euros bruts mensuels.

En Normandie, les établissements de soin connaissent des difficultés importantes pour recruter des infirmiers. « Les profils manquent dans la région, mais paradoxalement, cette tension forte sur le marché de l’emploi ne se répercute pas sur la fiche de paie », écrit le groupe Randstad dans son étude. 

Lire aussi : TÉMOIGNAGES. Maisons de retraite en Normandie : des aides-soignants « maltraitants malgré eux »

1 400 euros net en début de carrière

« Quand on démarre, on gagne 1 400 euros net, déplore Delphine Boulan, secrétaire régionale FO Santé Normandie. Alors que c’est un bac + 3 et un métier avec de lourdes responsabilités, des week-ends et fériés travaillés… C’est scandaleux ! »

Depuis de nombreuses années, les syndicats demandent une revalorisation des salaires des infirmiers et des infirmières.« On nous a donné des primes, mais ce ne sont pas de vraies augmentations de salaires, ça ne comptera pas pour la retraite… C’est de la poudre de perlimpinpin, ce que nous donne le gouvernement ! », peste Delphine Boulan.

Le métier d’infirmier est visiblement en peine. « Dans les cinq ans qui suivent le diplôme, 30 % des infirmières quittent le métier », déplore Thierry Amouroux, porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI).

Lire aussi : À Caen, deux ministres enterrent le concours des infirmiers : « Une véritable révolution »

« Une perte de sens »

« Les réalités du métier sont très difficiles. Nous sommes là pour faire de l’humain, nous ne sommes pas là pour faire un simple geste technique médical comme en usine… Aujourd’hui, les établissements publics et privés sont là pour gagner de l’argent. Il faut faire plus de pansements, d’injections… pour faire rentrer des sous. »

Thierry Amouroux raconte que cette situation peut se jouer au détriment du patient.« Par exemple, un patient diabétique, nous le poussons à ce qu’il soit autonome, on lui apprend donc à se faire ses piqûres d’insuline. Aujourd’hui, les établissements ont tout intérêt à rendre dépendant le patient pour rentrer de l’argent. C’est une perte de sens. »

Si les salaires des infirmiers normands sont un peu plus bas qu’ailleurs, Thierry Amouroux assure que c’est à la marge. « Les infirmiers sont mal payés dans toute la France malheureusement », conclut-il.

Lire aussi : Etudiante infirmière humiliée et maltraitée, Raphaëlle brise le silence dans un livre

Méthodologie
L’édition 2019 du baromètre d’Appel médical repose sur l’analyse de 822 996 fiches de paie d’intérimaires, dont 28 733 en Normandie. 
L’étude couvre les six grands secteurs du monde de la santé, dont les infirmiers, et les 13 métiers associés. « La base de traitement est le salaire brut mensuel : les congés payés (10 %), les indemnités de fin de mission (10 %) et les primes variables n’ont pas été pris en compte », précise Appel médical.


 Commentaire de Florestan:

Nous nous permettrons, néanmoins, d'avancer l'explication suivante:

D'une manière générale, la Normandie, ayant encore le profil d'une région populaire à la fois rurale et ouvrière, est restée une région aux salaires modérés sinon bas car le niveau de diplôme dans la population active normande reste inférieur à la moyenne nationale quand il ne s'agit pas de relever aussi qu'une forte minorité des salariés Normands n'ont même aucun diplôme!

Dans l'Orne, rappelons-le, 34% de la population active n'a pas de diplôme! (INSEE septembre 2018). Dans ce contexte, peu favorable à l'ambition professionnelle et salariale aggravé par 60 années de médiocrité localiste et de division régionale, on peut donc comprendre pourquoi les infirmiers normands sont les moins bien payés de France: avec ce passif hérité des tristes temps de la division régionale, c'est tout le marché de l'emploi normand qui est tiré vers le bas...

C'est pourquoi, l'un des enjeux majeurs de la réunification de la Normandie sera de créer une dynamique de l'ambition scolaire et professionnelle pour rattrapper le retard normand en matière de diplômes car sans diplôme, difficile de justifier et d'exiger une augmentation de son salaire.

L'ETOILE de NORMANDIE vous dévoile l'architecture de la future ACADEMIE de NORMANDIE

$
0
0

Il y a quelques jours, par l'intermédiaire d'une source syndicale interne, la rédaction de l'Etoile de Normandie a reçu un document de travail de 21 pages encore confidentiel et daté du 3 juin 2019qui présente dans tous les détails l'architecture interne et l'organisation des services administratifs de la future "académie de Normandie" autrement dit, l'académie de Caen retrouvant son périmètre d'avant 1965, à savoir: les cinq départements normands (moins la Sarthe) et l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.

L'existence de ce document démontre que le projet de recréer une unité académique normande n'a pas été retiré par le ministère de l'Education Nationale comme avaient pu le croire certains responsables syndicaux ainsi que les personnels très mobilisés contre cette "fusion normande" dans les rectorats de Caen et de Rouen au point que le recteur de Caen officiellement chargé de la mettre en oeuvre a été acculéà la démission après avoir accumulé les maladresses à l'encontre de son personnel vent debout contre cette "fusion"...

Une "fusion" dont ces personnels ne veulent même pas entendre parler faute de vouloir comprendre, pour des raisons tant idéologiques qu'affectives que l'exception académique normande (les deux académies de Caen et de Rouen sont les seules à fusionner dans le nouveau cadre régional issu de la loi NOTRe de 2015) est justifiée par le retour à l'évidence de l'unité régionale normande qui n'aurait jamais dû cesser d'exister.

manifestation_devant_le_rectorat_de_rouen_2_avril_d_meunier-4168612

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/ils-ne-veulent-toujours-pas-fusion-academies-rouen-caen-1648976.html

Le départ du recteur Rolland, pourtant originaire du Cotentin et authentiquement intéresséà la mise en oeuvre d'un projet académique normand, était devenu indispensable pour éviter l'enterrement de cette réunification académique normande: nous évitons de parler de fusion car il ne s'agit pas, de notre point de vue, d'une réforme comptable, d'une fusion pour réaliser des économies par le moyen de douloureuses restructurations. Il s'agit d'adapter, ENFIN, un outil d'intérêt général aux besoins et aux réalités, sinon aux urgences socio-scolaires de la Normandie et de sa jeunesse car on a trop fait, hélas, l'inverse avec une action qui avait consisté jusque lààaccompagner les retards socio-scolaires normandset à exfiltrer du trou normand la jeunesse normande la plus talentueuse, la plus compétente et la plus ambitieuse quitte à nourrir la croissance et l'attractivité des métropoles voisines d'une Normandie qui, après 60 années passées dans la division régionale et la médiocrité localiste, en reste cruellement dépourvue: la jeunesse fixe son avenir dans les grandes villes mais faute d'avoir une vraie métropole régionale normande (qui pourrait être la "tripolitaine" Caen/Rouen/ Le Havre), la Normandie a complètement raté sa démocratisation de l'accès aux diplômes dans les années 1970/2000...

A l'instar de la création d'un conseil régional unique en Normandie, le retour à l'unité académique normande doit être l'occasion de mettre en oeuvre les politiques publiques nécessaires pour, d'une part, sortir la jeunesse normande de son retard socio-scolaire et de stopper l'hémorragie des jeunes cerveaux normands en développant l'attractivité universitaire, scientifique, technologique et culturelle des trois grandes villes normandes qui devraient disposer d'une politique intégrée et cohérente de la jeunesseétablie en coopération avec la région, les départements, l'académie et les universités qui dépendent encore d'un état central toujours autant parisien que jacobin.

Il revient, désormais, à une rectrice nouvellement nommée de mettre en oeuvre cettre réunification académique normande avec, si possible, plus de tact que son prédécesseur. Mais il est à craindre que cela se fera dans douleur puisqu'il n'y a plus aucune confiance dans un Etat central qui fait valser en Normandie et sur un tempo soutenu ses préfets et ses recteurs, qui fait tout pour que s'élève la suspicion contre une réforme comptable déguisée en réforme structurelle d'intérêt général dans les esprits d'un personnel administratif de l'Education Nationale qui n'a jamais, il faut bien le dire, pris au sérieux l'idée régionale normande faute d'avoir eu l'occasion de la mettre en oeuvre ou de l'éprouver dans le cadre d'un espace vécu professionnel et institutionnel.

Ci-après, vous trouverez l'intégralité de ce document de travail assorti des commentaires de lecture de Florestan:

acacaen1

Originaleacacaen2

acacaen3

acacaen4

acacaen5

acacaen6

acacaen7

acacaen8

acacaen9

acacaen10

acacaen11

acacaen12

acacaen13

acacaen14

acacaen15

acacaen16

acacaen17

acacaen18

acacaen19

acacaen20

acacaen21

L'IDENTITE NORMANDE c'est que pour les VIEUX? La Manche Libre, pour une fois à l'Ouest... Très à l'Ouest (voire trop!)

$
0
0

On en a l'habitude et on se dit pour se consoler qu'on n'est jamais aussi bien servi par soi-même puisque nul n'est prophète en son pays: la curiosité intellectuelle n'est pas le fort des journalistes car quand on n'a pas le temps de faire un papier correct, les journalistes travaillent volontiers avec leurs préjugés pour aller plus vite ou dans l'espoir d'être lu par leurs lecteurs (de plus en plus rares et âgés en ce qui concerne la presse papier). Ils appellent ça: avoir un "angle" ou une "ligne éditoriale"...

Manifestement, les "Rouaisons" la grande fête annuelle de la langue normande qui s'est déroulée les 21/22 et 23 juin dernier à Montebourg n'était pas  dans les priorités éditoriales de La Manche Libre qui s'est contentée du service minimum suivant qui laisse accroire que la langue normande est une vieillerie surannée qui ne concerne que nos anciens:

La Manche Libre, cahier de l'édition locale datée du 27 juin 2019:

rouaisonslml

Dans la même édition de La Manche Libre, quelques pages plus loin, on rend, enfin hommage à l'identité régionale et à la jeunesse:

breizhcotentin


 

Commentaire de Florestan:

Au niveau d'une lecture symbolique méta-textuelle qui dépasse le journaliste de La Manche Libre, le message implicite délivré par le premier hebdomadaire indépendant de Normandie est le suivant:

L'identité culturelle normande qui n'intéresse que les vieux est en train de crever au contraire de l'identité bretonne qui pavoise une jeunesse dynamique sinon combattante.

Vous l'aurez compris, l'effet est plutôt désastreux!

 

Une nouvelle chronique normande proposée par Gilles MAUGER

$
0
0

Chronique dé Gires Mâogaer pou' l'évei dé Pount Aud'mé, la drényire avaunt l'arryir...

Cette semaine, Mait'Gires s'amuse du goût prononcé des touristes horsains pour le patrimoine culturel normand...

 

COMME DISAIT MA GRAND MERE

Ete d’effouche couomme eun cat d’guernier. Etre farouche comme un chat de grenier.

VOCABULAIRE NORMAND

Eun supeu, c’est quelqu’un qui fait du bruit en mangeant. Origine scandinave supa, boire en aspirant.

DO YOU SPEAK NORMAN ? Yes you do but you don’t know it.

Abominable, vient bien sûr du normand abominable.

EUNE TITE HISTOUERE.

Lieux-inspiration

http://editionsdesfalaises.fr/produit/lieux-dinspiration/

Eudpis qu’à la porte carettière eud la vieuille farme, eune plancarte endite: « Maison naitale eud Jules Desgrippets, veiseite gratuite », il ne se passe pas eun jou chans qu’eune ou deusses, des coups treis veitures de horsains y buttent. Gilles Desgrippets fai alors la veiseite guideye eud la properté, allant de bâtiment en bâtiment et dans la belle maisonne à deus levées, de pièche en pièche. Il espique à visiteus : A rase eud cour, les pièches à vive et endessus les pièches à douormi. Prendons la montée, voulous ? Nos y veilà. Ilà, vos povez veir la cambre oyou qu’a naquis Jules Desgrippets. Le grind lit oyou qu’cha mé a petioté. La qu’mineye, la méime qu’alors, était éclairée car ch’était en mars et qu’i f’sait eune freid d’quien. Ilà, la quemode oyou qu’étaient gencées ches tites affais, ches tits cauchons et tertous ches affutiaos. Pas ?

Sieuvez l’guide ! Ichi cha cambrette quanqu’il était pusse grind aveu ches cahiers d’école qu’j’ons artrové au guernier. Vos les veyez su la tabe oyou qu’i f’sait ches deveirs d’écolier. Vos povez veir itou eul pot d’cambre qui fallait vuider touos les matins. Pas ? Les pièches ensieuvantes sont les cambres eud ches deusses soeus pis la cambre eud leus gens. Ard’chendons la monteye. La preumiè pièche ch’est la tite salle oyou qu’il ainmait byin tabaquer aveu cha pipe, eudvant la tite qu’mineye, culé euddans cha grande quaire à bras, en caréchant san quien. Eun épagneul eud Peut Eudmé. L’Peut Eudmé, ch’est eun grind quien pou la cache euddans les marais. Eul problème aveu çu quien-là ch’est qu’il avait peu des coups d’fu et qu’il allait se repairer cheu les malards à preumié coup. Etait touote eune histouère pou l’ranicher à seir. Sitot cha ch’était eune brave béite, gaie et hureuse couomme eun cô dans eun bingot à la carre eud la qu’mineye La cuisène n’a pas sangé eune toute. Eul caod chicolat qu’vos veyez su la tabe est à mei. No y bite pin. Pas ?

Ensieute, la grande salle oyou que se f’saient les grandes maqueries. Mahiages, baptêmes, commeunions. La tabe qu’vos veyez ilà et qu’est d’jà grinde avait en pusse des tirettes de chaque bord pou la ralongner oco. Vos veyez l’bazar. Eun vrai carrieu d’aéroplanes. Y avait itou deus qu’minées coséquentes pou les dames pou fai capelle. Pas ? Trachez pin les « tits coins », y’en avait pin dans çu temps-là. Fallait aller dans la cour au pied du fossé. La veiseite dure bié eune heure. No peut di qu’les veiseiteus en ont pou leu ergent. Seurtouot qu’ch’est gratis. Est pin si fréquent qu’cha en Normandie. Pas ?

Supadant, d’aucuns veulent en savé pusse. _ Deites moucieu, vos l’avez bié connu çu Jules Desgrippets ? _ Seurement. Pas ? Etait man grand pé. _ Et qui qu’i faisait euddans la vie ? Il était meusiqueu, écriseu, savant ? _ Nan, il l’tait cultivateu. Il était pin fameu si ch’est cha qu’vos volez di. _ Ah bon ! Mais alors pouqui qu’vos faisez veiseiter cha properté? _ J’vas vos di. Eudpis qu’ma fame a farmé san paraplie, j’veyes pus parsonne. Aleurs pou m’désennuyer j’on smis la plancarte. Eudpis j’ons l’plaisi d’archeveir du monde. J’sieus raide cotent. Cha m’fait passer l’temps. Est mius qu’la « t’es laid ». Pas ?

Qui qu’i dit ?

Carettière : Charetière ; Endite : indique ; Butter : arrêter ; Properté : propriété ; Levées : niveaux ; Rase eud cour : rez de chaussée ; Montée : escalier ; Voulous : voulez-vous ; A naquis : est né ; Petioté : accouché ; Eclairée : allumée ; Gencées : rangées ; Affutiaos : attirail ; Guernier : grenier ; Vuider : vider ; Gens : parents ; Tabaquer : fumer ; Culé : assis ; Quaire à bras : fauteuil ; Cache : chasse ; Peu : peur ; Repairer : cacher ; Malards : canards sauvages ; Ranicher : ramener à la maison. La carre : le coin ; Caod chicolat : chocolat chaud ; Biter : toucher ; Maqueries : festins ; Tirettes : rallonges ; Carrieu d’aéroplanes : porte-avions ; Fai capelle : se chauffer les fesses au coin du feu en remontant ses jupes ; Tracher : chercher ; Fameu : célèbre ;

PRIVATISATION de la Française des Jeux: un risque pour la filière EQUINE NORMANDE?

$
0
0

L'Etat central jacobino-parisien dirigé depuis Bercy et qui prend ses ordres essentiels à Bruxelles selon les principes de la gestion ordo-libérale que vous savez, renonce à faire autre chose que de la gestion à courte vue:

Les privatisations des bijoux de famille sont, à nouveau, à l'ordre du jour... On parle beaucoup en ce moment du projet de privatisation des Aéroports de Paris qui génère, à raison, contre lui une procédure inédite de référendum d'initiative partagée déclenchée par toutes les oppositions politiques représentées à l'Assemblée Nationale: le recueil des signatures pour exiger ce référendum est en cours et l'Etoile de Normandie vous engage à vous mobiliser pour le maintien d'un haut niveau de souveraineté nationale en France en suivant le lien suivant:

https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

MAIS, "en même temps" comme dirait M. Emmanuel Macron, il y a un autre projet de privatisation et dont on ne parle pas beaucoup et c'est bien dommage car si la Française Des Jeux devait être privatisée et livrée à un fond de pension étranger (Chinois, Qatari, Saoudien, Russe... à l'avenant!) nous aurions tout lieu de craindre une destabilisation du financement de la filière équine française qui, via le PMU, trouve encore des finances conséquentes pour maintenir une activité enracinée dans nos territoires... notamment en Normandie!

Il est vrai que le dossier de la privatisation de la FDJ est complexe puisque c'est le bijou des bijoux de famille si l'on veut bien se souvenir que l'origine de la loterie nationale française se trouve dans l'extraordinaire opération financière des "deniers de l'Hôtel de ville de Paris" mise en place en 1526, après le désastre de la bataille de Pavie, afin de pouvoir payer la colossale rançon exigée par Charles Quint pour libérer François 1er: la collecte de la cagnotte dura trois ans et le roi de France sortit de sa géôle espagnole en 1529. La loterie nationale fut aussi associée au paiement des pensions aux veuves, blessés et mutilés de guerre après un vote de la chambre des députés dans les années 1920 après la Première guerre mondiale: les associations des anciens-combattants sont ainsi représentées au conseil d'administration de la FDJ et se montrent hostiles à toute privatisation.

Faute d'avoir une curiosité intellectuelle suffisante pour l'histoire de notre pays, les crânes d'oeuf de Bercy ont, donc, oublié quelques paramètres importants ... Comme d'habitude!

Ci-après, on lira avec intérêt ce plaidoyer pour l'avenir de la filière équine qui, à l'occasion de la campagne électorale présidentielle de 2017, s'inquiétait déjà du désengagement de l'Etat et du manque de vision de ce dernier quant à l'avenir d'une filière essentiel au rayonnement patrimonial et culturel de la France dans le monde:

Emmanuel Macron confirme donc toutes les inquiétudes des professionnels de la filière, au-delà de ce qu'ils avaient pu imaginer, hélas!

https://www.letrot.com/images/content/communiquesMedia/pdf/presse/PLADOYER-30-5-17.pdf

filièreéquine2

Filièreéquine1


 

Commentaire de Florestan:

Hervé Morin, président de la Normandie et lui-même éleveur de chevaux de course est directement concerné. Il n'a pas, pour l'instant, réagi. Mais on peut s'attendre qu'il le fasse le moment venu et que sa réaction permettra d'éloigner ce nouveau projet gouvernemental, a priori, dangereux pour l'avenir de l'un des fleurons de l'attractivité et du rayonnement de la Normandie!

http://chevaux-normandie.com/

chevauxnormandie

AXE SEINE: le clapotis sur l'eau préfiguratrice de la future autorité portuaire

$
0
0

Le 13 juin dernier, Mme Catherine Rivoallon, nommée par le Premier ministre Edouard Philippe préfiguratrice du futur établissement portuaire unique de l'Axe Seine destinéà remplacer l'actuel GIE HAROPA (GPMLH + GPMR +port fluvial de Paris) présentait à Rouen, à l'occasion de l'Armada, sa mission.

Cette présentation vient de faire l'objet d'un article dans le Journal du Grand Paris, organe de presse officiel (sinon de propagande) du Grand Paris qui ignore régulièrement les réalités normandes qui existent, en profondeur, sur les deux rives d'un fleuve trop souvent confondu avec un tuyau de jardin: en effet, et on ne s'en plaindra pas, la Normandie c'est vert et beau comme un jardin qui attire les peintres impressionnistes, les écrivains, les vedettes du petit écran et les touristes américains japonais et chinois... Le tourisme fluvial se développe sur "l'Axe Seine" alors qu'il faudrait dire qu'il fait rayonner le coeur ou l'épine dorsale de la Normandie.

Voir, par exemple, cet énième colloque symptomatique:

https://www.apur.org/fr/agenda/escales-seine-tourisme-fluvial-maritime-vallee-seine

vds


 

On lira donc, comme d'habitude avec le recul critique nécessaire, la prose suivante:

https://www.lejournaldelaxeseine.fr/catherine-rivoallon-fait-le-point-sur-la-fusion-des-ports-de-laxe/

Catherine Rivoallon fait le point sur la fusion des ports de l’axe (sic!)

CatherineRivoallon©JGP-600x360

Catherine Rivoallon doit « amener l’ensemble àêtre plus attractif et plus compétitif pour capter des parts de marché». © JGP

La préfiguratrice de la fusion des trois ports de l’Axe Seine, Catherine Rivoallon, a fait le point, le 13 juin 2019 dans le cadre de l’Armada à Rouen, sur l’avancée de sa mission et la définition du projet stratégique unique.

Après avoir rencontré le 17 mai les clients d’Haropa et avant de consulter le 11 juillet les territoires, Catherine Rivoallon a évoqué, pour la première fois, la mission qui lui a été confiée le 7 février dernier par le gouvernement. Elle se consacre désormais à plein temps (sic!)à l’objectif de créer, au 1er janvier 2021, un établissement public unique entre les ports du Havre, de Rouen et de Paris. Le GIE Haropa, créé en 2012, connaîtra alors une nouvelle étape d’intégration.

Dans la lettre de mission, la ministre des Transports Elisabeth Borne lui demande de définir le statut juridique du futur ensemble qui réunira les 1 800 salariés des trois sites, de se concerter avec les organisations syndicales(bon courage!) et de fixer les aspects financiers. En s’appuyant sur les équipes en place, notamment le directeur général par intérim du port de Rouen – Pascal Gabetà ses côtés lors de ce point –, Catherine Rivoallon doit « amener l’ensemble àêtre plus attractif et plus compétitif pour capter des parts de marché»(Là encore... Bon courage!) , a-t-elle expliqué.

Définition du projet stratégique unique

Pour s’atteler à la tâche, la préfiguratrice a commencé par la définition d’un projet stratégique unique, qui doit dépasser les projets que faisait indépendamment jusqu’à présent chacun des ports. Cette démarche s’appuiera sur la complémentarité de ces derniers et consistera àtrouver de nouvelles niches dans lesquelles s’investir.(Par exemple: faire un colloque Axe Seine de plus...) Elle devra à la fois tenir compte des enjeux de proximité (la Normandie, un "enjeu de proximité" ou une "région monde"?) et bâtir une offre commune.

Ce dernier point est essentiel dans le cadre de la fusion, comme l’a rappelé Pascal Gabet :« Une offre de service à l’échelle de l’axe Seine permettrait d’offrir une chaîne logistique de bout en bout, à l’image du fonctionnement des ports du Range nord. » Ainsi une même politique foncière et tarifaire serait notamment proposée. (Mais les faiseux d'Anvers font une sévère concurrence à nos diseux haut-fonctionnaires parisiens: tout le problème est là! En attendant, Hervé Morin et la Normandie sont prêts à financer la chatière du port du Havre: on attend, on attend...)

1,3 milliard d’investissements

En parallèle, un programme d’investissements, qui tournera autour de 1,3 milliard d’euros, doit être conçu pour la période 2020-2025.(Mieux vaut tard que jamais!) Sans remettre en cause les projets en cours ni simplement les cumuler. Ce programme, ainsi que le projet stratégique, doivent être validés d’ici à la fin de l’année. (Haropa procrastine...)

« Nous allons d’abord fixer la vision, puis nous pourrons travailler sur l’organisation, a indiqué Catherine Rivoallon. L’Etat attend que nous soyons innovants en termes de gouvernance. »  (Sic! sic! et re-sic! La région Normandie a proposé il y a près de deux ans une gouvernance innovante: la régionalisation sur le modèle hanséatique. Refus de l'Etat central jacobin parisien qui depuis Paris cherche à fixer la vision d'une politique maritime... en vain!). Si l’existence d’un établissement public unique et d’établissements territoriaux est actée, leurs formes et leurs instances restent en effet à déterminer. La mission pourrait conduire à la création d’un nouveau statut juridique au-delà de ceux existants : grand port maritime comme Le Havre ou Rouen ou port autonome comme Paris.

« Jusqu’ici, il y a eu peu de freins au changement », a remarqué la préfiguratrice. Pour Pascal Gabet, la difficulté réside surtout dans le fait de travailler à la fusion tout en continuant à mener l’activité. Et pourtant, le trafic d’Haropa a enregistré une progression globale de 5,1 % sur les cinq premiers mois de l’année, après déjà une bonne année 2018. Avec + 4 % pour les conteneurs, + 7 % pour les vracs liquides et + 8 % pour les vracs solides, ce sont l’ensemble des filières qui affichent une hausse début 2019. (Chiffres qu'on invite à relativiser sérieusement à la lumière des interventions impertinentes régulièrement proposées sur ce site...)


 Commentaire de Florestan:

Hâte-toi lentement... Alors que tous les concurrents des ports de l'Axe Seine s'activent pour développer leurs hinterlands logistiques respectifs par l'intégration intime au sein même de l'équipement portuaire des activités logistiques de traitement des marchandises:

A Anvers, à Dunkerque voire à Nantes Saint-Nazaire on investit, on développe concrètement des projets. Le canal Seine Nord Europe sort des limbes avec un soutien institutionnel et financier européen qui vient d'être confirmé...

Le port n'est pas qu'un outil technique destinéà faire tourner plus vite la ronde des conteneurs mais le lieu privilégié où l'on peut donner une valeur supplémentaire aux marchandises. Les ingénieurs haut-fonctionnaires parisiens qui gouvernent nos ports ont beaucoup de mal à dépasser leur vision instrumentale du port limitée par une vision de gestion comptable elle-même limitée par la durée de leur mandat dans le cadre d'un plan de carrière jacobin...

Difficile de faire le poids face à un directeur de port d'Anvers grand patron chez lui mais nommé par un conseil municipal et président d'un CA où tous les acteurs portuaires ont voix au chapitre et qui reste 25 ans à son poste: lui au moins, il peut se permettre de fixer une vision!

Alors on attend, on attend, que des complexités byzantines des cabinets ministériels parisiens nous parvienne la sainte vérité révélée alors que sur place des acteurs locaux agissent et obtiennent des résultats (Seine Solutions avec la montée en puissance d'une logistique intégrée sur le foncier du port du Havre) ou voudraient agir (la région Normandie prête à financer la "chatière" qui permettra une connexion directe de la darse de Port 2000 à la Seine via le port intérieur du Havre sans risquer la haute mer).

Enfin, tant qu'ils auront cette conception de l'Axe Seine  normand, ça ne marchera pas!

Oil-pipe-desert_019b6-752x438


 Et sur place en Normandie, on en pense quoi?

Le journaliste de Paris-Normandie s'entretient avec Christian Boulocher, le président de l'Union portuaire rouennaise (UPR... Rien à voir avec Asselineau!)

https://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/a-rouen-les-portuaires-portes-par-un-vent-d-optimisme-avec-la-fusion-des-ports-CO15284655

vlcsnap-2019-07-01-17h25m14s468_25586558_20190703143908

À Rouen, les portuaires portés par un vent d’optimisme avec la fusion des ports

Activité. Invité de PNTV, Christian Boulocher, le président de l’Union portuaire rouennaise, évoque les enjeux de la fusion des ports de l’axe Seine avec pour corollaire la logistique nécessaire.

Vers quoi se tourne l’UPR aujourd’hui ?

Christian Boulocher :« L’Union portuaire rouennaise a été créée en 1927. C’est une belle et vieille maison mais tournée vers l’avenir, en particulier à un moment excessivement important, et même historique, de la fusion des ports du Havre, de Rouen et de Paris dans le cadre d’Haropa ».

Qui compose cette union ?

« Elle rassemble les professionnels actifs intervenant directement dans l’économie portuaire : les armements maritimes, les consignataires de navire, les manutentionnaires portuaires, les transitaires, les déclarants en douane, les lamaneurs, les pilotes de Seine sans oublier les transporteurs routiers, fluviaux ou ferroviaires. L’union rassemble 130 entreprises adhérentes, et aussi les syndicats professionnels. L’UPR est la plus importante de France. Elle a su au cours des années quatre-vingt-dix, lors de la réforme de la manutention portuaire, élargir ses services comme la santé au travail, la formation professionnelle, la sécurité... »

Que va vous apporter la fusion des ports ?

« C’est un projet qui date de plusieurs années. Nous le portons positivement. Un statu quo serait mortifère... Il s’agit de fusionner trois ports qui ont vécu longtemps les uns à côté des autres, en se respectant certes. Mais aujourd’hui, ils vont s’unir, avec comme objectif de se lancer dans la compétition européenne, de reconquérir des parts de marché aux ports du nord de l’Europe. Il se dit que la moitié des trafics qui viennent en France passent par les ports belges ou néerlandais ».

Gagner des parts de marché

On continue de perdre des parts de marché ?

« Ça va mieux. A fin mai, la croissance d’Haropa, par rapport à l’an dernier, est de + 5 % en tonnage, sur la quasi-totalité de ses activités. Donc, la confiance est revenue. Les entreprises privées investissent sur les trois ports. Nous sommes à Rouen où s’est tenue l’Armada. Ça nous a permis de rappeler au public qu’il y a un port à Rouen, certes moins visible que par le passé. Mais si l’on regarde le Belem, qui était au cœur de la ville, c’est un bateau qui avait été construit pour transporter les fèves de cacao du Brésil jusqu’à Rouen ».

Que manque-t-il à l’axe Seine sur le plan logistique ?

« Aujourd’hui, les constructions au Havre continuent. Il y a un programme à Rouen sur Rouen vallée de Seine. Les opérateurs étrangers, comme des fonds souverains de Singapour, comprennent que le port de Rouen peut être une base logistique fondamentale pour l’Ile-de-France. On sait que la logistique fera venir les marchandises ».

Vous croyez que le ferroviaire complétera vraiment le transport maritime et fluvial ?

« Non seulement j’y crois, mais il le faut. Les grands ports du Nord disposent déjà de solutions pré ou post-acheminement route, fer, fleuve. Nous avons sur l’axe Seine des capacités routières d’un très bon niveau, un fleuve avec une capacité de développement exemplaire. La difficulté aujourd’hui – mais on travaille beaucoup avec SNCF Réseau, Haropa, les collectivités –, c’est avoir un axe ferroviaire pour élargir notre hinterland vers l’est et le nord-est de la France, notamment pour capter des marchandises supplémentaires qui, aujourd’hui, vont presque naturellement à Anvers. Il y a un vent d’optimisme entre les acteurs privés et publics. La fusion sera un élément déclencheur d’une nouvelle volonté de développement ».

Commentaire de Florestan:
Aucune allusion, bien entendu, au sujet d'un possible désenclavement ferroviaire sous-fluvial de l'axe Seine portuaire normand vers sa rive Sud pour préserver l'hinterland national français du Havre et le développer jusqu'aux Pyrénées voire au-delà...
Aucune allusion, de même, à l'arrivée du Canal Seine Nord qui permettra au port de Dunkerque de concurrencer directement celui de Rouen sur le marché essentiel des céréales...
Aucune allusion au retard d'investissement qui devient pathétique dans les infrastructures qui équipent la Seine en tant que voie navigable (il suffit d'aller voir l'état des écluses au barrage de Poses...)
Et, que cela soit dans la bouche de Mme Rivoallon ou celle de M. Boulocher, aucune allusion à la possibilité d'installer le poste de pilotage du futur ensemble portuaire au... Havre.

Défense de la langue normande: le combat culturel commence!

$
0
0

A juste titre, nous avions critiqué La Manche Libre, premier hebdomadaire indépendant normand dans sa plutôt médiocre couverture de la fête des Rouaisons, la fête annuelle célébrant la langue normande qui s'est tenue à Montebourg les 21/22 et 23 juin dernier.

Dans sa dernière édition pour le Nord-Cotentin datée du 4 juillet 2019, l'hebdomadaire Manchot a retrouvé son angle pro-normand avec cet article qui constate les progrès actuellement réalisés dans la présentation du patrimoine linguistique normand à la population: la défense et la valorisation de la langue normande est un combat culturel à mener au sens défini par le philosophe italien "marxien" Gramsci qui considérait que le combat pour les idées est plus essentiel et stratégique que tous les autres combats.

Les journalistes n'ont pas de curiosité intellectuelle sous prétexte de faire la chronique objective du réel: c'est donc un réel transformé par un combat culturel qui doit s'imposer à eux. Un réel normand.

66263933_2752940704735550_3949366700918439936_n

Au restaurant "Le Baligan", à Siouville-Hague (Manche), le menu est désormais traduit en patois normand !

Grâce à l'idée originale de Jacky Lebuhotel, à la traduction de Théo Capelle et à Christophe Iskenderian, gérant du restaurant "Le Baligan", le menu de ce dernier, situéàSiouville-Hague (Manche) est traduit en patois normand.

Le gérant a eu l'idée de cette traduction quand Jacky Lebuhotel, "de retour de Jersey, m'a montré des photos où la double signalisation est présente partout, en anglais et en jersiais. Ma réflexion a été simple : pourquoi pas chez nous ? Les Anglo-Normands sont si proches..."

Lorsque l'on ouvre le menu, on peut découvrir la carte en français mais également traduite en langue normande"C'est simple, on compare et on traduit, ce qui permet de se rendre compte que certains mots sont proches de l'anglais, région colonisée par nos fiers ancêtres, il y a pas mal d'années."

Quelques inventions !

Pour ce faire,Christophe Iskenderian a sollicité l'aide d'un célèbre expert et défenseur de la langue régionale : Théo Capelle. Celui-ci a relevé le défi et ce n'était pas si simple. "Malheureusement, le Normand n'a pas évolué car peu pratiquent, et pour un menu, il y a des mots qui n'existent pas. Il a donc fallu s'adapter, voire inventer." Désormais, même la devanture s'est mise à la langue normande, les estivants pourront s'essayer au patois normand en dégustant les spécialités du restaurant.


LE MOLLAY-LITTRY: Les "Deux-Vaches" de Danone sont exigeantes... Peut-être trop!

$
0
0

Les consommateurs, notamment les plus jeunes apprécient de plus en plus les petites crèmes lactées de la marque "les deux vaches", une marque du groupe Danone réalisée à partir de la collecte du lait normand du Bessin autour du Mollay-Littry:

Dans une édition passée de la Lettre-Eco Normandie (29 juin 2019), on lira ceci:

lesdeuxvachesbio

Mais l'actualité récente nous rapporte aussi ceci:

https://www.ouest-france.fr/normandie/danone-licencie-un-eleveur-laitier-normand-6430447

Danone « licencie » un éleveur laitier normand

d0a20b34a830b4c2ec8cb313b855ab42-danone-licencie-un-eleveur-laitier-normand

Pour protester contre « la résiliation unilatérale de son contrat laitier » par Danone, Jean-Jacques Pesquerel, producteur de lait à Vaubadon (Calvados), a déversé, ce midi, 3 500 litres de lait devant l’usine de yaourts du Molay-Littry (Calvados).

Producteur de lait à Vaubadon (Calvados), Jean-Jacques Pesquerel a été« licencié » par le groupe Danone, le 1er juin dernier.

Le 1er juin dernier, son contrat a été dénoncé par la laiterie. Au motif ? « Qualité du lait irrégulière et volumes livrés insuffisants », affirme l’éleveur normand de 57 ans, également président de la Coordination rurale du Calvados. « Je livrais mon lait depuis 31 ans à l’usine du Molay-Littry. C’est une décision unilatérale, sans préavis, qui me conduit à la faillite. »

Des poursuites prévues

Soutenu par son syndicat et un comité de soutien, Jean-Jacques Pesquerel a déversé 4 000 litres de lait (qui n’est plus collecté) devant l’usine de yaourts et desserts lactés de Danone au Molay-Littry.

L’éleveur a l’intention de poursuivre le géant laitier pour rupture abusive de contrat devant le tribunal de commerce de Caen.

Danone dit « avoir essayé d’aider techniquement l’éleveur » et évoque des « problèmes de qualité de lait répétés depuis deux ans. » Le géant laitier, qui compte 2 000 producteurs en France, « ne résilie qu’exceptionnellement un contrat laitier (de cinq ans, NDLR). Un cas par an. »

Danone collecte le lait « conventionnel » de l’organisation de producteurs (OP) des « trois vallées », qui regroupe 100 producteurs pour un volume de 50 millions de litres de lait.


 

Commentaire de Florestan:

La filière laitière normande a enfin compris que pour assurer sa survie elle devait s'engager dans une reconversion totale de son modèle économique de production pour aller vers une production qualitative respectueuse de l'environnement: le modèle dit "conventionnel" productiviste développéà outrance depuis 50 ans est condamné. S'impose donc le retour au modèle traditionnel normand modernisé dans sa gestion d'une polyculture herbagère et laitière de haute qualité et de circuit court et, de préférence, en agriculture bio.

Sauf que ce retour sur le plancher des vaches de la filière laitière normande n'est pas sans difficultés: la reconversion dure 5 longues années et la contractualisation décidé au sein d'un bassin laitier pourtant normand décidé par la réforme Lemaire de 2011 n'a jamais réellement fonctionné: les éleveurs se retrouvant souvent seuls face à la laiterie qui achète leur lait.

Il va falloir donc que la région Normandie et la chambre régionale d'agriculture soient plus volontaristes dans l'accompagnement social, technique, financier et humain de cette indispensable reconversion qui réussit à tous les éleveurs normands qui ont su la mener à bien et à temps car la demande sociale pour manger bon, bio et local est de plus en plus forte...

Exemple avec le cas sensible des cantines scolaires: (Ouest-France, juin 2019)

BIOCANTINES

12 juillet 2019: visite d'Emmanuel MACRON à Cherbourg pour le lancement du sous-marin... CAZENEUVE

$
0
0

Derrière la solennité régalienne d'une visite du chef des Armées de la République française dans le dernier arsenal où se conçoivent et se fabriquent les armes ultimes de défense de notre indépendance stratégique et de notre souveraineté nationale, à savoir,  la visite d'Emmanuel Macron à Cherbourg à l'occasion de l'achèvement de la coque du sous-marin nucléaire Suffren, premier bateau de la série "Baracuda" spécialisée dans l'attaque sous-marine, notre esprit impertinent ne s'empêchera pas de penser à une opération préméditée de"marquage à la culotte" de Bernard Cazeneuve qui ne fait plus mystère de sa volonté de se présenter aux prochaines élections présidentielles de 2022 dans l'espoir, réel, de bousculer les plans de conquête macronistes:

Macron chez Cazeneuve pour inaugurer un sous-marin avant torpillage au printemps 2022?

https://www.ouest-france.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin-50100/emmanuel-macron-cherbourg-pour-lancer-le-sous-marin-suffren-6430417

49dd95e961070d9aa6f997bb513ef731-emmanuel-macron-cherbourg-le-12-juillet-pour-lancer-le-sous-marin-suffren

APPRENTISSAGE: le bras de fer entre les régions et l'Etat central se poursuit...

$
0
0

Apprentissage: le bras de fer financier se poursuit entre l'Etat central jacobino-parisien et les conseils régionaux: la réforme de l'apprentissage tant sur l'organisation que sur le financement allant dans le sens d'une recentralisation d'une part (avec une nouvelle agence dédiée: France compétences) et d'une reconcentration sur le pouvoir patronal d'autre part, ne passe toujours pas notamment pour ce qui est des conséquences territoriales à craindre à partir du 1er janvier 2020 lorsque les conseils régionaux ne pourront plus participer au financement avec l'amplitude qu'ils avaient auparavant: cette réforme de gestionnaires jacobins ignore tout particulièrement les réalités concrètes et les spécificités de chaque bassin d'emploi sur les territoires. La région Normandie s'était même beaucoup investie en la matière en faisant une enquête fine sur les besoins et potentiels des quelques 30 bassins normands... En vain?

Les acteurs de l'apprentissage à commencer par les formateurs dans les CFA sont plongés dans l'incertitude sinon l'inquiétude: avec l'arrêt des financements régionaux ce serait plusieurs dizaines de CFA qui pourraient mettre la clef sous la porte notamment dans les petites villes rurales...

https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/le-quotidien-de-la-formation/articles-2019/bras-de-fer-entre-regions-et-gouvernement-sur-le-financement-de-lapprentissage

Bras de fer entre Régions et gouvernement sur le financement de l’apprentissage

3825677229

Pointées du doigt par la ministre du Travail sur le financement des contrats sous convention régionale signés à la rentrée prochaine,  les Régions dénoncent un procès d’intention et réaffirment leur engagement auprès des centres de formation d’apprentis en 2019.  Une tension supplémentaire à la veille d’une période de transition qui s’annonce délicate.

Depuis quelques semaines, la réforme de l’apprentissage est dans la tourmente. Les CFA historiques, en pleine transformation de leur modèle économique, s’inquiètent. À quelques mois de la rentrée des apprentis, le financement des contrats signés entre septembre et décembre prochains cristallise les enjeux de la transition vers le nouveau système. Après le coup de colère des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA) qui demandent un droit d’option sur leurs contrats sous convention régionale démarrant en septembre afin que leur soit appliqué le coût contrat à partir du 1er janvier 2020 (voir notre article ), ce sont les Régions qui grincent des dents. Interpellée lors de la séance de questions au gouvernement du mardi 25 juin, Muriel Pénicaud les avait mises en cause. Selon la ministre du Travail, certaines d’entre elles « envisagent de diminuer les ressources allouées à l’apprentissage dès la prochaine rentrée, considérant que l’apprentissage ne relèvera plus d’elles dès l’année suivante ». Cette déclaration n’a pas plu.

« Cette année, nos dépenses atteindront un peu plus d’1,8 milliard d’euros et nous conduisons, comme d’habitude,  nos dialogues de gestion avec les CFA dans les termes des conventions », indique David Margueritte.

Le vice-président de la région Normandie et président de la commission emploi formation et apprentissage de Régions de France ne cache pas son agacement. « Alors que nous étions contre la réforme,  nous avons adopté, une fois la loi votée, une attitude constructive dans le souci de l’intérêt général ».

Une dotation aux Régions en baisse

Malgré ces clarifications et la communication régulière du ministère du Travail sur les modalités de financement prévues durant la période de transition,  les CFA historiques  se sentent fragilisés. Sur le terrain règne parfois une certaine confusion entre les enjeux de  l’application d’un coût préfectoral moins favorable et ceux de  la disparition, à partir de 2020, de la subvention d’équilibre des Régions. Une inquiétude accentuée par les dernières informations qui circulent sur le montant de l’enveloppe  qui leur est destinée pour leur permettre de majorer le coût contrat et soutenir ainsi des CFA notamment ceux situés en zone rurale. Prévu dans la loi et gérée par France compétences, ce système de « péréquation territoriale » devait être financéà hauteur de 250 millions d’euros. C’est en tout cas le chiffre avancéà plusieurs reprises par le ministère du Travail lors des discussions sur le projet de loi au printemps 2018. Une mission «  flash » avait  été alors lancée avec quatre régions afin de vérifier si la, dotation serait suffisante (voir notre article). Or, selon des sources proches du dossier,  cette enveloppe ne devrait pas dépasser 140 millions d’euros.

Nouvelles inquiétudes pour le CAEN/TOURS, le CAEN/RENNES ou le PARIS/GRANVILLE

$
0
0

Gouverner c'est aussi prévoir en faisant les arbitrages nécessaires. Certains peuvent être douloureux même s'ils peuvent être justifiés par des raisons objectives: le problème pour les décideurs responsables (élus ou haut-fonctionnaires) c'est qu'on ne peut plus prendre de décisions publiques sans que le public concerné ne soit réellement associéà la décision et c'est particulièrement vrai en ce qui concerne la définition d'une politique ferroviaire normande à l'échelle de toute la Normandie:

Et c'est ainsi que les arbitrages du conseil régional de Normandie au sujet de certaines lignes ferroviaires posent question notamment du côté des associations d'usagers concernées...

Autant on pourra partager l'inquiétude sur l'avenir du  Caen-Tours dont le potentiel en terme de trafic voyageurs mais surtout fret est sous-exploité, ou encore le Paris-Granville qui n'a toujours pas de projet de ligne global au delà des trafics partiels et parfois intenses observés sur cette ligne qui pourrait être la desserte touristique ferroviaire du Mont-Saint-Michel, autant on ne partagera pas, en revanche, l'inquiétude au sujet de la ligne Caen-Rennes qui ne fait pas l'objet d'une demande suffisante  ou d'une offre suffisamment concurrentielle face à la gratuité de l'autoroute A84: la priorité ferroviaire en matière de liaison inter-urbaine normande devrait plutôt aller vers le renforcement de la desserte entre Caen, Rouen et Le Havre.

Sur le sujet très précis du Caen-Rennes, on soutiendra la volonté d'Hervé Morin et du conseil régional de Normandie de revoir sérieusement les choses car avant la réunification, l'ex Basse-Normandie finançait tous les mouvements de trains  sur cette ligne Caen-Rennes: la région Bretagne ne donnant pas un rond!

470379

https://www.lamanchelibre.fr/actualite-470379-la-fin-de-la-ligne-caen-rennes-programmee-pour-2019

Voir aussi:

https://actu.fr/normandie/caen_14118/sncf-manifestations-contre-suppressions-trains-sur-ligne-caen-mans-tours_25643129.html

SNCF. Manifestations contre les suppressions de trains sur la ligne Caen-Le Mans-Tours

Alors que la Région Normandie reprend la gouvernance des trains en 2020, des usagers et des cheminots s'inquiètent de la suppression de trains sur la ligne Caen-Le Mans-Tours.

Le collectif citoyen de la défense des lignes Paris-Granville, Caen-Tours et Caen-Rennes a écrit aux conseillers régionaux de l’Orne, lundi 24 juin 2019. Ce collectif d’usagers s’inquiète de la suppression de trains sur la ligne Caen-Le Mans-Tours :

Cela se traduira au prochain service d’hiver, en décembre 2019 voire plus tôt, avec la suppression de 12 trains dans les deux sens, la fin de correspondances au Mans pour les TGV, et des trains retardés ou avancés qui ne permettent plus aux salariés, aux lycéens et aux étudiants, de pouvoir se rendre dans de bonnes conditions sur leurs lieux de travail ou d’étude.

Dans le même temps, David Cardin, représentant de la CGT cheminot à Caen, se pose des questions quant à la création de quatre allers-retours supplémentaires le samedi et le dimanche entre Paris et Deauville.« Avec une même enveloppe budgétaire, on ne peut pas développer une ligne sans qu’une autre en pâtisse, c’est obligatoire. La Région privilégie alors les touristes parisiens aux voyageurs normands… »

Lire aussi : Polémique. En Normandie, des lignes de trains ouvertes à la concurrence d’ici à 2023

12 trains supprimés ?

Selon les usagers, les syndicats et les élus régionaux Europe-Écologie-les-Verts, 12 trains supprimés, cela équivaut en distance à 2 780 km en moins sur les cinq jours de la semaine entre Caen et le Mans. 

« Nous avons appris tout cela par nos confrères de la Région des Pays-de-la-Loire, on a l’impression qu’on nous l’a fait à l’envers, assure David Cardin. D’autant plus que si la fréquentation de cette ligne Caen-Le Mans-Tours est en hausse, soit 300 000 voyageurs par an, elle n’est pas en bon état. Et on le sait bien, plus on laisse une ligne se dégrader, plus c’est difficile de la maintenir. » 

Si certaines liaisons supprimées sont repositionnées, « les nouveaux horaires ne permettront ni aux étudiants, ni aux travailleurs d’utiliser pleinement ce moyen de transport », souligne le groupe des élus Normandie Écologie – EELV. Les élus écologistes craignent en conséquence un retour vers les bus, « une aberration environnementale ».

Lire aussi : De Paris vers la Normandie, voici les trains supplémentaires qui circuleront à partir de 2020

« La desserte des gares normandes sera maintenue »

Face à cette polémique, Hervé Morin, le président de la Région Normandie, a tenu à répondre aux inquiétudes. Par un courrier adressé au collectif citoyen de la défense des lignes Paris-Granville, Caen-Tours et Caen-Rennes, daté du 1er juillet 2019, il assure que « la desserte des gares normandes du Caen-Le Mans-Tours sera maintenue quasi à l’identique d’aujourd’hui ». Avant de préciser :

Il ne subsistera que des liaisons Caen-Le Mans et Caen-Tours là où coexistaient en 2019 des liaisons Caen-Argentan, Caen-Alençon, Surdon-Alençon, Argentan-Le Mans.

Mais les gares normandes de Mézidon-Vallée-d’Auge, Saint-Pierre-sur-Dives, Argentan, Surdon, Sées et Alençon « seront systématiquement desservies par les trains Caen-Le Mans et les trains Caen-Tours », souligne Hervé Morin.

Des correspondances TGV au Mans

Au niveau des correspondances TGV au Mans, le président de la Région fait remarquer que « sept possibilités seront offertes pour aller à Paris et huit pour en revenir chaque jour ». Par ailleurs, « seule la correspondance TGV à Saint-Pierre-de-Corps, près de Tours, le vendredi, pour le train de Bordeaux a été retenue. »

Concernant les autres correspondances TGV à Saint-Pierre-de-Corps, « qui imposent un crochet de 15 minutes », Hervé Morin estime qu’elles étaient trop préjudiciables « pour les usagers réguliers de la ligne Le Mans-Tours ». Les voyageurs interrégionaux devront donc désormais emprunter une navette depuis le centre de Tours pour rejoindre Saint-Pierre-des-Corps.

Lire aussi : EN IMAGES. Découvrez les futurs trains normands, au cœur de la « bataille du rail » d’Hervé Morin

Des mobilisations dans les gares normandes

Ces changements vont évidemment impliquer des modifications de la grille des horaires. « Une communication officielle en direction des voyageurs sera lancée dans le courant de l’été afin de leur permettre de s’organiser avant le changement d’horaire qui aura lieu en décembre », précise la Région Normandie.

Qu’à cela ne tienne, malgré les réponses d’Hervé Morin, les usagers et les syndicats des cheminots ont prévu de se rassembler, jeudi 4 juillet 2019, à 7h30 en gare d’Argentan, à 9h30 en gare de Caen, à 14h15 en gare du Mans et à 16h30 en gare d’Alençon. « Nous allons distribuer des tracts et alerter les voyageurs sur la situation », informe David Cardin.

La nouvelle grille horaire doit changer le 11 décembre 2019, « nous avons encore un peu temps pour organiser la mobilisation », conclut David Cardin.

Lire aussi : Près de Rouen, le nouveau centre de maintenance pour les trains normands sera opérationnel dès 2019

En 2019, il n'y aura plus de trains entre les deux métropoles régionales de Caen et Rennes. A la place, la Région a préféré la mise en place d'un Caen-Granville et d'un Rennes-Granville.


 

Et pendant ce temps, les nouvelles rames des grandes lignes normandes ont récemment été aperçues en rodage dans une gare d'Anjou (Angers Saint-Laud) par l'un de nos fidèles lecteurs:

Quelques images:

OMNEO TER normand (1)

OMNEO TER normand (2)

OMNEO TER normand (4)

Mise en oeuvre d'un NEW DOMESDAY BOOK numérique en Normandie

$
0
0

La Normandie réunifiée a devant elle un énorme enjeu qui consiste à mieux se connaître elle-même que cela soit du point de vue des citoyens, acteurs et décideurs de la société civile régionale que de celui des élus et autres grands décideurs institutionnels car il ne s'agit pas seulement de recoller la carte postale normande qui fut, hélas, si longtemps, trop longtemps déchirée en deux. Il s'agit surtout de reconstruire un espace vécu normand qui autorise et stimule la reconquête de soi:la normandisation des Normands, voilà l'enjeu, un enjeu qui ne consiste pas à devoir nous affubler, toutes et tous, d'un casque viking mais de faire l'effort de curiosité indispensable pour la Normandie et les Normands afin d'être plus forts, plus actifs, plus heureux ensemble.

Et l'un des enjeux concrets sinon pratiques est de constituer une maîtrise normande des données numériques normandes: d'où l'idée de créer un "datalab" normand ne serait-ce que pour échapper à l'écrasante domination des GAFAM américains dans un domaine sensible en terme de libertés fondamentales et de souveraineté collective...

domesday-book

Ce projet de "datalalb" nous avons pris le parti délibéré de le renommer en "New Domesday book" car c'est la version numérique au XXIe siècle de l'extraordinaire enquête des données sur la société civile anglaise qui fut ordonnée par Guillaume Le Conquérant en 1086 afin de permettre la levée de l'impôt la plus juste et la plus incontestable possible...

https://actu.fr/sciences-technologie/un-big-data-normandie-risque-nos-donnees-numeriques-personnelles_25685668.html

Un big data en Normandie : un risque pour nos données numériques personnelles ?

La Région Normandie met en place un Datalab, un laboratoire de données numériques qui rassemble partenaires privés et publics. Y-a-t-il un risque pour nos données personnelles ?

Lors de l’assemblée plénière de la Région Normandie, lundi 24 juin 2019, les élus ont adopté la mise en place d’un Datalab normand. Quèsaco ?

« L’idée est de proposer un laboratoire de données qui rassemble des partenaires privés et publics, des entreprises innovantes, des laboratoires de recherche, des collectivités, dans un cadre sécurisé, éthique et confidentiel », précise la Région Normandie.

Rassembler la connaissance

Hervé Morin, le président de Région, l’explique simplement :

Que ce soient les collectivités ou les entreprises, de nombreuses études sont réalisées sur de nombreux sujets. Il serait intéressant de mettre en commun toutes ces connaissances. Ces données que chacun produit sont aujourd’hui hébergées dans des endroits différents et ne sont pas toujours accessibles.

Les acteurs de la région, publics et privés, pourront ainsi exploiter ces données à des fins « d’analyse, d’amélioration de processus de production, de la relation avec des clients, d’évaluation ou de prospective », explique la Région Normandie dans un communiqué.

Lire aussi : Polémique. Saviez-vous que votre téléphone portable est tracé dans les gares de Normandie ?

L’exemple de traitement proposé lors du lancement du Datalab est celui de la société ATMO qui relève des données météo au niveau local. « Cette société a typiquement besoin de tous les outils modernes de l’Intelligence artificielle (IA° et du « Big data ») pour tirer tous les enseignements nécessaire à l’analyse en particulier dans un contexte de réchauffement climatique », expliquent les services de la Région Normandie.

Une belle idée qui a cependant soulevé des inquiétudes dans l’hémicycle régional. « Comment comptez-vous protéger les données de nos concitoyens, et leur garantir le droit de consultation et de suppression des informations qui les concernent ou qu’ils auront transmises, notamment quand elles auront été transformées ? », a demandé Laëtitia Sanchez, la présidente du groupe Normandie Ecologie EELV, lors de l’assemblée plénière.

Des risques pour nos données personnelles ?

L’élue écologiste pose plusieurs questions : « Quelles sont les garanties que les données ne seront pas captées ou revendues à l’insu des citoyens ? »

Et en cas de revente de leurs données, « nos concitoyens seront-ils informés de l’utilisation qui est faite de leurs données, et seront-ils rémunérés ? Pourront-ils s’opposer à la vente de leurs données ? »

Lire aussi : Avec un 2e data center, Orange joue ses cartes en Normandie dans la guerre du numérique

« Le Datalab n’est pas une place de marché»

Face à ces questionnements, la Région Normandie a tenu à préciser l’objet du Datalab :

Le Datalab n’est pas une place de marché des données et encore moins des données des citoyens. Ainsi, les entreprises ne seront pas amenées au travers de ce projet à acheter des données. Ce sont leur propres données qui feront l’objet de traitement.

Chaque utilisateur du Datalab devra respecter « le règlement général de protection des données (RGPD) garantissant les données personnelles et le vie privée, mais aussi la loi pour une république numérique dite loi Lemaire qui incite au partage, à l’ouverture des données d’intérêt général (open data) », rappelle la Région Normandie.

Enfin, la Région assure que le Datalab Normandie se dotera d’un comité d’éthique qui traitera ces questions nouvelles relatives à la protection des données, notamment.

Lire aussi : Une petite ville du Calvados à la pointe du numérique : site internet, application mobile, données…

Hervé MORIN auditionnéà l'Assemblée Nationale sur la question régionale

$
0
0

Mercredi 3 juillet 2019, Hervé Morin était auditionné en tant que président de l'association des régions de France par une commission parlementaire de l'Assemblée Nationale qui prépare un rapport devant faire le bilan de la mise en oeuvre de la loi NOTRe de 2015.

Hervé Morin n'a pas manqué dans son propos de souligner que ce bilan était fortement contrasté même si cette loi a permis de faire progresser de façon notable le pouvoir régional dans une France qui reste foncièrement jacobine, donc centralisée depuis Paris.

Parmi ces éléments contrastés relevés par Hervé Morin,  la cohérence géographique et humaine du nouveau découpage régional continue de poser des problèmes: c'est clair, il y a des régions qui marchent et des régions qui ne fonctionnent pas bien...

Inutile de dire que le président normand pensait forcément à la Normandie pour évoquer ce qui fonctionne pour la bonne et simple raison que la Normandie est, de fait, la seule vraie région de France sur la carte (avec la Corse) puisque se trouvent associées en Normandie, par une superposition évidente, la région de la raison (le conseil régional) et la région du coeur (la province géo-historique).

Au point que l'on pourrait dire aussi que le cas d'école de la fusion normande qui semble évident pour les Normands fait, hélas, le malheur des Alsaciens, , des Lorrains, des Champenois, des Picards, des Auvergnats, des Dauphinois, des Basques, des Limougeots, des Poitevins, etc...

Car fusionner deux ex-régions voisines ne pouvait marcher que pour la Normandie!

Voir la captation video de l'intervention d'Hervé Morin devant les députés de la commission:

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7916213_5d1c906533694.delegation-aux-collectivites-territoriales--audition-des-regions-de-france-3-juillet-2019


 

En 2015, nous avions proposé le découpage régional suivant et que nous avions fait connaître au président des régions de France de l'époque...

77356725_o

Nous sommes persuadés que la géographie territoriale française va encore évoluer soit à l'échelle régionaleavec la probable disparition de la région "Grand Est"qui ne fonctionne pas (l'Alsace, collectivité territoriale unique en 2022 comme actuellement la Corse demandera très certainement à quitter la région "Grand Est") soit, plus sûrement, à l'échelle infra-régionale dans des néo-machins régionaux trop grands: l'évidence géo-historique provinciale sous-jacente va émerger au niveau départementalà l'occasion de fusions départementales qui permettront de retrouver une cohérence provinciale au sein des grandes régions: la Savoie (Savoie et Haute-Savoie), le Maine (Mayenne-Sarthe), le Berry (Indre- Cher), le Dauphiné (Drôme, Isère, Hautes-Alpes),  Le Quercy ( Lot -Tarn et Garonne), la Gascogne (Landes- Gers) pourraient réapparaître sur la carte de France...

Mais là encore, le découpage régional actuel s'oppose à l'évidence géo-historique provinciale: pour refaire le Dauphiné ou la Gascogne par fusion départementale au sein d'une grande région, il faudrait changer les frontières des régions concernées. La réunification du Dauphiné (on y pense en ce moment du côté de Grenoble et de Briançon) nécessiterait que le département des Hautes-Alpes vote sa sécession d'avec une région "PACA" qui préfère se faire appeler "région Sud" faute de pouvoir être surtout la Provence...

https://www.la-croix.com/France/region-Paca-devient-Region-Sud-2017-12-16-1200899988

Cette question de remodeler la carte régionale non pas à partir des régions existantes mais des départements qui ont réussi à conserver la mémoire géo-historique française depuis 1790 a pourtant été abordée au plus haut niveau de l'Etat à l'occasion de l'élaboration de la loi NOTRe et si le Rouennais François Hollande n'a pas souhaité faire la réforme territoriale régionale au niveau départemental c'est à cause des... Bretons: Le Drian qui souhaitait la réunification de la seule Bretagne historique (avec le département de la Loire-atlantique prise sur la région Pays-de-la-Loire) a refusé le compromis proposé par F. Hollande et Auxiette (le président de la région PDL) consistant à créer une région Grand-Ouest qui aurait fonctionné comme une Bretagne réunifiée avec ses "marches" vendéennes et ligériennes.

Autant la fusion régionale normande pouvait aller de soi (au point de servir d'argument publicitaire pour vendre la réforme territoriale) autant la question  bretonne contribue à geler durablement la perspective pourtant nécessaire d'une nouvelle réforme territoriale régionale dans la France métropolitaine.

CAEN, le 4 juillet 2019: réunion de la commission permanente du Conseil Régional de Normandie

$
0
0

Le 4 juillet 2019, la commission permanente du Conseil Régional de Normandie se réunissait à Caen, en l'abbaye-aux-Dames, siège de notre région...

Caen--balade-contee-a-l-Abbaye-aux-Dames-Caen-la-mer-Tourisme---Les-Conteurs--Droits-reserves-Office-de-Tourisme---des-Congres--54342

Plus que jamais, la commission permanente du conseil régional de Normandie rend ses arbitrages financiers sur les sujets les plus stratégiques pour l'avenir de notre région, pour son rayonnement et pour l'avenir de sa jeunesse...

https://www.normandie.fr/commission-permanente-orientation-et-formation-0

https://www.normandie.fr/commission-permanente-developpement-economique-et-recherche


 

Soutien à la nouvelle école Fauchon

Les élus régionaux ont voté la cession des locaux appartenant à la Région à Fauchon, pour y installer un nouvel institut de formation aux métiers de la gastronomie en Normandie. Située dans un quartier dynamique près du centre de Rouen, l’école ouvrira ses portes en janvier 2021. L’institut, de plus de 5000m2, pourra accueillir jusqu’à 800 étudiants par an. Avec des diplômes spécifiques et adaptés à chaque métier, l’école proposera des CAP, CQP, Bachelor, Master et Exécutive Master en Boulangerie, Pâtisserie, Chocolaterie-Confiserie, Glacerie, Cuisine, Traiteur, Bar ou encore Service en salle.

 

-  Aide aux établissements d’enseignement publics et privés normands

Les élus régionaux ont décidé d’octroyer 303 621 euros à 15 lycées normands pour l’acquisition de matériel et de mobilier.

De plus, la Région Normandie se porte garantie d’emprunt au profit des établissements d’enseignement privé suivants :

  • Lycée Jean XXIII à Yvetot, intervention à hauteur de 528 500 euros en faveur d’un emprunt de 1,05 million d’euros,
  • Lycée Les Tourelles à Rouen, intervention à hauteur de 450 000 euros pour un emprunt de 900 000 euros,
  • MFR Condé sur Vire, intervention à hauteur de 600 000 euros en faveur d’un emprunt de 1,2 million d’euros
  • Lycée La Providence Sainte Thérèse à Rouen, intervention à hauteur de 4 millions d’euros en faveur d’un emprunt de 8 millions d’euros ;
  • Lycée Jean Paul II à Rouen, intervention à hauteur de 1,07 million d’euros en faveur d’un emprunt de 2,3 millions d’euros.

Ces soutiens en garantie vont favoriser la réalisation d’investissements immobiliers.

Enfin, au titre de la politique d’aide à l’investissement des lycées privés, près de 2,5 millions d’euros sont alloués à 34 établissements, favorisant un investissement global sur le territoire de 15,9 millions d’euros. Les MFR et lycées agricoles bénéficieront sur cette somme d’un soutien de 685 782 euros.

 

- 150 000 euros pour « L’Usin’Eure » d’Evreux (27)

La Région Normandie attribue une subvention de 150 000 euros à l’association Education et Formation, pour l’aide au fonctionnement de l’Ecole de Production « L’Usin’Eure » (métallurgie) à Evreux, qui dispense en 2019-2020 un CAP Conduite d’Installation de Production.

 

- « Pass Monde » : 415 440 euros pour soutenir la mobilité internationale des jeunes normands

Les élus régionaux ont décidé d’attribuer des aides individuelles pour un montant total de 415 440 euros à 535 jeunes au titre du dispositif « Pass Monde ».

 

-  Soutien à 12 nouveaux doctorants

La Région participe en 2019 au financement de 12 thèses de doctorants supplémentaires en 100% et de l’ajustement des sujets de 3 thèses présentées en 50% par la COMUE Normandie Université. Au total, la Région soutient 100 nouvelles thèses de doctorants sur le territoire normand (50 thèses à 100% et 50 thèses à 50%), confiées à la COMUE Normandie Université, à hauteur d’1,07 million d’euros.

 

-  Aide à l’enseignement supérieur

La Région attribue à la CCI Seine Mer Normandie une subvention de 2,33 millions d’euros pour les travaux d’extension des salles de cours de l’ESIGELEC.

La Région accompagne également l’Université le Havre Normandie dans ses travaux de rénovation énergétique, à hauteur de 2 millions d’euros. Ce projet doit permettre à terme d’améliorer l’efficacité lumineuse des différents locaux, en fonction de leur usage et de leur fréquence d’utilisation, d’améliorer le confort visuel des étudiants, professeurs et des visiteurs, et de développer sur un plus long terme la lisibilité des espaces public et réduire les consommations électriques liées à l’éclairage d’au moins 30%.

 

Développement économique 

Dans le cadre de sa politique en faveur du développement économique, la Région a décidé :

  • d’attribuer des prêts à taux nul pour un montant total de près d’1,1 million d’euros et des subventions pour un montant de 15 901euros à 12 entreprises normandes en situation de fragilité au titre du dispositif ARME (Anticipation Redressement Mutations Economiques);
  • d’accompagner, au titre du dispositif « Impulsion Développement », 18 entreprises normandes dans leurs projets de développement en leur attribuant 96 734 euros sous forme de subventions et 3,8 millions d’euros sous forme de prêt à taux zéro, permettant d’envisager la création de 161 emplois ;
  • d’octroyer  100 subventions pour un montant total de 655 822 euros au titre du dispositif « Coup de Pouce »,  permettant de soutenir la création et la reprise de TPE de moins de 10 salariés ;
  • de soutenir 5 projets de reprise de commerces normands à travers le prêt d’honneur « Défi Normandie »  pour un montant total de 62 000 euros ;
  • de favoriser le recrutement pour deux entreprises normandes à travers le financement de formations pour un montant total de 25 092euros au titre du dispositif « Une Formation, Un Emploi » ;
  • d’accompagner 9 projets d’économie sociale et solidaire pour un montant total de 98 237 euros ;
  • d’encourager le développement du véhicule autonome à Rouen à hauteur d’1,14 million d’euros.

 

Recherche

La Région Normandie finance à hauteur de plus de 8,2 millions d’euros les plate-formes de recherche d’excellence normande suivantes :

  • PRMN – « Pôle Régional de Modélisation Numérique – IA - 2019 », portée par le CRIANN ;
  • TOFU-RENADIAG – « Tracking of ultrafast phenomena Spectroscopie et imagerie ultrarapide pour les écoulements réactifs et complexes », portée par l’Université de Rouen Normandie ;
  • CATHY – « Catalyse et Hydrogène, observation in-situ à l'échelle atomique des réactions », portée par l’Université de Rouen Normandie ;
  • FORGEADDITIVE – « Fabrication additive pour pièces complexes frittées hautes performances », portée par l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Caen (ENSICAEN) ;
  • HYDROMAR – « Plateforme d'hydrodynamique marine expérimentale », portée par l’Université le Havre Normandie ;
  • PLATIN – « Plateau d’Isotopie de Normandie », portée par l’INRA ;
  • DILEMI – « Déploiement d’ICORE par L’acquisition d’Équipements Mutualisés Innovants », porté par l’Université de Caen Normandie ;
  • SL-NMR – « Mise à jour du parc de spectromètre RMN Normand : Acquisition d’un spectromètre RMN Solide Liquide », porté par l’Université de Rouen Normandie ;
  • SPECKLE – « Acquisition de Système d'imagerie de contraste Speckle », porté par l’Université de Caen Normandie ;
  • 7D MICROSCOPY – « Microscopie de fluorescence et de haute résolution à 7 dimensions », porté par l’Université de Rouen Normandie ;
  • MAGIES – « iMAGerIE pour la Santé», porté par l’Université de Caen Normandie ;
  • CIREVE, Centre interdisciplinaire de réalité virtuelle, porté par l’Université de Caen Normandie,
  • CPER Manche 2021 volet 4 – « Qualité des ressources marines », porté par l’Université de Caen Normandie
  • OLA – « Observation long terme de l'aquifère de la craie », porté par l’Université de Rouen Normandie
  • CPER ProSIMS – « Profilage chimique et isotopique en profondeur par TOF-SIMS », porté par l’École nationale supérieure d'ingénieurs de Caen ;
  • CPER E2S2 – « Equipements Expérimentaux pour SPIRAL2 », porté par le Grand Accélérateur National d’Ions Lourds ;

 

Commentaire de Florestan:

On notera avec intérêt que la délibération portant sur le futur EPCC du Fond régional d'art contemporain de Normandie, initialement à l'ordre du jour de cette commission permanente a, semble-t-il, été retiré de la liste des dossiers examinés: on s'en réjouira! Car nous tenons beaucoup à cette affaire du FRAC Normandie en ce sens que l'appellation "Normandie" n'est pas seulement une étiquette apposée sur un contenant. Ce dossier symbolique et culturel essentiel mérite qu'on lui consacre un temps de réflexion supplémentaire...


RENATIONALISER LES AUTOROUTES ? Un député de la République en Marche fait du stop...

$
0
0

Personne n'est dupe!

Face à l'union sacrée de toutes les oppositions et au succès de la signature pour un référendum d'initiative partagéà l'encontre du projet de privatisation des aéroports de Paris, il fallait ouvrir dès que possible un contre-feu: c'est ainsi qu'un député de la République en Marche propose de créer une société publique détenue à 100% par l'Etat pour reprendre la suite des autoroutes actuellement concédées jusqu'aux années 2030 à des grands groupes privés du BTP qui se gobergent sur le dos des automobilistes contribuables. Il s'agit de financer les investissements dans les infrastructures de transport au moment où la loi sur les mobilités du quotidien (semble-t-il appréciée par les Français d'un panel de sondage) n'est toujours pas financée, au moment où un rapport parlementaire vient de nous révéler l'état inquiétant des viaducs et ponts routiers en France...

On notera aussi que ce ballon d'essai lâché par un député de la majorité et bruyamment apprécié par l'Elysée vient après un autre d'un genre radicalement différent, puisqu'un autre député de la même majorité proposait un projet d'amendement visant àouvrir le droit à la concession des autoroutes et voies rapides encore gratuites situées dans le prolongement d'une autoroute payante: le "et en même temps" commence à donner le tournis!

En attendant, la sangsue aux Normands continue de nous sucer le sang au coeur même de notre région car pour fuir en Bretagne le week-end, c'est gratuit mais pour vivre et travailler en Normandie, c'est payant!

IMG_4048-854x641

Piqûre de rappel pour celles et ceux qui auraient oublié: blocage du péage de Dozulé par les motards normands en GJ à l'automne 2018...


 

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/un-depute-lrem-veut-renationaliser-les-autoroutes-20190707

Un député LREM veut renationaliser les autoroutes

LE SCAN POLITIQUE - Jean-Baptiste Djebbari, député LREM spécialiste des transports, propose de créer une société publique qui gèrerait les autoroutes à la fin des concessions dans les années 2030 et pourrait dès 2020 emprunter 600 millions d’euros par an grâce aux bénéfices futurs.

Privatiser ADP et... en même temps renationaliser les autoroutes... Ou l’art d’allumer un contre-feu politique à l’égard de ceux qui sont vent debout contre la privatisation d’ADP tout en tentant de faire entrer par anticipation de l’argent dans les caisses de l’État. Jean-Baptiste Djebbari, député LREM de Haute-Vienne, ancien pilote de ligne et passionné par les questions de Transports, ne manque pas d’imagination.

» LIRE AUSSI - Privatisation d’ADP: les nuages s’amoncellent pour le projet de l’exécutif

À l’heure où le PS, la France Insoumise et Les Républicains s’unissent pour boycotter la privatisation d’ADP, celui qui fut rapporteur du projet de loi de la SNCF a bien compris qu’une renationalisation des autoroutes pourrait être populaire dans une opinion publique qui ne porte pas les concessionnaires dans son cœur. «Nos concitoyens ont le sentiment que les sociétés d’autoroute se goinfrent sur leur dos», assure le parlementaire.

Un trou de 500 millions d’euros dans le budget

Son idée a tout d’un montage financier un peu diabolique. Elle aurait été jugée «pas con» par le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, pas insensible à l’idée de renverser l’image de président trop libéral qui colle à Emmanuel Macron. Vraisemblablement pas insensible non plus au fait que le projet de loi d’orientation des mobilités voté le 18 juin dernier et qui doit passer en commission mixte paritaire le 10 juillet, ne soit toujours pas financé. Concrètement, il manque 500 millions d’euros par an à l’État pour réaliser tous les engagements prévus dans ce texte.

Pour y remédier, Jean-Baptiste Djebbari propose de créer une société anonyme à capitaux 100 % publics, qui serait chargée d’exploiter les autoroutes pour le compte de l’État à la fin des concessions en 2032 pour les premières puis en 2036 pour les autres comme ASF qui gère l’autoroute A20 et l’autoroute A9. Bien sûr, c’est loin...

Mais cette société supposée percevoir à terme les recettes des péages pourrait -puisqu’elle sera dotée de revenus futures- emprunter. «On pourrait lever de la dette dès 2020» assure le député qui a fait ses comptes: avec deux milliards d’euros d’excédent brut d’exploitation, cette entreprise pourrait emprunter jusqu’à 600 millions d’euros par an. Le but? Financer des infrastructures de transports dont les territoires ont besoin. Ces fameux territoires avec lesquels là encore le président de la République connaît quelques frictions.

La société prêterait donc de l’argent aux régions qui, en retour, paieraient une location pour les concessions détenues par l’État. Elles pourraient lever un impôt supplémentaire (taxe sur les bureaux, écotaxe régionale…) si elles le souhaitaient pour financer de nouveaux projets. Une façon d’essayer de se rabibocher avec les élus régionaux dont les élections auront lieu en 2021.

Une idée loin de faire l’unanimité

Pour l’instant, ce montage en est au stade de projet. Il se murmure que cette idée ne fait pas l’unanimité au gouvernement. Par exemple, la ministre des Transports, Elisabeth Borne, n’y serait pas favorable. LREM n’a pas encore pris de position sur le sujet. Quant aux sociétés d’autoroute pour qui cela signifierait la fin de leur business à terme, elles y seront forcément fortement opposées.

Si cette SA voyait le jour, on peut se demander ce que deviendraient les démarches des concessionnaires d’autoroute pour moderniser leur réseau. Par exemple le passage au péage sans barrière envisagé fin 2021-2022 sur l’A13, l’autoroute de Normandie, par Sanef. En effet, les opérateurs d’autoroute ne conçoivent pas de se lancer dans ces chantiers coûteux (une centaine de millions d’euros rien que pour l’A 13) sans un allongement de la durée de la concession. De même que deviendrait l’idée étudiée par le gouvernement de confier l’exploitation de certaines routes nationales par les sociétés d’autoroutes moyennant aussi un allongement des concessions?

«Tout cela serait possible dans le cadre d’une SA, glisse Jean-Baptiste Djebbari. Les concessionnaires deviendraient alors les prestataires de cette société. Nous allons défricher tous ces sujets cet été.» Rendez-vous en septembre pour savoir si le gouvernement s’approprie ce projet de renationaliser les autoroutes.

» VOIR AUSSI - Autoroute: «Pour les automobilistes, les concessions sont une trahison du service public»

MUNICIPALES à ROUEN en 2020: Les Macronistes peuvent attaquer la métropole et la mairie avec un transpalette, la voie est libre!

$
0
0

BILLET de Florestan:

La Fabiusie rouennaise est arrivée au stade ultime de sa décomposition: alors que Frédéric Sanchez, l'élu socialiste du Petit-Quevilly et actuel président de la métropole de Rouen aspire à redevenir diplomate, en l'occurrence être nommé au consulat général de France de Québec (il peut embarquer depuis un quai de Seine et filer à l'anglaise au ras-de-l'eau sans exiger l'élévation dans les airs du tablier du pont Flaubert car les grands voiliers rouennais en partance pour la Nouvelle-France n'existent plus...), on vient d'apprendre que Laurent Bonnaterre, pure créature du système Fabius, ne souhaite pas prendre la suite comme nous l'annonçait pourtant, depuis des mois, la chronique locale.

laurent-bonnaterre-rouen-office-tourisme-854x569

Sur un réseau social bien connu, ledit Bonnaterre s'est épanché et nous a gazouillé ceci:

Laurent Bonnaterre 1

Laurent bonnaterre 2

Laurent Bonnaterre 3

Laurent Bonnaterre 4

Laurent Bonnaterre 5


 Commentaire de Florestan:

Sanchez part outre-atlantique, Robert part en retraite et Bonnaterre ne veut pas y aller.La voie est donc libre pour Jean-Louis Louvel, le fringant patron "roi de la palette", déjà président de Rouen Normandy Invest, déjà adoubé par François Bayrou et qui n'a jamais fait mystère de ses sympathies normandes ni de ses bonnes relations avec Hervé Morin, le président de région devenu, de fait, le premier partenaire financier public de l'avenir de la métropole de Rouen...

5774f6481f21c

La Fabiusie rouennaise est donc morte: on ne la pleurera pas car la transformation de Rouen en fief partisan quasi clanique, des années durant (que cela soit avec Fabius ou avec Lecanuet autrefois) a fait oublier l'essentiel. La ville deRouen qui n'avait pas été choisie par l'Etat central jacobino-parisien gaulliste aménageur et planificateur des années 1960 pour être la métropole régionale d''équilibre du Nord-Ouest, n'est toujours pas une vraie métropole régionale...dumoins dans la tête des élus qui prétendent ou qui ont prétendu présider à des destinées rouennaises qui ne peuvent qu'être normandes.

Les élus rouennais sont comme les autres: ils sont localistes!

Rouanno-rouennais. Sauf que Rouen se trouve depuis plus d'un bon millénaire au carrefour d'une géopolitique exigeante sinon difficile qui ne souffre pas que l'on s'y vautre, comme ailleurs, dans le localisme tranquille et confortable:

Rouen, ville encore portuaire et maritime, est assise sur la Seine, le grand fleuve français àéquidistance entre Paris, la capitale, la mégalopole-monde et la mer: faire du localisme à moins d'une heure de bagnole de la Capitale c'est déjàêtre une banlieue. C'est capituler!

Quand un élu rouennais d'importance aura enfin compris cette évidence, Rouen pourra enfin renouer avec son grand passé en se donnant un avenir qui ne peut que se déployer largement sur les deux rives... normandes de la Seine car un localisme rouennais, ras-la-casquette d'un patron de batellerie plutôt tournée vers l'amont plutôt que vers l'aval, a un autre effet redoutable: l'effet corridor séquanien, autrement dit, l'effet "Axe Seine".

Concrètement, l'élu rouenno-rouennais quand il lève enfin le nez et les yeux, c'est pour regarder vers... Paris.

Triste constat que nous espérons provisoire: nous ne demandons qu'à pouvoir changer d'avis dès que possible car il en va de l'avenir même de Rouen et de la Normandie!

Guide Michelin: le musée des Beaux arts de Rouen vaut le détour sinon le voyage...

$
0
0

C'est une vraie reconnaissance pour le musée des Beaux arts de Rouen et au delà pour la destination culturelle normande: le guide Michelin recommande de faire le détour pour une visite approfondie des collections permanentes du Musée des Beaux Arts de Rouen (estimée à 3heures...)

Le festival Normandie Impressionniste a fait connaître au grand public mais aussi au public prescripteur médiatique parisien la richesse des musées de notre région, à commencer par les musées des beaux arts de Rouen (collection de peinture généraliste et plutôt équilibrée quant aux styles et périodes), de Caen (une belle collection essentiellement classique et baroque) et du Havre (une collection centrée sur la peinture impressioniste et le XXe siècle: la plus riche de France après celle du musée d'Orsay à Paris). Ces grandes collections publiques de peintures avaient été heureusement mises à l'abri pendant la Seconde Guerre Mondiale: les musées normands ont donc été détruits pendant les bombardements, à l'exception notable de celui de Rouen, mais pas les collections publiques.

En revanche, certaines collections privées de peintures et d'objets d'art autrefois magnifiques et précieuses ont, hélas, disparues sous les bombes de 1944 lorsqu'elles se trouvaient encore dans les châteaux qui les abritaient: c'est ainsi que partirent en fumée la superbe collection du château de Thury-Harcourt ou celle non moins magnifique de la grande galerie du château de Torigni, incendié en 1944.

des-oeuvres-dart-ont-peri-dans-lincendie-du-chateau

https://www.ouest-france.fr/normandie/torigni-sur-vire-50160/des-oeuvres-dart-ont-peri-dans-lincendie-du-chateau-2614585

Avant la guerre, le château des Matignon abritait de nombreuses oeuvres d'art qui ont disparu dans l'incendie du 12 juin 1944.

« Les oeuvres d'art ne se remplacent pas. Celles que contenait le château historique de la famille des Matignon et dont chaque Torignais pouvait se dire quelque peu propriétaire, ont été totalement anéanties », lit-on dans le livret Torigni-sur-Vire victime de la guerre, édité après la guerre et dressant un inventaire de ces pertes : six grandes tapisseries anciennes de Bruxelles sur l'histoire d'Esnée ; onze grands tableaux de Claude Vignon relatant les fastes glorieux des Matignon ; de nombreux portraits de cette illustre famille ; les lambris sculptés et peints de la grande galerie et de la chapelle ; la collection des oeuvres du sculpteur Le Duc ; les archives municipales ; la bibliothèque et ses manuscrits.

« Du château qui abritait ces trésors et leur servait d'écrin, il ne reste plus que les murs calcinés aux ouvertures béantes. L'horloge est encore là, arrêtée à 11 h 12 mn, pour rappeler l'heure du cataclysme. »

Le château de Thury-Harcourt avant 1944: un écrin qui abritait l'une des plus belles collections d'oeuvres d'art du XVIIIe siècle de notre région... A jamais disparue!

normal

 

8016658088_5d19e15133_b

http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-32624.html


 

Des musées dans de plus petites villes normandes offrent parfois, souvent, de très belles surprises:

Le musée de Honfleur nous donne à voir les plus belles études de ciel de Boudin, celles qui avaient fait rêver Baudelaire...

cRy09vc56ta71fH9ua6vGx59g74

A Dieppe, le château-musée recèle le trésor des ivoiriers ainsi qu'une belle collection de peintres impressionnistes et post-impressionnistes.

78813265_o

A Evreux, dans l'ancienne résidence des évêques, le musée regorge d'objets archéologiques de l'antiquité romaine...

Cheval_gallo-romain_Musée_d'Evreux_2129

A Pont-Audemer, le musée est l'ancienne maison d'un érudit local collectionneur d'art et bibliophile: Alfred Canel

https://www.ville-pont-audemer.fr/culture/musee-alfred-canel/les-collections/

220px-Alfred_canel

A Flers, le château-musée cache une étonnante et eclectique collection de peinture rassemblée par un amateur local éclairé: on peut, par exemple, y admirer un très beau Courbet...

PCUNOR061FS00070_1

A Cherbourg, le musée Thomas Henry nous offre une très belle collection dans une présentation qui vient d'être renouvelée avec les superbes natures mortes de Guillaume Fouace et quelques chef-d'oeuvre de Jean-François Millet.

1338380660514258

A Coutances, le musée local nous fait découvrir les oeuvres pleine de délicatesse de Jacques Simon:

PA030500-3

A Granville, le musée d'art moderne Richard Anacréon, constituéà partir de la collection d'un amateur d'art, nous offre une belle découverte: le peintre "nabi" Maurice Denis.

maurice-denis-un-artiste-aux-multiples-facettes

A Avranches, enfin, le Scriptorial et la bibliothèque municipale conservent et exposent l'extraordinaire collection unique au monde de quelques 300 manuscrits médiévaux de l'ancienne abbaye du Mont-Saint-Michel:

image_ecole_avranches_2016_-_sm

 


 Rouen : le musée des Beaux Arts “vaut le voyage” pour le Guide Vert Michelin

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/rouen-musee-beaux-arts-vaut-voyage-guide-vert-michelin-1695854.html

ORNAVIK à Hérouville-Saint-Clair: grandes fêtes Vikings les 19, 20 et 21 juillet 2019

$
0
0

Ornavik, le parc archéologique dédiéà la très riche et passionnante histoire médiévale de la Normandie, situéà Hérouville-Saint-Clair, au Nord de Caen au bord du canal de Caen à la Mer confirme son succès auprès du grand public:

L'acclimatation en France et en Normandie de la démarche d'histoire publique déjà courante dans les pays anglo-saxons et scandinaves consistant à proposer une éducation populaire de qualité au patrimoine historique par l'intermédiaire de l'archéologie expérimentale de reconstitution matérielle est particulièrement réussie à Ornavik qui n'est pas un parc d'attractions mais un lieu permettant une authentique plongée dans les siècles pour remonter à la période de fondation de notre Normandie millénaire...

ornavik

Sophie GAUGAIN salue les performances du PROJET NORMAND: l'Etoile de Normandie aussi!

$
0
0

Non sans plaisir, nous relayons le message suivant... Les bonnes nouvelles sont toujours rares dans l'actualité!

Mais quand il s'agit de bonnes nouvelles normandes, il ne faut pas rechigner à s'en faire l'écho, bien au contraire!

La dernière édition de la lettre d'informations (juillet 2019) diffusée par Sophie Gaugain, maire de Dozulé (Calvados) et première vice-présidente du conseil régional de Normandie nous a été transmise: on y trouvera un bilan exhaustif des politiques publiques normandes mises en oeuvre depuis trois ans dans le domaine déterminant du développement économique régional: la stratégie d'une intelligence économique du  territoire très active et volontariste au service de l'emploi des Normands se révèle être très positive.

Est donc confirmée la bonne nouvelle qui devrait parvenir à toutes les oreilles normandes: la politique menée par le conseil régional de Normandie contribue de façon décisive à la construction d'un BOUCLIER SOCIAL NORMAND.

http://2dmf7.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/-TzbiPJq6waXiQq1VHRL6BDMof3XYtCJBw5VnXJIgs2U3hmCPSpmwpn3woRp4OLpE6jlDaP-cQ309ZU95YAdSSeN2VgP4jzCRSsoFw6C73NVVg

sophiegaugain1

sophiegaugain2

sophiegaugain3

sophiegaugain4

sophiegaugain5

sophiegaugain6

sophiegaugain7

sophiegaugain8

 

sophiegaugain9

Viewing all 5995 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>