Quantcast
Channel: L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Viewing all articles
Browse latest Browse all 5995

POUR NE PAS LAISSER LA NORMANDIE AUX BRETONS DE OUEST-FRANCE, IL FAUT SAUVER PARIS-NORMANDIE!!!

$
0
0

Nous venons de l'apprendre et c'est une nouvelle très inquiétante pour l'avenir du reflet médiatique normand...  La situation financière de la Société Normande d'Impression et de Communication (SNIC) qui édite les différents titres de presse quotidienne du groupe Paris Normandie est particulièrement délicate puisqu'on évoque la possibilité d'une cessation de paiement du groupe en avril prochain.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/rouen/le-journal-paris-normandie-en-cessation-de-paiement-le-1er-avril-960731.html

http://www.filfax.com/actu/2016/03/25/paris-normandie-va-se-declarer-en-cessation-de-paiement/

Afficher l'image d'origine

Ce n'est pas la première fois que le quotidien normand de Rouen Paris-Normandie connaît des difficultés financières puisque la gestion du titre dans le cadre du groupe Hersant jusqu'aux années 2010 n'a été que celle d'un lent et long déclin d'un titre qui, autrefois, avait des rédactions à Caen, Honfleur et Mantes la Jolie avant d'être confiné sur les deux seuls départements haut-normands pour mieux sombrer dans la tentation localiste de la proximité:

Ce renoncement au reflet médiatique régional normand de Paris-Normandie est symbolique du renoncement même à la Normandie qui a caractérisé pendant les 40 dernières années de division administrative, l'ensemble des territoires normands, nous précipitant collectivement dans le déclin.

La reprise en main de 2012 par les journalistes de Xavier Ellie et Daniel Huertas puis la réunification historique de la Normandie avec la nécessaire reconquête d'un espace médiatique normand homogène (notamment par des moyens multi-médias plus performants offrant une couverture normande complète), étaient et demeurent les seuls perspectives qui pourraient permettre la survie du quotidien rouennais dont la disparition si elle devait être effective, serait un symbole plutôt catastrophique pour la ville de Rouen qui tente, depuis l'octroi de son statut de métropole et depuis la renaissance de l'unité normande, d'enrayer le déclin séculaire de son rayonnement.

N'oublions pas que la Nature a horreur du vide car le quotidien ligéro-breton Ouest-France baséà Rennes a déjà racheté, via sa filiale spécialisée"Publihebdos", 28 des 30 hebdomadaires locaux normands (seuls résistent le Courrier cauchois et le groupe La Manche Libre -Tendance Ouest), est aussi présent sur Internet avec son "pur player" tout info "Normandie Actu" et tente, depuis décembre 2015, de diffuser deux éditions quotidiennes papier au Havre et à Rouen...

Avec, dans les articles de ce quotidien essentiellement étranger à la Normandie, la diffusion du reflet régional d'une région voisine, une absence quasi militante, au nom d'une pseudo objectivité dont les règles ne s'appliquent plus outre-Couesnon, de toute empathie pour la Normandie en tant que telle. Mais surtout, avec la diffusion de Ouest-France sur les cinq départements normands, la volonté d'offrir la renaissance d'un espace médiatique régional normand... aux annonceurs bretons et ligériens.

Pour la question élémentaire et essentielle de garantir le pluralisme démocratique quant au traitement de l'information normande dont nous faisons ici l'expérience quotidienne, mais aussi pour une question d'intelligence territoriale vitale pour l'avenir même de la Normandie...

 

IL FAUT SAUVER PARIS-NORMANDIE!

Le seul quotidien régional normand indépendant que l'on peut trouver aussi au kiosque de la gare SNCF de Caen depuis janvier 2016


 

Le journal Paris Normandie en cessation de paiement le 1er avril ?

La société normande d'information et de communication (SNIC), groupe de presse dont le principal titre est Paris Normandie, a l'intention de faire une déclaration de cessation de paiements le 1er avril, a-t-on appris vendredi de source syndicale.

  • Avec l'AFP
  • Publié le 25/03/2016 | 19:14, mis à jour le 25/03/2016 | 20:01

 Résultat de recherche d'images pour "paris normandie cessation de paiement"

Cette annonce a été faite au cours d'une réunion vendredi du comité d'entreprise du groupe par le directeur des publications et unique actionnaire, Xavier Ellie.


La direction n'avait pu être jointe par l'AFP vendredi en fin d'après-midi. 

Paris Normandie et les titres associés (Le Havre Libre, Le Havre Presse, Le Progrès de Fécamp) sont en difficulté financière en raison d'une baisse des ventes et des recettes publicitaires, d'investissements coûteux (nouvelle rotative en 2015) et d'une "trésorerie à plat", selon un communiqué du syndicat des journalistes SNJ.


Alors qu'un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) a été engagé pour le départ de 33 salariés (sur 218) de la SNIC et de 7 salariés de la régie publicitaire, d'un coût de 1,7 million d'euros, le groupe n'a pas l'argent pour le financer, poursuit le SNJ. 

Si certains créanciers, comme l'État, ont accepté un échelonnement des paiements (TVA, URSSAF),"les banques (...) ont, selon la direction, refusé la moindre souplesse pour passer le cap de ce PSE, alors que la région est prête à prendre jusqu'à 2 millions d'euros au capital mais pas avant l'été", indique le communiqué syndical, citant M. Ellie.

Le groupe de presse normand, à l'histoire sociale agitée, avait déjàété placé en redressement judiciaire en février 2012. Il va se retrouver devant le tribunal de commerce de Rouen qui va rechercher une solution.


"La direction espère que la mise en redressement de l'entreprise permettra de pérenniser l'activité (via une réorganisation, un portage des coûts du PSE, un adossement à des fonds propres)", ajoute le communiqué.

Les salaires de mars devraient être versés par l'Association pour la gestion du régime de Garantie des créances des Salariés (AGS), un organisme patronal. Depuis le début de l'année, Paris Normandie est de surcroît concurrencé par Ouest-France qui a étendu sa distribution à l'ex-Haute-Normandie (Seine-Maritime et Eure) du fait de la réunification de la Normandie. 

En août 2012, Paris Normandie et les titres associés avaient été rachetés au Groupe Hersant Médias (GMH) par Xavier Ellie, et Denis Huertas, anciens PDG respectifs du Progrès de Lyon et du Dauphiné Libéré (85 emplois supprimés sur 357 à l'époque). Créé en 1944 par des acteurs de la Résistance, Paris Normandie avait été acheté dans les années 70 par Robert Hersant. 


 

Commentaire de Florestan:

Si l'on en croît, la brève de l'AFP ci-dessus, la Région Normandie a été sollicitée pour contribuer au sauvetage financier de PN mais il faut attendre juin prochain pour que la future Agence de Développement de Normandie soit techniquement opérationnelle.

Faudrait-il envisager de solliciter financièrement les citoyens lecteurs de Normandie sur Internet? Si tel devait être le cas, l'Etoile de Normandie apportera tout son soutien  au dernier quotidien régional normand.

image006


Viewing all articles
Browse latest Browse all 5995

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>