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REFORME DU COLLEGE: Paris RIVE GAUCHE passe AVANT le PLOUKISTAN NORMAND OCCIDENTAL!

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Un désastre ne vient jamais seul...

Après avoir, sur décret, décidé d'abattre pour des raisons idéologiques le peu qui restait encore vaillamment debout dans ce château branlant et incertain qu'est devenu le collège unique, au nom de la sacrosainte égalité (l'enfer étant toujours pavé de bonnes intentions) en supprimant dans une table rase égalitariste, les cours spécifiques de  latin, grec, allemand, classes bilangues et autres dispositifs qui permettaient aux élèves intéressés, motivés et capables (quelle que soit leur condition sociale d'origine) d'accéder à la culture générale...

...La poupée qui dit oui faisant office de ministre de l'Education Nationale vient d'amorcer un rétropédalage partiel devant la mobilisation des professeurs d'allemand (dont était autrefois un certain Jean-Marc Ayrault) soutenus par des autorités allemandes plus qu'inquiètes sur le recul de l'influence de la culture allemande en France que cette réforme risque de provoquer...

Ne parlons même plus du latin et du grec malgré les héroïques mobilisations des professeurs qui veulent encore défendre au XXIe siècle ces vieilleries d'un autre âge que l'on appelait autrefois "Humanités": la mobilisation du Vatican semble moins efficace pour défendre l'enseignement du latin que celle de la République Fédérale Allemande pour tenter de sauver l'enseignement de l'allemand dans les collèges français.

Mais, aussi armées soient-elles, ce ne sont pas ces puissances étrangères qui ont partiellement fait reculer la ministre qui croit finalement s'en tirer à bon compte en annonçant le maintien de "70% des classes bilangues"...

On dira simplement que certains parents d'élèves des académies de Paris et de Versailles ont le bras plus long que d'autres et notamment bien plus long que ceux de l'académie de... Caen!

On dira que la réforme du collège risquait SURTOUT d'ébranler, dans ses fondations mêmes, les filières scolaires hypersélectives de la caste qui nous dirige depuis le 6ème ou le 7ème arrondissement de Paris, entre la rue St Jacques et les boulevards Saint Michel et Saint Germain:

 L'école maternelle "alsacienne", 102 rue Notre Dame des Champs, Paris VIeme... Parmi les heureux bambins, de nombreux fils et filles de ministres ou de hauts fonctionnaires.

Ecole maternelle "alsacienne", collège et lycée Henri IV, classes préparatoires des lycées Henri IV, Saint Louis ou de Janson de Sailly pour préparer le concours d'entrée de Sciences Politiques rue Saint Guillaume ou de l'Ecole Normale Supérieure rue d'Ulm ou de l'Ecole Polytechnique ou encore celui des Ponts et Chaussées à moins de faire les concours d'entrée et de sortie de l'Ecole Nationale d'Administration et espérer être classé"dans la botte" (les dix premiers de la promotion) qui donne le droit de choisir la crème de la crème de la haute administration de l'Etat (par exemple: l'inspection générale des finances...)

Afficher l'image d'origine

On dira ENFIN qu'il ne faut pas confondre République Française et Etat Jacobin!

Comme l'exemple vient toujours d'en haut, comme le poisson pourrit toujours par la tête, il est à craindre que le nouveau collège public pseudo républicain dévasté par des idéologues ayant mal digéré Pierre Bourdieu, ne soit définitivement abandonné par TOUS les parents d'élèves de France et pas seulement ceux et celles qui sont... ministres!

Et au lieu de renforcer l'attractivité et la qualité de l'école publique laïque gratuite et républicaine, cette réforme stupide va stimuler le marché des entrepreneurs en éducation du secteur privé (pas toujours très catholique d'ailleurs) qui va prospérer sur l'angoisse des parents qui voient s'effondrer sous leurs yeux la dernière grande institution nationale qui pouvait encore justifier notre volonté de vivre ensemble en France!

La scandaleuse réforme imposée par Najat Vallaud-Belkacem pourrait être en passe de réussir là où les extrémistes fanatiques, qui s'acharnent actuellement contre ce que représente la France, demeurent en échec car il semble que les djihadistes de Daesh ont le tort de prendre plus au sérieux ce que la France peut encore signifier qu'une ministre de la République officielle!

UNE FOIS DE PLUS...

PARIS RIVE GAUCHE PASSE AVANT LE PLOUKISTAN NORMAND... OCCIDENTAL !


 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/classes-bilangues-la-saignee-dans-l-academie-de-caen-et-pas-ailleurs-910543.html

Classes bilangues: la saignée dans l'académie de Caen et pas ailleurs!

L'annonce de leur quasi-suppression avait cristallisé l'opposition à la réforme du collège. Surprise, les classes bilangues sont maintenues à 100 % à Paris mais en Basse-Normandie, elles ne seront que 3 à la rentrée 2016! Unique en France !

 

 

L'annonce avait fait descendre les profs d'allemand dans la rue, outre-rhin, la décision avait même viréà la crise diplomatique avec Berlin. Devant une telle mobilisation, force est de constater qu'il y a eu rétropédalage, minireculade...sauf dans l'académie de Caen qui affiche une baisse de 95 % des classes bilangues alors que dans l'Hexagone, elles sont majoritairement maintenues.

Académie de Caen: l'académie du zèle? 

Les classes bilangues, dans lesquelles un élève de sixième apprend deux langues vivantes dès son arrivée au collège, seront donc trois à la rentrée prochaine dans l'académie de Caen. De quoi plaire à la ministre de l'Education Nationale Najat Vallaud-Belkacem qui avait d'abord tenté la suppression de ces classes jugées trop  "élististes". L'idée de sa réforme est de permettre à la place pour tous l’apprentissage de la seconde langue vivante un an plus tôt, dès la cinquième, à partir de la rentrée 2016, et non plus à partir de la quatrième comme c’est le cas aujourd’hui.

Dans l'académie de Caen, elles ne seront donc plus que 3 à la rentrée prochaine...Interrogé par nos soins, par la voix de son directeur de cabinet, le rectorat de Caen répond " Il faut surtout demander aux autres rectorats pourquoi ils n'ont pas appliqué la réforme"...Cette réponse, les professeurs d'allemands de l'académie l'ont au travers de la gorge tout comme les parents d'élèves:  " L'atmosphère est délétère, les collègues sont furieux et certains pensent mener des actions en justice en tant que parents d'élèves pour non-respect de l'égalité face à la loi. Rappelons que 0% des classes bilangues ont été supprimées à Paris alors que 95% le sont dans l'Académie de Caen. L'injustice saute aux yeux tant sur le plan moral que juridique"explique un enseignant d'allemand au lycée Charles-de-Gaulle de Caen.

Goethe dès le CP dans l'académie? 

Le rectorat n'explique pas vraiment le pourquoi de sa singularité. Et si les recteurs qui ont eu à appliquer cette réforme y avaient mis toute leur motivation? " Il ne s'agit pas de parler de telle ou telle personne", objecte-t-on au rectorat.  Difficile donc de déterminer le degré d'investissement de l'actuel recteur ou encore de son prédécesseur, Christophe Prochasson, devenu "le" Conseiller éducation auprès de François Hollande depuis...septembre 2015.

Le rectorat continue son explication en évoquant la situation "atypique de la région" quant à l'enseignement des langues vivantes en primaire. Ce sont les rectorats qui décident quelle langue vivante est apprise dans chacune des écoles primaires de son académie. Jusqu’ici, en France,  92% des primaires ont choisi l’anglais mais  " dans l'académie de Caen, c'était 99,8 % des élèves. La réforme, telle que nous avons choisi de l'appliquer, va permettre de proposer d'autres langues dès le primaire, l'allemand notamment". Haben Sie verstanden? Did you understand?


Commentaire de Florestan:

Comme d'habitude, les Bretons ont bien défendu leur bout de gras et il paraît légitime que les Alsaciens conservent leurs classes bilangues allemandes. Le total des académies franciliennes montre que certains parents-d'élèves le sont plus que d'autres...

En outre, le nouveau recteur de l'académie de Caen et coordinateur académique pour toute la Normandie n'a semble-t-il pas compris pourquoi le choix de l'allemand en LV2 avait été largement proposé dans son académie caennaise qui a sur son territoire... les plages du Débarquement de 1944!

Le scandale réside au rectorat de Caen avec, semble-t-il, un recteur particulièrement... zélé avec le rectum des Normands!

On attend donc la réaction et l'intervention d'Hervé Morin, président de la région Normandie pour que les intérêts normands soient défendus face aux manoeuvres d'un Etat jacobin d'autant plus dangereux qu'il est en perte de vitesse...

 

  • Voir aussi le communiqué du Mouvement Normand:

 

                                             LE SEMAINIER DU MOUVEMENT NORMAND

                                        Communique n° 234  -  Semaine 4  - Janvier 2016

 

             TOUS LES FRANÇAIS SONT EGAUX, MAIS IL Y EN A QUI SONT PLUS EGAUX QUE D’AUTRES !

 

                Une fois de plus la Normandie est sacrifiée à l’égalitarisme idéologique et au clientélisme servile. Sans doute s’y mêle – t – il un désir secret ou refoulé de certains milieux jacobins voulant rabaisser le caquet à ces Normands si glorieusement heureux de se retrouver enfin reconnus dans leur identité pleine et entière de région enfin cohérente, au renom international trop flatteur…

                La tentative ministérielle de diminuer le nombre des classes bilangues dans les collèges (avant de les éradiquer toutes sans doute) soulève l’indignation des professeurs de langues autres que l’anglais et des quelques parents d’élèves mis devant le fait accompli. Elle relève tout simplement du scandale en Normandie dont les Académies sont parmi les plus touchées par cette régression pédagogique.

                Avant d’essayer d’en expliquer les obscures motivations, dressons le bilan comparatif inter-académique du saccage ministériel (chiffres fournis par l’Association pour le développement de l’Enseignement de l’Allemand en France) :

ACADEMIE                       NOMBRE DE 6e BILANGUES

                                                  allemand – anglais

                                                     (public + privé)

                                    2015                        2016                          évolution en %

Amiens                     176                             94                           -  40,6 %

Besançon                   96                              52                          -  45,9 %

Bordeaux                   87                             59                           -  38,6 %

CAEN                          60                               3                           -   95 %

Clermont                   74                             63                           -  15 %

Grenoble                 282                             61                           -  78,4 %

Lille                           194                            79                            -  59,3 %

Limoges                     41                             24                            -  41,5 %

Lyon                         226                             68                            -  69,9 %

Montpellier              83                             75                             -  9,7 %

Nantes                   240                            187                           - 22,1 %

Nice – Toulon                                                                           -  10 %

PARIS                        100 % DES BILANGUES MAINTENUES

Poitiers                  114                              25                           - 78,1 %

Reims                       75                              28                           -  62,7 %

ROUEN                   130                              30                           - 77 %

 

                Cette liste est fastidieuse, d’ailleurs incomplète, mais, ô combien éclairante !

                D’abord, qu’entend – t –on par classes bilangues ?

                Ce sont les classes de 6e des collèges où les élèves, d’emblée, apprennent deux langues vivantes. En l’occurrence, il ne s’agit que de l’association de la langue anglaise – quasi obligatoire – et de la langue allemande, mais le phénomène est identique avec d’autres langues (espagnol, italien, russe, chinois). Ces classes sont destinées à former des élèves au multilinguisme, bagage irremplaçable dans le contexte de la mondialisation. Evidemment, elles sont destinées à des élèves jugés capables de se lancer dans de telles études. C’est l’émergence d’une élite : c’est, là, que le bât blesse aux yeux des niveleurs par le bas qui tiennent le haut du pavé dans les couloirs du ministère de l’Education, dite nationale, certainement par antithèse !

                En effet, si l’on considère la situation présente de la rentrée 2015, on peut observer une disparité inacceptable entre les académies… que rien ne justifie.

                La mesure gouvernementale, initiée par Madame Najat Vallaud – Belkacem, qui entrera en vigueur à la rentrée 2016, amplifie le phénomène… selon des critères qui accroissent les disparités inter – académiques au point qu’elles deviennent caricaturales. La presse nationale a relevé le sort réservéà l’Académie de Caen : - 95 %, celui réservéà celle de Rouen ( - 77%) est peut -  être moins pire, mais montre, au passage, que pour les Jacobins du ministère, l’idée même de cohérence normande leur est totalement étrangère…

                Est-il besoin de rappeler que, pour la Normandie, région maritime de première importance, ouverte sur le monde, une telle politique de nivellement par le bas est un non – sens radical ? Un véritable coup de poignard dans le dos pour l’attractivité de la région ? Comment un cadre viendra – t –il s’installer en Normandie quand il s’apercevra que, pour ses enfants, une voie royale d’éducation leur est interdite ? D’autant plus que, dans les académies limitrophes de la région Ile – de – France, 100 % des classes bilangues y sont maintenues. Comment justifier que les jeunes Parisiens soient ainsi protégés alors que les jeunes Normands sont condamnés à ne connaître qu’un enseignement des langues… atténué ?

                Le système des classes bilangues, dont chacun s’accorde à dire que c’était un succès éducatif remarquable, avait l’immense défaut aux yeux des idéologues si fort en cour chez les Socialistes de dégager une élite.

                Elite. Le gros mot est lâché. Au nom d’un égalitarisme imbécile, on pourchasse toute ambition élitiste. On a déjà fait le coup avec les matières décriées du latin et du grec. Hier, c’étaient les humanités qu’on voulait faire disparaître. Aujourd’hui, c’est le multilinguisme qui doit passer sous la toise de la médiocrité institutionnalisée… A moins que, là-haut, à Paris, on considère que la Normandie ne soit pas capable de dégager une élite… ou que le niveau général des élèves normands ne permette pas à ces derniers de s’élever à l’égal de leurs condisciples parisiens. Ce mépris des « bo-bos » parisiens pour la Province est une honte absolue. A l’inégalité sociale, bête noire des idéologues niveleurs, le ministère consacre l’inégalité territoriale, certainement plus scandaleuse.

                L’émergence d’une élite est – elle à ce point condamnable ? Les vrais pédagogues feront remarquer qu’une véritable méritocratie permet justement l’ascension sociale des plus méritants, des plus motivés… et il s’en trouve dans toutes les classes sociales, fort heureusement.

                Et puis, que signifie cette primauté absolue et imposée accordée à l’étude de l’anglais ? Personne ne conteste la nécessité de bien connaître la langue de Shakespeare, mais quel réductionnisme de tant vouloir favoriser l’étude de la langue la plus usitée dans les échanges internationaux ! Croit – on un seul instant qu’il faille faire l’impasse sur la langue allemande quand l’Allemagne reste le principal partenaire économique de la France ? Il paraît que le Gouvernement fédéral d’Allemagne ne décolère pas devant le peu de considération que l’Education nationale française porte à la langue de Goethe. Que dire du chinois et du russe, futurs partenaires incontournables de notre avenir économique ?

                Les esprits à courte vue des idéologues niveleurs sont et seront responsables du déclassement de la France dans le concert des nations.

                On peut s’étonner que la Normandie soit si mal traitée dans cette affaire. Les dirigeants locaux de l’Education nationale ont particulièrement fait du zèle pour appliquer cette politique aberrante. Faut-il voir dans la promotion d’un recteur de Normandie rejoignant le « staff » du Président de la République le salaire d’une certaine complaisance à devancer les desiderata d’une ministre cherchant à imposer, par la réforme – très contestée – des collèges, une vision démobilisatrice, mais soit – disant égalitaire, de l’enseignement ?

C’est aux Normands de répondre à ce coup de massue qui les frappe. Nous en appelons aux Elus des conseils départementaux, chargés des collèges, aux Conseillers régionaux, qui, eux, ont leur mot à dire sur les lycées, de se rassembler pour – unanimement – protester contre cette politique rétrograde.

                L’Education dite nationale, par les disparités qu’elle instaure, perd une grande partie de sa légitimité. Nous sommes de ceux qui revendiquent la régionalisation de l’enseignement.

Dans l’immédiat, le Mouvement Normand préconise la tenue d’assises de l’enseignement en Normandie, ne serait-ce que pour faire le constat des résultats médiocres (en général deux points au-dessous de la moyenne nationale) de nos établissements, et pour essayer, enfin, d’y remédier.

                                                                                                              Didier PATTE

                                                                                              Président du Mouvement Normand.


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