Si des chiens aboient c'est qu'une caravane passe... La caravane normande en l'occurrence ! Ouest-France, quotidien qui fait sans vergogne la propagande de l'identité bretonne dans sa zone de diffusion (ainsi à la dernière page de l'édition papier de ce mardi 10 février 2015, un tonitruant hommage rendu "à la puissance et à la modernité de la musique bretonne" (sic!) après le passage sur M6 du bagad de Vannes), confirme sa DECLARATION DE GUERRE à l'unité normandequi implique un déploiement normand et un rééquilibrage de la Normandie vers l'Est, bien au delà du péage de Dozulé, voire (quel audace!) "outre l'eau" et la rive orientale du "pont de Honfleur" (qu'on ne voit plus sur les dessins pas toujours très drôles d'Emmanuel Chaunu).
C'est un fait qui nous réjouit:
La réunification normande va éloigner CAEN de ... RENNES et ceux qui avaient pris la mauvaise habitude de piloter le brave bourrin caennais avec leurs rennes... depuis Rennes, en seront quitte d'une belle ruade normande !
Cette posture de sabotage du débat public normand à moins d'un an de la réunification devient réellement scandaleuse !
Non seulement Ouest-France (ici un article encore signé de l'inénarrable Jean-Jacques Lerosier, encore lui ! et seulement accessible depuis le site Internet du quotidien piloté depuis sa tour de contrôle rennaise et bretonne) REFUSE LA PEDAGOGIE DU DOSSIER NORMAND (toujours aucun article pour expliquer aux lecteurs bas-normands et Caennais le mode d'emploi de la capitale ou les diverses propositions réalistes qui sont à l'étude: PARIS NORMANDIE fait son travail contrairement à OUEST FRANCE)
Mais encore (et c'est plus grave!) OUEST FRANCE JOUIT AVEC COMPLAISANCE D'UN "BAD BUZZ" ANTI-REUNIFICATION (de fait !)orchestré par certains élus de la droite UMP bas-normande qui manipulent les peurs et les inquiétudes de leurs concitoyens de Basse-Normandie sur le thème du Diable Rouennais qui mangerait tout cru le pauvre bougre Caennais.
Les histoires pour enfants de Ouest-France:
"Il était une fois un petit chaperon rouge caennais et une mère grand rouennaise... "
Sans oublier la blague Carambar Ouest-France:
"Pourquoi faut-il croire au Père Noël? Parce qu'il est breton et qu'il passe avec ses rennes !"
La page Facebook "Caen c comme capitale", selon nos informations, créée à l'instigation d'un sénateur UMP soi-disant pour réagir à la manipulation d'élus fabiusiens rouennais ("Rouen un R de capitale") dans le but fort louable de contribuer au débat public régional normand tout en faisant la chasse aux sorcières qui refusent de croire au diable... rouennais,répand le poison de la défiance normande où le journaliste de Ouest-France trempe cyniquement sa plume...
Au passage, Ouest-France insulte Albert Londres qui disait:
"Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Nous ne demandons pas à Ouest-France de nous faire plaisir mais seulement de nous informer avec objectivité sur la Normandie, toute la Normandie !
Ce qui est relaté dans l'article signéJean-Jacques Lerosier (de Madame Husson ?) est au mieux malhonnête (les listes aux prochaines élections régionales ne seront pas haut ou bas normandes mais départementales avec cinq listes pour l'ensemble de la Normandie) au pire mensonger quand on laisse croire à un lecteur peu au fait des dernières évolutions du dossier normand qu'il y aura dans la future Normandie une capitale unique et que cette capitale régionale sera à... Rouen.
Voici la chose, à vous d'en juger:
http://www.ouest-france.fr/normandie-2016-la-normandie-garde-le-haut-3179709
Normandie 2016. La Normandie garde le haut
À gauche comme à droite, les principales têtes de liste aux élections seront davantage de la Haute que de la Basse-Normandie...
«Êtes-vous prêts à enlever le bas et le haut... » Les deux socialistes, Laurent Beauvais, 62 ans, président de la Basse-Normandie depuis 2008, et Nicolas Mayer-Rossignol, 37 ans, président de la Haute-Normandie depuis octobre 2013, ont envoyé la même carte de voeux au slogan un peu décalé, complété d'un « Ni haut, ni bas, naturellement Normands ».
Pour mener la liste aux élections de la nouvelle Normandie, en décembre, le PS vient de choisir le Haut-Normand. « J'étais légitime à l'être », dit, avec amertume, Laurent Beauvais. Il pointe cependant « l'opportunité de mettre en avant une nouvelle génération ». Commentaire d'un Vert du Calvados : « On aurait préféré garder le bas et enlever le haut. Ils vont nous enlever aussi la capitale. »
À droite aussi, c'est la Haute-Normandie qui donne le ton. Les deux leaders UMP ont décliné l'offre. Bruno Le Maire, 45 ans, député de l'Eure, candidat en 2010, croit en son destin national. Et Édouard Philippe, 44 ans, proche d'Alain Juppé, se concentre sur sa mairie du Havre.
Hervé Morin, 53 ans, a saisi l'occasion pour revendiquer la tête d'une liste UMP-UDI. L'ancien ministre de la Défense, député de l'Eure depuis 1998, maire d'Épaignes, petite commune aux confins de l'Eure et du Calvados, vient d'être investi, le week-end dernier, comme chef de file par l’UDI. Lors de cette réunion, les centristes n'ont pas manqué de marteler leur position très claire sur la question du Front national. Une motion a été adoptée à l'unanimité« sur le combat contre le FN ». La seule divergence est venue d’Hervé Morin: il s'est prononcé, samedi, pour un vote blanc s'il était électeur du Doubs.
Pour revenir à la nouvelle Normandie, la domination haut-normande irrite d'autant plus l'UMP bas-normande qu'elle pourrait ainsi profiter aux centristes. « Acteurs de notre territoire et élus engagés pour la défense des intérêts des Bas-Normands,écrivent les huit parlementaires de Basse-Normandie (Véronique Louwagie, Nicole Ameline, Philippe Gosselin, Guenael Huet, Jean-Claude Lenoir, Pascal Allizard, Jean Bizet, Philippe Bas) et le maire de Caen, Joël Bruneau, nous sommes déterminés à agir aux côtés d’un chef de file UMP que nous entendons désigner ensemble prochainement, et qui saura prendre en compte les intérêts de notre région et répondre aux attentes de l'ensemble de ses habitants."
Finalement, enlever le haut et le bas, cela peut prendre beaucoup plus de temps que prévu.