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Notre- Dame-des- Droits de Colombelles: une nouvelle cathédrale érigée en Normandie

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BILLET de Florestan

Nous avons déjà dit ici que l'expression "fille aînée de l'Eglise" convenait finalement mieux à notre Normandie qu'à la France: ce n'est pas qu'une question de géographie, d'histoire des institutions c'est aussi une question de valeurs quand on ne veut pas oublier l'évidence... L'universalité de nos valeurs humanistes communes, celles qui étaient déjà dans la matière juridique normande avant de figurer aussi dans le marbre de la devise inscrite à tous nos frontons républicains, viennent tout droit des Evangiles, des lettres de Paul, du livre d'Esaïe ou de l'Exode. Le souci du plus faible, du plus pauvre, du plus méprisé ou du plus réprouvé ou encore de la justice sociale on le trouve d'abord exprimé dans la Bible et nous sommes fiers que la Normandie soit aussi la région qui a vu naître l'Abbé Pierre.

Charles Péguy le poète a tout dit: l'âme de la France et l'âme des petites patries qui la compose n'a rien à voir ni affaire avec l'esprit de boutique et les cathédrales tout comme nos grandes abbayes normandes n'ont pas jadis étéélevées avec les mêmes "ambitions" qui hérissent nos coeurs de villes ou nos périphéries d'affreux hangars commerciaux.

La vocation de la France n'est pas devenir une "start up nation"!

Dans son beau documentaire sur les Gilets Jaunes, le Picard insoumis François Rufin a raison de noter, avec mélancolie, que le mépris pour le peuple qui s'est révélé avec les gilets jaunes était aussi un mépris esthétique et symbolique: les gilets jaunes ont illuminé les rond-points de la "France moche"...

C'est, justement, pour protester symboliquement et spirituellement contre cet enlaidissement que les gilets jaunes de Caen ont décidé d'élever sur le rond-point de Colombelles non pas une sculpture d'art contemporain mais une cathédrale en bois... Notre-Dame des Droits de Colombelles qu'on ajoutera brièvement mais solennellement à la liste des sept cathédrales normandes classées au titre des Monuments Historiques: Notre-Dame de Bayeux, Notre-Dame de Coutances, Notre-Dame de Sées, Saint-Pierre de Lisieux, Notre-Dame du Havre, Notre-Dame d'Evreux et Notre-Dame de Rouen.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/caen/requiem-notre-dame-droits-cathedrale-gilets-jaunes-1664727.html

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Emmanuel MACRON serait-il en train de saboter le 75ème anniversaire du Débarquement?

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DU JAMAIS VU!!!

Donald Trump faisant du golf non loin d'Omaha beach? Non, vous n'y êtes pas. L'incontournable et très incongru président des Etats-unis a fait savoir qu'il viendrait, enfin, comme tous ses prédécesseurs (depuis Jimmy Carter) faire le pélerinage normand du 6 juin.

Non, vous n'y êtes pas...

Pour la première fois, une cérémonie officielle internationale du 6 juin sur les plages normandes du Débarquement se ferait... sans le président de la République française!

L'Elysée nous fait savoir que le petit Emmanuel a perdu son agenda sur la plage...

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Lire cette brève, plutôt stupéfiante, de Ouest-France:

https://www.ouest-france.fr/d-day/75e-anniversaire-du-debarquement-une-ceremonie-internationale-pleine-d-incertitudes-6337993

Si Geneviève Darrieussecq a dévoilé le programme des cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement, ce lundi 6 mai, de nombreuses incertitudes demeurent. Notamment à propos des chefs d’États invités à participer à la cérémonie internationale le soir et des conditions de circulation le 6 juin 2019.

Ce lundi 6 mai, « un mois jour pour jour avant les commémorations du 75e anniversaire du Débarquement », Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées a en partie dévoilé le programme de la journée du 6 juin prochain. L’un des temps forts, sera la cérémonie internationale. « Nous souhaitons qu’elle se déroule à Juno Beach, vers 18 h », a expliqué la secrétaire d’État, sans confirmer le lieu précis. « C’est un endroit où aucune cérémonie internationale ne s’est encore déroulée. » Un lieu qui ne pourrait « pas accueillir plus de 3 000 personnes ». « Cette cérémonie viendra clôturer cette journée, insiste Geneviève Darrieussecq. Ce sera le point d’orgue et la synthèse des précédentes commémorations. »

Une cérémonie internationale sans Emmanuel Macron

Seule certitude, cette cérémonie ne sera pas présidée par Emmanuel Macron, mais par son Premier ministre, Édouard Philippe, qui « recevra les chefs d’État et de gouvernement ». Quant à savoir pourquoi Emmanuel Macron ne sera pas présent à cette cérémonie, la secrétaire d’État n’apporte pas de réponse précise : « Je pense que c’est une question d’agenda et qu’il n’est pas très simple de tout faire pour le président d’un point de vue humain. »Elle a dit ignorer où serait le président durant la cérémonie.

La secrétaire d’État n’a cependant pas confirmé qui serait présent. Si Donald Trump est invitéà y assister, son homologue russe, Vladimir Poutine « n’est pas prévu ». Quant à la chancelière allemande, « nous n’avons pas d’élément sur sa venue », reconnaît Geneviève Darrieussecq. La secrétaire d’État admet « que les invitations n’ont pas encore été envoyées » aux représentants des États concernés.

Le plan de circulation dévoilé le 16 mai

Dans ces conditions, difficile également de savoir comment il sera possible de circuler, sur la partie littorale du département et autour de Caen. « La zone de circulation sera régulée, avec des stickers pour les riverains, prévient Laurent Fiscus, le préfet du Calvados. Nous reprendrons le plan établi en 2014, lors du 70e anniversaire du Débarquement. »

Le plan de circulation du 6 juin 2019 devrait reprendre celui établi, il y a cinq ans, lors du 70e anniversaire du Débarquement. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Le représentant de l’État a indiqué qu’il réunirait « les maires des communes concernées, le 16 mai », pour détailler les modalités de déplacement des habitants le 6 juin.


 En conséquence, on appréciera, pour une fois le coup de gueule de Louis Mexandeau, en attendant la réaction officielle d'Hervé Morin le président de la Normandie qui aurait, si cette situation inédite devait être confirmée, la légitimité de se considérer comme la véritable puissance invitante...

https://www.ouest-france.fr/d-day/75e-anniversaire-du-debarquement-la-consternation-de-louis-mexandeau-caen-6338371

75e anniversaire du Débarquement. La consternation de Louis Mexandeau à Caen

À un mois du 6 juin, l’ancien ministre des Anciens combattants se dit consterné par la préparation des manifestations du 75e anniversaire du D-Day.  A un mois du 75e anniversaire du Débarquement des Alliés sur les côtes, permettez-moi de vous exprimer mon étonnement et ma consternation devant l’état d’impréparation, s’agissant de l’État et de la République, d’un tel événement. C’est ainsi que débute la lettre ouverte de Louis Mexandeau, ancien ministre des Anciens combattants à Emmanuel Macron, président de la République.

Tout se passe comme s’il s’agissait d’un événement banal qui pourrait souffrir l’improvisation. Est-il besoin de souligner le sens historique du D-Day, même pour ceux qui n’ont pas connu comme moi, la guerre, l’invasion, la dureté de l’oppression nazie.

Pour le 70e, en 2014, François Hollande avait organisé une journée d’un niveau adéquat : international. Pour le 75e, avant que s’éteignent les derniers survivants de la Bataille de Normandie, nous avions espéré que la France honorerait comme il se doit le sacrifice des dizaines de milliers de soldats et de victimes civiles… 


 Commentaire de Florestan:

Emmanuel Macron se comporte lamentablement dans cette opération. La Normandie ce n'est pas le fief d'un adversaire politique mais la terre où la Liberté s'est frottée les pieds pour entrer dans l'Europe prisonnière de l'enfer nazi il y a 75 ans. Hervé Morin a pris de la hauteur en organisant pour la seconde fois le forum international de la Paix à Caen et François Hollande a même réussi le tour de force d'entrer lui-même dans l'Histoire à l'occasion d'un 70ème anniversaire parfaitement réussi qui fut aussi l'occasion de réunifier la Normandie.

Macron boude. Tant pis pour lui. Après 2022, la Normandie sera toujours là et peut être aussi un certain Morin à sa tête...

Il encore un mois pour changer d'avis pour paraître dans le costume historique normand qui, de toute façon, taille décidément trop grand pour lui!

Liste "Renaissance" aux élections européennes: "en Normandie nous connaissons le prix de la Paix"

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Pour rester objectif sur la question pour le moins enthousiasmante des élections européennes, l'Etoile de Normandie publie l'appel suivant des élus de Normandie soutenant la liste "Renaissance" de la République en Marche qui est la liste de la majorité présidentielle d'un certain Emmanuel Macron.

Maires, élus locaux, conseillers départementaux de Normandie, de toutes opinions, de toutes origines politiques ... ou philosophiques, nous représentons la diversité de notre Région, alliance des territoires ruraux, littoraux et urbains. Attachés à la démocratie locale et inscrits dans les valeurs d’humanisme qui fondent notre engagement de tous les instants, nous sommes aux avant-postes de la République.
Elus de nos territoires, nous savons aussi combien nous sommes tributaires des politiques nationales, de la position de notre pays dans le monde et de l’efficacité des politiques européennes.
Nous savons ce que nous devons à l’Europe, en matière de politique agricole, de développement économique, de protection des territoires ou de lutte contre la pollution.
L’Europe ne se résume pas à des subventions. Elle concerne notre économie, notre sécurité. Elle est un espace de démocratie et de paix. L’Europe c’est la culture, la création, la formation, la liberté de circulation pour tous les citoyens.
Aujourd’hui nous ne pouvons rester sans réagir face aux tenants du repli nationaliste, face aux démagogues de tous horizons qui ne proposent rien et cultivent la peur et le rejet.
En Normandie, nous connaissons le prix de la Paix.
Nous savons aussi combien l’Europe a besoin de changement pour répondre aux défis du temps présent.
Le projet porté par la liste RENAISSANCE conduite par Nathalie LOISEAU répond à ce besoin de changement. Il porte l’ambition de construire une Europe de liberté et de progrès, une Europe qui protège.
C’est avec enthousiasme que nous apportons notre soutien à la liste Renaissance.  Pour bâtir ensemble cette Europe que nous aimons et que nous voulons.
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LES PREMIERS SIGNATAIRES

Damien ADAM (Député de la 1ère circo Seine-Maritime, 76) Nadine ALAYRAC-BESNARD (Conseillère municipale de Marbois, 27) François-Xavier ALLONNIER (conseiller municipal de Sainte-Adresse, 76) Marc ANDREU SABATER (Maire de Vire Normandie, conseiller départemental de Vire, 14) François AUBEY (Maire de Mézidon-Vallée D’Auge , Président de la CA Lisieux Normandie, 14) Thierry AUBIN (Maire de Chanu, 61) Antoine AUBRY (Maire de Sainte-Suzanne-sur-Vire, 50) Philippe AUGIER (Maire de Deauville, 14) Pierre AVOYNE (Maire de Norolles, 14) Xavier BATUT (Député  de la 10e circo de Seine-Martime, 76) Bertrand BELLANGER (Conseiller départemental, Vice-Président, 76) Rémi BELLANGER (Maire de La Chapelle sur Dun, 76) Damien BELLIERE (Conseiller municipal délégué de Criquebeuf sur Seine , 27) Karim BENAOUDA (Conseiller municipal délégué au Havre, 76) Joris BÉNIER (Conseiller municipal, Les Trois Lacs, 27) Erwann BERNET (Conseiller Départemental du Calvados, 14) Grégory BERKOVICZ (Conseiller municipal Caen, 14) François BESNARD (Maire de Grainville Langannerie, VP de cdc Cingal Suisse Normande, 14) Maud BILLARD (Maire-adjointe de Saint-Contest, 14) Christophe BLANCHET (Député 4e circo du Calvados, 14) Caroline BOISSET (Adjointe au Maire d’Hérouville Saint-Clair, 14) Isabelle BOSCHER (Conseillère municipale d’Argentan, VP Argentan Intercom, 61) Rémi BOUGAULT (Adjoint au Maire de Vierville sur Mer, 14) Patrick BOULIER (Maire de Varengeville sur mer, Président de Dieppe Maritime , 76) Cyril BOURDON (Conseiller délégué de la Communauté d’Agglomération du Cotentin, 50) Ludovic BOURRELLIER (Conseiller Dép. Eure, VP Evreux Portes de Norm., Cons. Mun. Evreux, 27) Thierry BOUTEILLER (Conseiller municipal Deville les Rouen, 76) Annette BOUTIGNY(Adjointe au Maire de Deville les Rouen, 76) Clément BOUVET (Conseiller municipal La Bouille ,76) Bertrand BOUYX (Député 5e circo du Calvados, 14) Cédric BROUT (conseiller municipal du Thuit de l’Oison, 27) Christine CABON DELECROIX (Adjointe au maire Bayeux, 14) Philippe CHANU (Maire de Luc-sur-mer, 14) François CHARLIER (Maire de Martot, 27) Rémy COMPAGNON (Conseiller municipal de Saint-Contest, 14) Christian GRANCHER (Maire de Cauville sur mer, VP de Le Havre Seine Métropole, 76) Emmanuel DARCISSAC (Maire d’Alençon, 61) Alexis DARMOIS (Maire délégué de Pont-Audemer, 27) Gabriel DAUBE (Maire de Periers, Conseiller départemental Agon-Coutainville , 50) Regis DEBONS (Adjoint au Maire du Havre, 76) Alain DEFRESSIGNE (Maire de Saint Martin aux Chartrains, 14) Thierry DELAMARE (Maire de Criquebeuf sur Seine, VP de l’Agglo Seine-Eure, 27) Mirella DELOIGNON (Adjointe au Maire de Deville les Rouen, 76) Aziz DEME (Conseiller municipal Deville les Rouen, 76) Bernard DENIS (Adjoint au Maire de Carentan-les-Marais, 50) Nathalie DESNOYERS (Conseillère municipale Deville les Rouen, 76) Fabrice DUBUS (Premier Adjoint au Maire de Beauval en Caux, 76) Xavier DUFOUR (Adjoint au Maire de Deville les Rouen, 76) Sandrine DUNOYER (adjointe au Maire du Havre, 76) Philippe DUFOUR (Maire Le Bourg-Dun, 76) René DUFOUR (Maire des Damps, VP agglo Seine-Eure, 27) Jean-Pierre DUVÉRÉ (Conseiller municipal de Louviers, Rapp. com DD Agglo Seine-Eure, 27) Amale EL KHALEDI (Maire de Saint-Fulgent-des-Ormes, 61) Laurent ENGUEHARD (Adjoint au maire de Saint-Lô, 50) Marc FEDINI (Conseiller municipal Periers, Vp sport COCM, 50) Agnès FIRMIN - LE BODO (Députée de la 7e circo Seine-Maritime, Conseillère départementale, 76) Jérémy FOLLY (conseiller municipal de Vire, 14) Daniel FRANCOISE (Maire de Blainville/Orne, 14) Dominique GAMBIER (Maire de Déville les Rouen, 76) Séverine GIPSON (Députée de la première circo de l’Eure, 27) Éric GOBERT (Maire de Cambes en Plaine et Conseiller communautaire de Caen la mer, 14) Catherine GODOT (Adjointe au Maire, Le Mesnil Esnard, 76) Fabien GOUTTEFARDE (Député de la 2e circo de l’Eure, 27) Valérie GRIEU-LECONTE (Maire de Montpinchon, VP Coutances Mer et Bocage, 50) Hugo GUILLOCHIN (Conseiller municipal Bayeux, 14) Anne-Sophie GUILBERT (Maire-Adjointe de Saint-Laurent-de-Condel, 14) Stéphane GUILLOT (Adjoint au Maire de Saint-Contest, 14) Vladimir HANGARD (Maire de Illeville-sur-Montfort, 27) Johnny HEITZ (Conseiller municipal délégué de Criquebeuf sur Seine, 27) Marie-Pascale HOUBEN (Adjointe au Maire de Canisy, 50) Alexandre HUAU-ARMANI (Adjoint au Maire de Vernon, 27) Jacques HUBERT (Conseiller municipal de Cherbourg-en-Cotentin, 50) Danielle JEANNE (Maire d’Aulnay-sur-Iton, 27) Nicolas JOYAU (Adjoint au Maire de Caen, 14) Stephanie KERBARH (Députée de la 9e circo de Seine-Maritime, 76) Sonia KRIMI (Députée de la 4e circo de la Manche, 50) Clément LAFORGE (Conseiller municipal de Guichainville, 27) Philippe LAILLER (Adjoint au Maire de Caen, 14) Daniel LAMY (Maire d’Ancteville, délégué au sein de Saint-Sauveur-Villages, 50) Dominique LARSONNEUR-MOREL (Conseillère départementale de la Manche, 50) Enguehard LAURENT (Adjoint au Maire de St-Lô, 50) Christophe LE BOULANGER (Maire de Caumont sur Aure, 14) Jean-Jacques LEBRETON (Maire de Saint-Meslin-du-Bosc, 27) Pascal LEBRUMAN (Maire de Brix, 50) Gaby LEFEBVRE (Conseillère départementale de l’Eure, canton Bourgtheroulde Infreville, 27) Luc LEFEVRE (Adjoint au Maire Saint Adresse, 76) Robert LEGRAS (Adjoint au Maire de Deville les Rouen, 76) David LEMARESQUIER (Adjoint au Maire de Bayeux, 14) Frank LEMASLE (Premier-Adjoint au Maire, Mannevilette, 76) Fabrice LE NAOUR (Maire de Chauvincourt-Provemont, 27) Olivier LEPINTEUR (Conseiller départemental de l’Eure, 27) Michel LERAT (Maire de Boischampré, VP Argentan Intercom, 61) Mélanie LEPOULTIER (Maire de Sommervieu, 14) Fabrice LE VIGOUREUX (Député 1ère circo du Calvados, 14) Frédéric LOINARD (Maire de Colleville-Montgomery, VP de la CU Caen la Mer, 14) Christian LUET (conseiller municipal de Saint-Contest, 14) Éric MACÉ (Maire de Falaise, 14) Jacques MARIE (Maire de Monthuchon, 50) Michel MARIE (Maire de Verson et Vice-président de Caen la mer, 14) Régine MARRE (Conseillère municipale de Rouen, conseillère métropolitaine, 76) Patrice MATHON (Adjoint au Maire de Castine en Plaine 14) Patrick MANOURY (Conseiller municipal Deville les Rouen, 76) Jean-Philippe MERGAUX (conseiller municipal de Guichainville, 27) Patrice MICHARD (Conseiller Municipal déléguéà la Ville de Caen, 14) Marc MIGRAINE (Adjoint au Maire Le Havre, 76) Baya MOKHTARI (Maire-Adjointe d’Hérouville Saint-Clair, 14) Alexandre MORA (Conseiller municipal de Montivilliers, 76) Alain NAVARRET (Maire de La Haye-Pesnel et conseiller départemental, 50) Nelly NOGUES (Maire de Résenlieu, VP de la CDC des Vallées d’Auge et du Merleraut, 61) Claire O’PETIT (Députée de la 5e circo de l’Eure, 27) Hafidha OUADAH (VP conseil départemental de l’Eure, adjointe au Maire de Louviers, 27) Philippe PATRIS (Conseiller municipal ferrières en Bray, 76) Claude PERIER (Maire de Bricqueville La Blouette, 50) Régis PÉTRI (Maire-Adjoint à Saint-Contest, 14) Jean-Marc PHILIPPE (Adjoint au Maire de Saint-Contest, 14) Dominique PIAT (Maire de Bellengreville, 14) Robert PICARD (Conseiller municipal de Rouen, 14) Guillaume PICHON (conseiller municipal de Saint-Contest, 14) Laurent PIEN (Maire de Condé sur Vire, VP Saint-Lô Agglo, 50) Emmanuel POULAIN (Conseiller municipal de Quibou, 50) Jacques PRIGENT (Maire de Trun, 61) Francois-Xavier PRIOLLAUD (Maire de Louviers et VP de la Région Normandie, 27) Bruno QUESTEL (Député de l’Eure, Conseiller départemental, 27) Salima REGAÏA (Conseillère municipale déléguée d’Hérouville Saint-Clair, 14) Hubert RIHOUET (Maire délégué le Mesnilbus, 50) Hubert ROBIOLLE (Maire Muneville-Le-Bingard, 50) Jean-Claude ROULLAND (Maire de Hondouville, 27) Patrick SAINT-LO (Maire-Adjoint Aunay/Odon, 14) Catherine SAUCET (Maire-Adjointe à Saint-Lô, 50) Jean SAUVEY (Adjoint au Maire de Bricqueville-la-Blouette, 50) Gilles SCHMITT (Maire de Joganville, 50) Jean-Bernard SEILLE (Maire de Hautot sur Seine, 76) Bertrand SORRE (Député de la 2e circo de la Manche, 50) Joël SUZANNE (Maire-Adjoint de Cambes en Plaine, 14) Sira SYLLA (Députée  de la 4e circo de Seine-Maritime, 76) Marie TAMARELLE-VERHAEGHE (Députée de la 3e circo de l’Eure, conseillère départementale, 27) Claude TARIN (Maire de Lessay, 50) Patrick TEISSERE (Adjoint au Maire du Havre, conseiller départemental de Seine-Maritime, 76) Alain TESSIER (Maire de Quillebeuf-sur-Seine, 27) Marc-Antoine TETREL (Conseiller municipal de Manéglise, 76) Florence THIBAUDEAU RAINOT (première Adjointe au Maire du Havre, VP du CD, 76) Rodolphe THOMAS (Maire d’Hérouville Saint-clair, VP Région Normandie, 14) Alain TOURRET (Député 6e circo du Calvados, 14) Stéphane TRAVERT (Ancien Ministre, Député de la 3e circo de la Manche, 50) Jérôme VALLANT (Adjoint au Maire de Deville les Rouen, 76) Jean VANRYCKEGHEM (Maire délégué de Cesny les Sources, VP CdC Cingal-Suisse Normande, 14) Juan Carlos VEGAS (Conseiller municipal Le Trait, 76) Annie VIDAL (Députée de la 2e circo de Seine Maritime, 76) Sylvie VLEMINCKX (Conseillère municipale Agon-Coutainville, 50) Christiane VULVERT (Conseillère Régionale Normandie, 50) Christian WUILQUE (Conseiller municipal de Louviers, VP agglo Seine-Eure, 27) Pierre YANDE (Conseiller municipal Deville les Rouen, 76)


Commentaire de Florestan:

Le match sans cesse recommencé entre les Macronistes et les Lepénistes, qui plus est, sur la terre battue normande, commence à devenir sérieusement pénible...

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LANGUES REGIONALES: un oiseau de mauvais augure...

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Dans son dernier billet publié sur son blog du site de l'Express, Michel Feltin-Palas, le vaillant défenseur du patrimoine des langues régionales de France, nous met en alerte... Il s'agit encore d'une certaine Nathalie Loiseau. Décidémment!

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Langues Régionales : Une Loiseau de mauvais augure

La cheffe de file de la liste de la République en Marche est une opposante résolue de la charte européenne des langues régionales et minoritaires.
Précisons-le d'emblée : autant je suis attaché aux langues minoritaires, autant je ne crois pas que l'on doive voter aux prochaines élections européennes en prenant ce sujet pour seul critère. Si j'ai néanmoins choisi de consacrer cette chronique aux propos qu'a tenus Nathalie Loiseau sur la question, c'est qu'ils me paraissent très révélateurs. Invitée de France 3 le 3 décembre 2017, celle qui a depuis été désignée comme chef de file de la liste de la majorité présidentielle avait clairement pris position: non, la France ne signera pas pendant ce quinquennat de la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Et, rendons-lui cette justice, elle n'avait pas mâché ses mots. Pour elle, "ce n'est pas une priorité".
Précisons-le également: je n'ai rien contre Nathalie Loiseau, et ce d'autant moins qu'elle a des attaches en Béarn ce qui, compte tenu de l'attachement névrotique que je nourris envers ma petite patrie, me la rendait instinctivement sympathique. Aussi suis-je vraiment peiné de devoir l'écrire ici : l'ancienne directrice de l'ENA est totalement incompétente dans le domaine linguistique.
Précisons-le enfin : dans la classe politique, Nathalie Loiseau est loin d'être la seule à défendre ce point de vue. Mais ce qui me frappe chez elle, c'est la pauvreté de ses arguments, que je vais maintenant exposer point par point (1).
1) Cette ratification n'était "pas dans le programme" d'Emmanuel Macron
Pas de chance. C'est l'inverse. Saisie par des militants régionalistes, son équipe écrivait ceci le 14 avril 2017 : "Emmanuel Macron lancera le processus de ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires dès son élection, comme il a eu l'occasion de le rappeler lors de son déplacement en Corse."
2) Il est écrit dans la Constitution : "Le français est la langue de la République".
Certes, et alors ? Jusqu'à preuve du contraire, une Constitution peut se changer. C'est d'ailleurs ce qui a été fait pour... introduire cet article, en 1992 ! De surcroît, à l'époque, les parlementaires avaient précisé qu'il s'agissait pour eux de s'opposer à l'anglais et surtout pas de désavantager les langues régionales.
3) Les langues régionales elles-mêmes sont entrées dans la Constitution en 2008.
C'est tout à fait exact. A ce malencontreux "détail" près. Dès 2011, le Conseil constitutionnel s'est empressé de préciser que ledit article n'ouvrait "aucun droit ou liberté opposable par les particuliers et les collectivités." Le rendant ipso facto purement décoratif.
4) Les langues régionales bénéficient déjà d'une place dans l'enseignement, sur Radio France et France Télévision, et l'Etat leur accorde des subventions. En substance : que pourrait-on bien faire de plus ? La place me manque pour réfuter ce point dans le détail. Résumons en disant que ces dispositions sont largement insuffisantes, et parfois non appliquées.Et que, si rien ne change, elles auront toutes disparu en métropole d'ici à la fin du siècle.
5) Face aux grands enjeux auxquels 'Europe doit faire face -"changement climatique", "régulation de la mondialisation", "lutte contre le terrorisme" - "on se concentre sur ce qui est important pour nos concitoyens, on ne se disperse pas".
Si les mots ont un sens, voici comment on peut synthétiser l'analyse de Nathalie Loiseau. A ses yeux (ou plutôt à ses oreilles), le multilinguisme est par essence un facteur de division qui empêche de régler les problèmes fondamentaux. La suite logique de ce brillant raisonnement va de soi : si elle veut surmonter ses défis, l'Europe a tout intérêt à passer au tout anglais! Et c'est d'ailleurs sans doute en vertu de cette "loi" que la Suisse multilingue est le pays le plus mal géré du monde tandis que la France est synonyme depuis 30 ans de plein-emploi, d'équilibre budgétaire et de prospérité.
Bon, j'arrête là le mauvais esprit, mais, honnêtement, on doute qu'une femme du talent de Nathalie Loiseau ait beaucoup réfléchi à la question avant de proférer de telles sornettes. D'ici au 26 mai, une bonne âme pourrait-elle lui rappeler que la devise de l'Union européenne n'est autre que : "Unie dans la diversité" ?

(1) Je n'ai évidemment pas voulu me contenter de cet extrait télévisé et, sachant Nathalie Loiseau légitimement occupée, ai sollicité un entretien avec elle plus d'un mois à l'avance. En vain. Au vu de mon insistance, l'un de ses collaborateurs a simplement fini par m'adresser trois banalités. Une attitude au demeurant tout à fait significative.


 

Commentaire de Florestan:

Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut être intellectuellement pour le combat à mener pour sauver la biodiversité que l'on sait désormais directement menacée et s'opposer farouchement au combat à mener pour sauver une diversité linguistique qui est tout autant menacée...

CAEN: Pour une révolution patrimoniale, écologique, culturelle et citoyenne.

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POUR UNE REVOLUTION PATRIMONIALE CAENNAISE, ECOLOGIQUE, CULTURELLE ET CITOYENNE

Adrien Goetz:"la ville de Caen est devenue invisible et banale."

« Caen en images » l'exposition organisée au château de Caen par le musée de Normandie et visible jusqu’en janvier 2019 est un événement exceptionnel car, pour la première fois à Caen, une institution publique assume une question qui fut trop longtemps repoussée de la réflexion autorisée et niée dans le débat public sous prétexte que la nostalgie fut longtemps moralement stigmatisée en tant qu’opposition critique inutilement réactionnaire d’un progrès moderne trop longtemps perçu comme un bienfait évident.

Pour le dire vite : Caen, autrefois, était une très belle ville mais elle puait et rendait malades ses habitants les moins fortunés. Pour le dire plus vite encore : Caen, aujourd’hui, est une ville aussi moderne qu’enlaidie mais qui dispose de toutes les commodités d’hygiène et de confort pour l’immense majorité de ses habitants.

Cette exposition permet, enfin, de contempler, d’admirer ce qui était admirable autrefois dans notre ville et de prendre conscience, en conséquence, de la disparition presque totale d’une identité esthétique, d’une image pittoresque qui avait fait de Caen une ville célébrée, admirée par les poètes, les écrivains et peinte par les artistes, notamment au XIXe siècle lorsque l’imaginaire romantique mais aussi la redécouverte du passé médiéval prestigieux de la Normandie avait inventé chez nous, de façon expérimentale, le tourisme urbain patrimonial.

Depuis 1944 et son bombardement "libérateur" suivi d’une Reconstruction qui ne fut surtout pas à l'identique (sauf pour les monuments historiques les plus emblématiques), notre petite ville de province normande, belle et charmante, est devenue une grande ville moyenne moderne pour le meilleur (l’eau chaude, les sanitaires et les salles de bain dans tous les logements) mais aussi pour le pire dénoncé encore récemment par le critique d’art d’origine caennaise Adrien Goetz après avoir vu la belle exposition « Caen en images »…

Le constat dressé par Adrien Goetz est sévère : Caen est devenue une ville « invisible et banale ».

On ne pourra que lui donner raison : la modernisation massive et radicale subie par Caen depuis 75 ans a banalisé la ville avec l’introduction des normes et des méthodes de standardisation industrielles dans la mise en œuvre des bâtiments dès l’époque même de la Reconstruction.

Malgré une première phase, au début des années 1950, qui avait su préserver une certaine typicité locale par le choix des matériaux (pierre calcaire en façade principale, ardoise et tuiles pour des toits à double pente) et par le gabarit des immeubles (style néo-hausmannien laissant le ciel aux clochers rescapés de la Guerre), on en est venu assez vite, pour des raisons idéologiques et financières, àélever des immeubles barres et tours en béton armé implantés jusque dans le coeur même de la ville ancienne (par ex: le quartier dit des "Quatrans").

Durant les 50 dernières années qui suivirent la Reconstruction, la promotion immobilière ne fit qu’aggraver la destruction de la personnalité urbaine caennaise en terme d’authenticité formelle et esthétique :

Disparition des toits à double pente, disparition de la pierre calcaire, disparition des arts décoratifs, banalisation et standardisation du second oeuvre, appauvrissement général du vocabulaire architectural, désordre des formes et des couleurs sur les façades de la ville en raison d’une pollution publicitaire mal maîtrisée.

Mais aussi : destruction de la ceinture horticole et maraîchère qui existait autrefois autour de la ville, destruction des jardins de coeur d’îlot et des vieux murs en pierre de Caen en raison de la pression immobilière, abattage d’arbres, artificialisation des sols en périphérie de la ville comme dans le centre, minéralisation et banalisation des rues du centre piéton selon l’esthétique dominante du « shopping center ».

Malgré une certaine prise de conscience survenue à la fin des années 1970 grâce à la vigilance des fonctionnaires de l'Etat qui étaient, à l'époque, en charge de l'intérêt général de l'art et de l'architecture en ayant stoppé l'éventrement de la rue Caponière qui était alors destinée àêtre transformée en "pénétrante routière" et en ayant mis en oeuvre un Site inscrit et ses recommandations officiellement toujours en vigueur, le bombardement de Caen n'a, semble-t-il jamais cessé depuis 1944!

Adrien Goetz a raison  en affirmant que « Caen est une ville devenue invisible et banale » et sa nostalgie du passé se teinte d'amertume car nous savons aujourd’hui enfin que le progrès moderne a un coût :

L’ONU, l’UNESCO jusqu’à un président de la République pérorant sur son perron, s’en alarment : des milliers d’espèces végétales et animales sont en train de disparaître en raison de la pollution mais aussi et surtout en raison de la disparition des biotopes naturels authentiques par excès d’artificialisation.

La nostalgie qui veut conserver n’est donc plus réactionnaire : elle devient salutaire car il ne s’agit plus, pour reprendre un peu les mots d’Albert Camus, de changer le monde mais d’éviter qu’il ne se défasse et nous avec.

La révolution qui se présente à nous risque d’être encore plus paradoxale que les précédentes : il s’agit de sauver le progrès moderne de lui-même en lui assignant des limites pour que les harmonies sociales, culturelles et naturelles puissent être sauvées.

Désormais, faire la révolution c’est se battre contre tous les puissants promoteurs de l’absence de limites pour conserver, ici et maintenant, toute la vie et toute la beauté du monde.

En conséquence, sur le territoire de la communauté urbaine de Caen, le combat pour la conservation du patrimoine culturel (grands monuments, architecture urbaine, œuvres d’art, places publiques, cimetières) est le même que celui qui doit être mené pour la conservation du patrimoine naturel (arbres, prairie humide, jardins, terres agricoles, mielles et dunes avec toutes les espèces animales associées).

Il ne s'agit pas de mettre "la ville sous cloche" comme le prétendent faussement ceux qui font métier de ne surtout pas avoir d'imagination, mais de la sauver.

De sauver aussi la poule aux oeufs d'or avant que les boutiquiers et les affairistes ne la tuent...

La question se pose à nous avec une particulière acuitéà Caen et ce pour deux raisons :

1) Depuis 75 ans, la ville de Caen a subi et subit encore une modernisation massive et violente de sa forme urbaine : il reste moins de 50 % du bâti qui existait encore en 1944. La destruction de tout immeuble ou maison datant d’avant la guerre devrait faire l’objet d’un moratoire et d’une réflexion poussée pour que soient privilégiées toutes les autres alternatives possibles à la table rase. (exemple: rue de Falaise).

2) La ville de Caen avait une très forte personnalité de ville « agreste » avant la Guerre avec une interpénétration très grande des éléments urbains et des éléments naturels au point d’avoir eu l’image d’une« ville à la campagne » (Alphonse Allais) :

Cette authenticité caennaise existe encore mais elle demeure à l’état de vestiges de plus en plus isolés et menacés par la pression des aménageurs. La Prairie est, certes, toujours là mais le reste, à savoir, de nombreux jardins, vergers et maraîchage, ont disparu ces quarante dernières années. (ex: bd Clémenceau, aménagement futur du clos Vaubenard ex CHR).

Que faire ?

Cesser de détruire et de menacer tous les éléments de la typicité caennaise qui ont eu le courage et le bon goût de survivre jusqu’à nous.

Concrètement :

Stopper la destruction des vieux murs en pierre et arrêter l’abattage des arbres. Interdire le curetage et l’excavation des coeurs d’îlots. Interdire la pratique de la « table rase » ou de l’immeuble sur dalle de béton sur l’ensemble d’une parcelle disponible. Respecter les architectures et les façades qui existent déjà.

Valoriser la pierre de Caen.

Sauver les vieux cimetières de la friche. Réintroduire les jardins, créer des vergers et des potagers urbains, planter des arbres notamment là où l’architecture est laide.

Déminéraliser les sols au pied des murs, enlever l’asphalte noir des trottoirs, remettre des pavés. Embellir nos espaces publics avec des arbres, avec des œuvres d’art (rétablir la statuaire publique décimée par la Guerre). Faire réapparaître l’eau, créer ou remettre en eau des fontaines publiques (par ex : la fontaine de style rocaille de la place Fontette).

Plus concrètement : ne pas abattre les 49 tilleuls de la place de la République. Ne pas construire une boîte de plus pour abriter un centre commercial de plus.

Encore plus concrètement : changer les documents d’urbanisme et le cadre légal contraignant pour que les professionnels funèbres de l’aménagement urbain soient contraints d’agir et de penser autrement la ville.

Prendre le pouvoir en tant qu’usagers éco-citoyens électeurs et habitants de la ville pour que les élus soient réellement convaincus qu’ils ont politiquement intérêt à construire les projets de la ville avec les citoyens en consultant réellement et concrètement la population plutôt qu’en se faisant seulement les auxiliaires zélés des intérêts privés les plus puissants.

C’est en mettant en œuvre cette révolution patrimoniale,à la fois écologique, culturelle et citoyenne que la ville de Caen pourra, à nouveau, être visible et authentiquement belle.

Lire, ci-après, le billet d'Adrien Goetz paru dans le Figaro (07/05/19). Puis on pourra apprécier ce qui fut et ce par quoi ce qui fut a été remplacé ou plutôt dissimulé au nom du progrès: on ne peut que regretter l'absence totale de l'eau sur ce futur plateau piéton en granit gris hyper-minéral alors que le grand Odon continue de couler en dessous...

On aurait pu imaginer un plan d'eau en forme de miroir allant de la cuve actuelle au pied du chevet Renaissance de l'église Saint-Pierre au pied de la tour Leroy pour citer l'ancienne et si belle image qui avait fait la réputation esthétique de la ville.

Les paysagistes du cabinet parisien ATTICA qui ont conçu pour la ville de Caen les nouveaux aménagements urbains consécutifs à l'installation du nouveau tramway connaissaient-ils ce patrimoine esthétique associé au chevet de l'église Saint-Pierre et à la tour Leroy pour essayer de s'en inspirer?

Compte tenu des visuels disponibles et de ce que l'on peut d'ores-et-déjà voir sur place, on craint d'avoir à répondre par la négative!

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De la tour Leroy au fond au chevet de l'église Saint-Pierre au premier plan, on aurait pu installer un bassin peu profond à eau circulante pour rappeler la présence essentielle de l'eau devenue totalement invisible...

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La composition générale du traitement des sols imposée par le cabinet ATTICA consiste à plaquer au sol une géométrie qui ignore totalement la géographie locale et son histoire: l'axe aquatique unissant la tour Leroy au chevet Saint-Pierre est invisible. Cet aménagement tiendra trente ans tout au plus...

Rendez-vous en 2044 par exemple pour celles et ceux qui seront encore là pour une nouvelle ville en chantier à l'occasion du 100ème anniversaire du bombardement de 1944!

Cathédrale de ROUEN: confirmation que l'actuelle majorité municipale a des goûts de... chiotte!

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La fin du mandat de monsieur Robert dernier maire de Rouen est plus que jamais crépusculaire... On arrêtera ici notre commentaire, l'article à lire ci-dessous, proposé par Paris-Normandie est suffisamment désobligeant!

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À un mois de l’Armada, polémique à Rouen autour des toilettes publiques en centre-ville

Y a-t-il suffisamment de toilettes publiques dans le centre-ville de Rouen ? À un mois de l’Armada, le dispositif est remis en question par des habitants et les professionnels du tourisme. Quant aux toilettes installées au pied de la cathédrale, elles sont loin de faire l’unanimité. Explications.

https://www.paris-normandie.fr/rouen/a-un-mois-de-l-armada-polemique-a-rouen-autour-des-toilettes-publiques-en-centre-ville-HE15005031

Armada oblige, la préoccupation au sujet des toilettes publiques, peu présentes en centre-ville, grandit. Pour preuve, la pétition signée par les guides touristiques, frustrés de ne pas pouvoir proposer ce service élémentaire aux visiteurs à cause d’un fonctionnent « chaotique, avec des jours et heures d’ouverture qui varient d’un lieu à l’autre et d’une semaine à l’autre ». Elle a, pour l’heure, rassemblé une centaine de signatures.

Quarante-cinq plaintes depuis janvier

Selon Laurent Bonnaterre, président de l’office de tourisme de Rouen, le nombre de toilettes est suffisant et «la difficulté concerne principalement les toilettes destinées aux groupes, situées place du Vieux-Marché et à la Halle aux toiles ». En effet, le président explique que, depuis janvier, il a reçu quarante-cinq plaintes à ce sujet. Un chiffre important en ce début d’année, où la fréquentation est faible. Désireux d’apporter des solutions, Laurent Bonnaterre précise qu’un projet est en cours. «Quand l’office de tourisme sera refait, d’ici deux ou trois ans, nous souhaiterions y installer des toilettes publiques. »

Pas encore en fonction et déjà dénigrées

En attendant, de nouvelles toilettes publiques ont été installées, mardi 30 avril, rue des Bonnetiers, au pied de la cathédrale Notre-Dame. L’initiative fait vivement réagir les riverains, qui rapportent ne pas avoir été prévenus. Une habitante, dont la fenêtre donne sur ces toilettes, explique : «On ne comprend pas pourquoi cela a été installé ici. C’est ignoble de juxtaposer cela à la cathédrale ! »

La structure, encore fermée au public, occasionne déjà des désagréments.«Tous les gens qui sortent des bars essaient d’ouvrir les portes, ils montent sur le toit... Et puis on voit aussi des gens qui font leurs besoins derrière, entre les toilettes et la cathédrale ! » Selon cette même habitante, des trafics de stupéfiants se seraient même mis en place. «On habite en centre-ville pour échapper à ces problèmes ! La vie du quartier est foutue, personne ne va vouloir venir avec ces odeurs. »

Ces problématiques, qui inquiètent riverains et commerçants, devraient être abordées lors de la réunion de chantier prévue jeudi 9 mai 2019.

La nouvelle chronique normande de Gilles MAUGER parue dans l'Eveil de Pont-Audemer

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On l'attendait depuis quelques jours. La voici!

J’AIME A REVOIR MA NORMANDIE Chronique de Gilles Mauger dans l'Eveil de Pont-Audemer


COMME DISAIT MA GRAND MERE

All a l’croupion qui c’menche à li ganir. Elle est comme les vieilles poules, elle a le croupion qui commence à jaunir. Se dit des vieilles filles non mariées.

VOCABULAIRE NORMAND

Grillement, glissade. Origine scandinave, skridlà, glisser.

DO YOU SPEAK NORMAN ? Yes you do but you don’t know it

To gain, gagner, accumuler des gains a pour origine normande gainer, gangner, même sens.

EUNE TITE HISTOUERE

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Cadeau d’anniversaire

_ Boujou Maîte Jean cha va ti bié anhuit ?

_ Cha vavote couomme eun pet dans la cueulotte. De çu bé temps-là, no va pin geigner. Pas ? Pis tei cha va ti couomme tu veus ?

_Raide seuperbe. Aveu çu bé temps d’enfé, j’ons c’menché man gardin. Eudpusse le jou d’hié ch’était m’n anniversaie pis j’ons été gâté.

_ Ah mais oui ! Cha t’fait cobien à c’t’heu ?

_ Cha m’fait quarante touot dreit. Avous ideye de c’que la patronne m’a payé pou man anniversaie ?

_ Oh mei les devinailles, veyes-tu ? J’sais pin. Veyons veir ? Eune croate, eun juilet ?

_ Meuh nan. Queuque chaose eud pusse masculin. Vos veyez pin ? Cha a rapport aveuc la « t’es laid ».

_ Eune leuquerne touote neue ? Est touot dreit cha, je m’remembre avei vu la camionnette de Darty garée eudvant cheu vos.

_ Meuh nan. Est oco mieus qu’cha. Vos baillez-ti vote langue au cat ?

_ Ah mais nan ! J’n’ons oco besouin. Pas ? Tan cat i s’cotentera d’ches croquettes.

_ Est eune vergue chatellite qu’a m’a offert. A c’t’heu ch’est pusse eud deus chents quaines eud « t’es laid » qu’euj peus veir euddans ma leuquerne. Aveuc des quaines espéchiales esports. J’vas povei argâder le ruby et guetter touotes les grindes parties d’foute.

_ Eudpusse, cha deit ête payant çu bazar-là. Est oco du coutément. Pas ? Et pis tu vas oco forchir. J’creyais qu’eul méd’chin t’avait dit d fai d’l’esport pou désépaissir eun miet. Aveu tes seyanches esportives euddans la banquette, tu vas putot grassir oco. Et pis à quique cha t’sert d’avei des chentaines eud quaines, tu n’peus toujou en guetter qu’eune au coup. Z’aotes, tu les payes pou ryin. Ch’est du gabillonage. Pis quanque t’argâde pin la « t’es laid », ch’est oco pire. Tu payes deus chents quaines pour ryin.

_ Oui mais y a itou des quaines qui caosent su z’animaus. Cha vos intéréche cha.

_ Est vrai qu’ch’est mius qu’tan feuilleton « Pusse belle la vie » qu’no s’demande si no en verra la définition eun jou. Probabe qu’no ara plié nos bottes devant. Mais aveu tes quaines su’z’animaus, tu sais touot su la fornicachion d’la hyène a freid quienne ou su la maquaille du lézard à treis coues du Boufquistan mais tu sais méime pin arconnaite eun verdier d’eun bouvreuil pivoine. Est fin. Pas ? L’aote jou, man tit fieu m’a élugé la r’leveye durant aveuc eul gay part et la jaguar. Pis durant la collation, d’eun coup, i s’a mins à poucher des ébrais en f’sant des bras. I creyait qu’y avait eune vêpe sur sa dorée d’cofiteure. Par effet ch’était eune mouque à mié. Tu veyes eul genre. Pis i fait pin la différenche entre eune mate et eun jaquet. A quique cha sert la « t’es laid » ? Veyes-tu, j’sieus raide cotent de n’avei qu’la eune et la deusse. Pis la treis quanqu’y a pin trop d’brouillache ou d’vent. Cha m’va. Et pis est gratis. Pas ?

_ Cha vos dirait pin d’avei cha cheu vos, eun raté chatellite ? Vos porriez luquer touos les vius films d’vote janesse, ou acouter d’la meuseique clascive.

_ Si ch’est pou attende la meuseique d’à c’t’heu. Nan marchi. J’sieus dèjàà mintié souordet. J’ons pin besouin d’tan mireu à pingeons.

_ Tant pire, est béta, passe que pou deusses vergues chatellite i nos f’saient eun prix.

Qui qu’i dit ?

Geigner : se plaindre ; Croate : cravatte ; Juilet : gilet ; Leuquerne : lucarne, poste de télé ; Se remembrer : se souvenir ; Bailler : donner ; Vergue chatellite : antenne satellite ; Coutément : de la dépense ; Forchir : grossir ; Guetter : regarder ; au coup : à la fois ; Gabillonage : gaspillage ; Définition : fin ; Plier ses bottes : mourir ; Coues : queues ; Poucher des ébrais : pousser des cris ; Bras : signes avec les bras ; Vêpe : guêpe ; Mouque à mié : abeille ; Mate : martre ; jacquet : écureuil ; Brouillache : brouillard ; Raté chatellite : antenne rateau satellite ;

TRAFIC D'ARMES DANS LE PORT DU HAVRE...

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Non ce n'est pas le titre d'un album posthume d'Hergé mettant en scène les aventures inédites du capitaine Haddock sur les quais du grand port atlantique normand mais, bel et bien, la triste vérité!

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Pour mémoire, l'album "Coke en stock" raconte l'histoire de pélerins africains partis pour la Mecque qui sont réduits en esclavage par des trafiquants d'armes...

Un trafic d'armes quasi officiel organisé au profit de l'Arabie Saoudite, un pays réputé pour sa démocratie, et couvert par un pirate breton accroché au gouvernement de la République française comme une bernique lorientaise sur son rocher!

Salutations aux journalistes de FR3 Normandie qui ont eu le courage de sortir cette affaire très sensible:

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/armes-arabie-saoudite-chargees-au-havre-1666425.html

Des armes pour l'Arabie Saoudite, chargées au Havre ?

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Un bateau de la compagnie saoudienne Bahri est ce mercredi soir devant le port du Havre. Selon le site internet Disclose, qui enquête depuis des mois, des armes françaises pourraient être chargées à bord. Des armes susceptibles de servir dans la guerre meurtrière du royaume au Yémen.

Par David FrottéPublié le 08/05/2019 à 18:33Mis à jour le 08/05/2019 à 18:51

La ministre et la secrétaire d'Etat française aux armées n'ont pas voulu confirmer l'information.
Ni aux députés, ni aux journalistes. 

Mais ce bateau saoudien "Bahri Yanbu" attendu au Havre ce mercredi soir pose beaucoup de question depuis les révélations d'une note classée "confidentiel défense" il y a 3 semaines par nos confrères de Disclose.
Selon ce nouveau média d'investigation, des armes "made in France" seraient utilisées dans la guerre au Yemen par l'Arabie Saoudite, notamment contre des civils.

Ce matin, sur BFM TV, la ministre Florence Parly a reconnu "avoir eu entre les mains" ce rapport confidentiel défense, mais elle a nié avoir toute preuve d'une utilisation de ces armes contre des civils

Mardi déjà, le député Havrais Jean-Paul Lecoq avait posé une question au gouvernement pour obtenir plus de transparence sur ce chargement et l'utilisation de ces armes.

"Comment comptez-vous prouver aux Français que les armes de fabrication française ne sont pas utilisées à des fins offensives au Yemen en violation du traité sur le commerce des armes ?"

Plusieurs associations se sont mobilisées contre ce contre l'arrivée de ce bateau, et ces ventes d'armes de façon générale, comme Amnesty International, la Ligue havraise des droits de l'homme ou le mouvement de la paix. Une pétition est d'ailleurs en ligne ici.

"Selon l'ONU, le Yemen connait une crise humanitaire catastrophique. 60.000 personnes ont déjàété tuées, et un enfant sur 5 meurt toutes les 5 minutes. On ne pourra pas trouver de solutions qu'avec des armes."
Marie-Claire Jegaden, présidente du mouvement de la paix au Havre


A l'heure où nous écrivons ces lignes, le "Bahri Yanbu" s'est arrété au large du Havre, et personne ne sait s'il va faire escale comme prévu dans le port du Havre, ou pas. 
 

Lire aussi:

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/havre/havre-depute-jean-paul-lecoq-denonce-chargement-armes-destination-arabie-saoudite-1666447.html


 

Commentaire de Florestan:

Ce matin (09/05/19) on apprenait sur l'antenne de France Info que ce cargo roulier saoudien pourrait escaler au port du Havre à partir de 17heures...


Caen: un geste artistique plein de poésie pour rendre hommage à la pluie normande

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On pensait que cette idée radieuse comme une évidence poétique avait germé du côté de Cherbourg que le magnifique film de Jacques Demy transforma en l'une des capitales mondiales du romantisme larmoyant...

En effet,  la rippleure est, certainement, l'un des plus beaux mots normands puisqu'il désigne l'un des plus magiques moments de la météo bien de chez nous, à savoir lorsqu'il pleut en même temps que brille le soleil: la rippleure se finissant, généralement par un somptueux arc-en-ciel!

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Le peintre Jean-François Millet, originaire de la Hague, a rendu de façon extraordinaire un effet de "rippleure" normande dans un verger au printemps...

En attendant la magie d'une rippleure dans le ciel non pas de Cherbourg mais de Caen, un commerçant suggère l'idée suivante... Nous approuvons!

(Liberté, Caen, édition du 2 mai 2019)

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L'HERMIONE: la frégate de la Liberté visite les ports normands

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A l'occasion du 75ème anniversaire du Débarquement  de Normandie, l'Hermione, la réplique de la frégate qui a transporté le marquis de La Fayette en Amérique au début de la guerre de l'indépendance des Etats-unis (1779), fait escale dans les ports normands:

Après une première visite àCherbourg puis àDieppe au début du mois de mai, le navire historique va honorer de sa présence le port de Caen-Ouistreham (avec une parade sur le canal) du 14 au 16 mai2019 avant de voguer vers Fécamp où elle se trouvera du 24 au 25 mai avant de remonter la Seine vers Rouenà l'occasion de l'Armada du 7 au 16 juin (avec une halte àCaudebec-en-Caux du 5 au 7 juin) non sans une dernière escale àHonfleur du 17 au 19 juin: tous les grands ports historiques normands auront ainsi été visités... sauf Granville et Le Havre (mais Honfleur est en face).

Pour voir la video d'annonce de cette tournée normande de l'Hermione:

https://actu.fr/normandie/ouistreham_14488/lhermione-escale-ouistreham-billetterie-est-ouverte_22008469.html

Escale à Cherbourg, écourtée en raison du mauvais temps...

https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/cherbourg-revoir-lhermione-bon-vent_23623046.html

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Escale de l'Hermione à Dieppe: l'arrivée est prévue ce vendredi 10 mai 2019 dans la matinée si les conditions météos restent inchangées (un vent de Noroît assez soutenu et une mer bien formée en raison du coup de vent d'il y a deux jours)

https://www.tendanceouest.com/actualite-321269-dieppe-l-hermione-attendue-a-16h15-vendredi.html

Après Dieppe, la belle frégate repassera devant les falaises de la côte d'Albâtre et le cap de la Hève pour rejoindre Ouistreham:

affiche-hermione-2019

Voir ci-après le programme de l'escale à Ouistreham ainsi que les contraintes d'accès au navire:

http://ouistreham-rivabella.fr/lhermione-a-ouistreham-riva-belle-du-14-au-17-mai-2019/

La carte des escales de l'Hermione en 2019 que l'on trouve sur le site officiel: on notera, une fois de plus, que la ville de Rouen a du mal àêtre positionnée sur une carte puisque dans le cas présent, Rouen et... Paris sont une seule et même ville! Dommage!

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Erreur que l'on retrouve aussi, hélas, dans la vidéo d'annonce de l'événement:

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Nous avons contacté par mail l'organisation pour que cette erreur bien regrettable soit au plus vite réparée avant la prochaine édition de l'Armada à laquelle l'Hermione doit participer...

Agriculture BIOCAL normande: toutes nos félicitations adressées à M. Olivier PAZ le maire de Merville-Franceville

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La commune de Merville-Franceville située entre l'estuaire de l'Orne à l'Ouest et la côte Fleurie du Pays d'Auge à l'Estprend, depuis des années, des initiatives régulières et originales pour développer localement tout un territoire de façon qualitative:

La commune réputée pour sa plage attirant les Kite surfeurs de la région parisienne l'est aussi pour son rôle déterminant joué dans l'histoire du Débarquement de 1944 avec l'épisode héroïque de la prise des batteries allemandes de Merville par les parachutistes britanniques. Un beau projet de musée est en cours d'élaboration pour valoriser davantage ce site historique exceptionnel.

http://www.batterie-merville.com/

On peut aussi parler du festival "Cidre et dragons" de Merravilla (Merville en latin) qui devient, peu à peu, l'un des grands rendez-vous français des amateurs de littérature fantaisie autour du mythe médiéval.

https://www.cidreetdragon.eu/

Mais on préfère finalement vous parler d'un sujet essentiel: la qualité de la cantine scolaire. Et là, franchement... Chapeau bas! Monsieur Paz!

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(Source: Tendance-Ouest, édition caennaise, n°466, 9 mai 2019)

A Caen l'ART CONTEMPORAIN se rend utile: on peut enfin admirer l'intérieur de belles églises toujours fermées!

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Pour quelle raison morale ou intellectuelle nous n'aurions pas le droit d'ironiser sur les créations et les initiatives de ces professionnels de l'ironie conceptualo-bidulaire qui se prennent pour des artistes?

Puisque ces nouveaux dévots et autres tartuffes sont à ce point attirés par les vestiges de l'aura religieuse et surnaturelle de nos vénérables architectures religieuses normandes autrefois dressées vers Dieu pour que leurs bidules incertains et incongrus puissent enfin prétendre au statut d'oeuvre d'art, on se permettra de les ignorer superbement pour réserver notre contemplation à ce qui le mérite vraiment: ces pierres qui malgré toutes les guerres, les révolutions et toutes les désinvoltures du soi-disant progrès moderne s'obstinent à témoigner d'une autre dimension pour expliquer le monde que la raison instrumentale ou le nihilisme déconstructeur...

Donc, pour une fois, on va aimer leur art officiel conceptualo-bidulaire, heureusement éphémère, car ces nouveaux dévots permettent enfin que soit ouvertes des églises caennaises qui sont ordinairement fermées au public:

La magnifique et pure nef romane du XIe siècle de l'église Saint-Nicolas est donc ouverte à tous le temps de ce festival nommé"interstices" (qui rappelle ce que l'on trouve dans les interstices des trottoirs urbains: de belles mauvaises herbes mais aussi des crottes de chien) tout comme la très romantique ruine de l'ancienne église de Saint -Etienne-le-Vieux connue de tous les spécialistes d'architecture médiévale du monde entier pour une voûte nervurée à très faible flèche datant du XVe siècle qu'il sera enfin possible de voir jusqu'au 12 mai prochain...

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Quant aux gugusses qui pendent des sacs en plastique aux arcs en plein ceintre ou qui fond monter des ronds de fumée jusqu'à la voûte en confondant l'encens avec le canabis on se permettra de les ignorer non sans remercier la jeune fille ou le jeune homme qui ne manquera pas d'être commis bénévolement ou non par les organisateurs officiels de ce soi-disant festival à l'ouverture et à la fermeture de ces lieux autrefois spirituels:

Peut-être que des vocations vont ainsi naître non par pour l'art contemporain mais pour l'art sacré dans une époque où les profanations de lieux de culte chrétien tendent à se multiplier...

Mais quand il s'agit d'églises "désacralisées" et de professionnels internationaux bien rémunérés de la profanation conceptualo-bidulaire, tout est permis ou presque!

Pour en savoir plus:

https://festival-interstice.net/

Voir aussi:

https://fr.aleteia.org/2015/09/13/decouverte-12-eglises-abandonnees-mais-magnifiques/

Cela phosphorerait-il normand chez Nutriset derrière la porte du 10 rue Saint Maur à Rouen?

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Faut-il parler d'embryon de lobby normand à Rouen?

Le groupe Nutriset a décidé de mettre les petits plats dans les grands. Michel Lescanne, le fondateur de Nutriset a voulu établir dans un hôtel particulier cossu des hauts de Rouen un cercle de réflexion que l'on espère tourner vers l'urgence suivante:

Que les élites et décideurs rouennais soient enfin capables de penser l'avenir normand de la métropole régionale qui manque encore à notre région.

On a le droit de rêver... Non?

Sur le site du Club de la presse et de la communication de la Normandie, on pourra en savoir davantage sur ce qui pourrait se tramer derrière la porte: un entre-soi que l'on espère toujours préoccupé de "phosphorer" sur l'intérêt général de Rouen et de la Normandie.

On a le droit de rêver... Non?

http://www.pressecomnormandie.fr/un-nouveau-conseil-dadministration-elu-derriere-la-porte/

L’Assemblée générale ordinaire du Club s’est déroulée ce jeudi 31 janvier 2019, dans un lieu d’exception à Rouen, Derrière la porte. De nombreux adhérents étaient présents pour procéder à l’élection du nouveau conseil d’administration et découvrir un endroit encore peu connu qui avait piqué leur curiosité. 

En effet, accueillis par notre nouveau partenaire, le groupe Nutriset, l’Assemblée générale du Club a pris place, cette année, dans un hôtel particulier du XIXè siècle entièrement rénové par leurs soins. Le 10 rue Saint-Maur, nommé Derrière la porte, a vocation à devenir une adresse à destinée culturelle. Comme l’a souligné Caroline Camillerapp, qui en gère le contenu et le contenant, c’est avant tout le lieu des (belles) rencontres improbables.

C’est dans cet endroit atypique et chaleureux que les adhérents du Club ont pu assister hier à la présentation du bilan de l’année passée par Thierry Delacourt, président du Club. Plusieurs constats ont été fait, celui de la hausse constante du nombre d’adhérents et de partenaires, celui de la hausse des occasions de rencontrer – 82 en 2018 -, celui des bases solides et de l’équipe de permanents et de prestataires sur lesquels reposent le Club.

Notre trésorier Stéphane Bonnaud a alors présenté le rapport financier de l’association lors de cette AG. Puis Thierry Delacourt a repris la parole pour le rapport d’orientation détaillant les grandes lignes de notre association pour 2019, comme entre autres, la structuration de nos missions d’éducation aux médias avec l’arrivée de Nassima Azizi et Manon Boutleux, toutes deux en mission de service civique pour 7 mois, la deuxième édition des Jours journalisme, la 3e édition des 12 heures de l’agilité numérique ou encore l’accueil à Rouen de la rencontre nationale des journalistes pigistes, les 48h de la pige, fin juin.

L’ensemble des ces rapports a été validé par l’auditoire.

Et enfin, comme tous les deux ans, place au vote. L’élection du nouveau Conseil d’administration a signifié les départs d’Alexandrine Betbeder, Antoine Hudin, Sanda Men Makoth, Bruno Morice, Jessica Périsse et Cécile Reynes. Côté arrivées, Eric De Falco, Ellen Guichard, Aurélien Lange, Michel Murlin, Anthony Quindroit et Camille Rousée sont devenus administrateurs. Les 20 nouveaux élus ont ensuite procédéà l’élection du bureau, comme suit :

Président : Thierry Delacourt (journaliste-rédacteur en chef adjoint)
Vice-Président : Bertrand Tierce (journaliste-rédacteur en chef)
Vice-Président communicant : Franck Dubois (graphiste)
Secrétaire : Dorothée Brimont (journaliste)
Trésorier : Stéphane Bonnaud (directeur commercial et marketing)
Trésorier adjoint :  Sébastien Bailly (rédacteur web expert)

Sont également administrateurs :

Véronique Baud (journaliste)
Sébastien Colle (journaliste)

Hervé Debruyne (rédacteur en chef en presse territoriale)
Eric De Falco (communicant associatif)
Guillaume Garet (journaliste)
Ellen Guichard (journaliste indépendante)
Nathalie Jourdan (journaliste-rédactrice en chef)
Vincent Lalire (responsable communication interne)
Aurélien Lange (journaliste reporter d’images)
Michel Murlin (conférencier-animateur)
Anthony Quindroit (journaliste)
Kamal Redouani (journaliste grand reporter)
Camille Rousée (chargée de communication)
Karine Soyer (gérante d’agence de communication)


 

La lecture de la dernière édition de la Lettre Eco Normandie (10/05/19) nous apprend qu'un certain Bernard Cazeneuve franchira le 10 rue Saint Maur de Rouen, le 13 mai prochain à 18 heures (entrée sur invitation) pour une séance de réflexion officiellement consacrée à la question de savoir "comment les Normands jugent leur territoire"?

Fort heureusement, d'autres organisations, tant à Rouen qu'ailleurs en Normandie, proposent une réflexion collective sur l'avenir de la Normandie dans un cadre plus ouvert aux citoyens Normands que ce qui pourrait se dire derrière une porte au 10 rue Saint-Maur à Rouen.

L'association rouennaise Normandie Axe Seine, l'Etoile de Normandie ou le séminaire "Normandie" de l'université populaire de Caen proposent depuis plusieurs années un débat public régional normand ouvert au plus grand nombre alors qu'un récent sondage nous a appris que les Normands avaient une mauvaise image de leur région faute de la connaître vraiment:

En sera-t-il question le 13 mai prochain derrière la porte de la rue Saint-Maur?

Bernard Cazeneuve sera-t-il, une fois encore, l'avocat de l'intérêt général normand lui qui a tranché le 31 juillet 2014 en faveur du choix d'équilibre entre Caen (siège du conseil régional) et Rouen (siège de l'Etat en région)?

http://normandie.canalblog.com/archives/2014/07/20/30282617.html

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AGENDA OFFICIEL des commémorations et festivités du 75ème ANNIVERSAIRE du débarquement en Normandie (1944 -2019)

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Sous le lien suivant vous trouverez l'agenda officiel complet de toutes les initiatives, cérémonies officielles et religieuses, commémorations, festivités organisées à l'occasion du 75ème anniversaire du débarquement en Normandie le 6 juin 1944 pour commencer sur la terre martyre normande le long et difficile processus de libération de l'Europe du nazisme.

Compte tenu de l'importance de l'événement qui a une dimension mondiale, cet agenda s'étend du 25 mai au 24 août 2019... C'est donc tout l'été normand qui sera placé dans la lumière émouvante du souvenir et de la mémoire: plus de deux millions de visiteurs sont attendus cette année sur les côtes normandes.

Il ne faut pas oublier aussi l'Armada de Rouen du 6 au 16 juin 2019 plus que jamais placée sous le signe de la Liberté avec la frégate l'Hermione comme invitée d'honneur ainsi que les habituelles commémorations de l'opération canadienne Jubilee à Dieppe (1942) chaque mois d'août...

Enfin, pour prolonger dans l'action et la réflexion mondiale pour la Paix le souvenir de l'Histoire, le forum mondial de Caen "Normandie pour la Paix" tiendra sa seconde édition le mercredi 5 juin 2019 en l'abbaye-aux-Dames de Caen.

Tout le programme à découvrir sous le lien suivant:

https://www.dday-overlord.com/normandie/commemorations/2019/agenda

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Municipales 2020 à ROUEN: Jean-Louis LOUVEL, le roi de la palette, Cincinnatus rouennais?

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C'est un secret que tous les polichinelles rouennais ont de plus en plus de mal à garder:

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Jean-Louis LOUVEL, alias le "roi de la palette", l'entrepreneur et investisseur rouennais qui ne fait pas mystère de son attachement à ses racines normandes pour entreprendre et réussir dans la palette de transport, dans le rugby rouennais (à défaut du football), dans les médias (Jean-Louis Louvel a sauvé financièrement Paris-Normandie avec le concours de l'agence de développement du conseil régional) mais aussi dans le développement économique local (Jean-Louis Louvel est aussi le président de Rouen Normandy Invest) se dit de plus en plus intéressé par une candidature à la mairie de Rouen aux prochaines élections municipales de 2020.

L'initiative et le parcours plein de succès du roi normand de la palette suscite, bien entendu, bien des commentaires plus ou moins agréables et c'est bien normal car cette situation est une première à Rouen: un acteur important de la société civile rouennaise, tel Cincinnatus, se dit intéressé par la charge publique de premier magistrat de la ville (même si on sait bien qu'avec la Métropole, rive gauche, Rouen n'est plus dans Rouen) pour tenter de relever une situation devenue inextricable pour l'avenir même de la ville et donc de la métropole normande:

Rouen doit remonter la pente et stopper d'urgence un long cycle de déclin d'influence territoriale, d'attractivité et d'image entamé dans les années 1960 avec le refus de l'Etat de faire de Rouen la métropole régionale d'équilibre du Nord-Ouest au profit du calamiteux projet d'extension de la région parisienne jusqu'au Havre avec pour conséquence, la désastreuse division normande. Rouen aussi cesser ce déclin qui lui vient aussi de n'avoir été ces 50 dernières années que le fief électoral local des grands feudataires de la politique nationale: Jean Lecanuet dans les années 1970/1980 et Laurent Fabius dans les années 1990/2000 n'ont pas été très utiles au rayonnement rouennais.

Alors que la Normandie est réunifiée et que le conseil régional a besoin de s'associer à une métropole régionale qui puisse porter sans arrières pensées, avec authenticité sinon enthousiasme un projet territorial normand qui est, il faut bien le dire, LA dernière chance offerte à Rouen pour interrompre un déclin séculaire dans la hiérarchie urbaine française, nous aurons donc un a priori plutôt positif sur les ambitions de Jean-Louis Louvel s'il veut mettre son talent et son énergie au service de l'intérêt général des Rouennais et des Normands!

Pour en savoir plus:

http://www.pressecomnormandie.fr/jean-louis-louvel-reflechit-fortement-a-la-mairie-de-rouen/

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/entrepreneur-jean-louis-louvel-candidat-mairie-rouen-1665761.amp

https://www.youtube.com/watch?v=Qk6beiDM7EE

https://youtu.be/jgpEzU7GDUw

Et pour en savoir plus sur Cincinnatus:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucius_Quinctius_Cincinnatus


AVRIL 2019 en Normandie: la revue de presse proposée par le Mouvement Normand

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La rédaction de l'Etoile de Normandie a reçu comme d'habitude la revue de presse proposée par l'office de documentation et d'information de Normandie:

 

Le mois d'avril était placé en cette année 2019 sous l'heureux signe de la fierté normande retrouvée avec une première édition, plutôt réussie, du festival de l'excellence normande "Fêno" qui s'est tenue au parc des expositions de Caen le week-end du dimanche des Rameaux...


 

 

LES ACTUALITÉS NORMANDES DU MOIS D’AVRIL 2019


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Un ouvrage indispensable à compulser pour tous Normands désireux de bien connaître les activités de la région normande : « Panorama Économique de la Normandie » en est à sa dixième parution. Ce document – essentiel – rassemble tous les éléments statistiques, mais aussi un tas d’adresses, concernant l’ensemble de la Normandie. C’est, en même temps, un annuaire. Très utile pour tous les acteurs de la vie économique.


Parmi les indicateurs :


  • Le PIB de la Normandie, c’est 91,7 milliards d’euros.
  • La Normandie compte 1,3 million d’emplois (pour 3,3 millions d’habitants).
  • C’est la 1re région énergétique française.
  • La 3erégion industrielle.
  • La 1re façade maritime de France
  • La 2erégion pour l’import/export international…

Ne parlons pas de ses A.O.C., A.O.P., I.G.P., de son leadership équin, en matière de production de lin, de son rang pour la production de carottes, de poireaux, etc.


Rien d’étonnant, dès lors, que la 1re F.E.N.O. (Fête de l’Excellence normande), qui vient de se dérouler à Caen, ait permis à 25 000 Normands de s’apercevoir que leur Normandie, « c’était quelque chose »… Nombreux furent les visiteurs de cette manifestation qui découvrirent une Normandie inventive, dynamique, conquérante…


Terroir plein de promesses, fierté identitaire retrouvée, aspiration à l’excellence : tous les ingrédients sont réunis pour que la Normandie soit de retour et se projette vers l’avenir…


 

C’EST L’ŒUVRE DU CONSEIL RÉGIONAL, MAIS PAS QUE…


 

Certes, la Région a beaucoup fait pour que cette première FENO soit une réussite : elle a su fédérer, condenser, coaguler des tas d’initiatives individuelles et collectives, mais la matière était là, n’attendant que l’impulsion pour se manifester au grand jour.


La Région joue un rôle moteur :


  • En injectant 21 millions d’euros pour 14 villes ayant connu la reconstruction d’après guerre, en aidant (avec l’État) à la redynamisation de 12 cités par l’opération « Actions – Cœur de ville », en filant 22 millions d’euros pour les Villes-Soeurs de l’embouchure de la Bresle, en devenant « l’actionnaire principal du territoire » de l’ensemble Honfleur – Beuzeville (4 millions d’euros pour les projets locaux…
  • En soutenant des exploitations agricoles, en subventionnant 82 entreprises (« coups de pouce » de 644 000 euros), en encourageant, par le système Impulsion Développement, le groupe Polytechs, à Cany-Barville, ou les Lampes Berger, à Bourgtheroulde, en faisant de Normandie EcoSpace, à Arques-la-Bataille, un « Tiers-Lieux de Normandie ».
  • En incitant l’ensemble « Caux – Seine - Agglo »à relever le défi « Léopards du Tri » des déchets.
  • En participant avec Normandie AeroEspace et toute la filière aéronautique au prochain Salon du Bourget…

La Région est un moteur et un facteur d’énergie et de représentation : la préparation du 2Forum pour la Paix lui confère une dimension internationale et son parrainage de l‘équipage de la frégate Normandie apporte ce supplément d’âme, apanage des entités reconnues et prestigieuses.

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UNE ACTIVITÉÉCONOMIQUE AVEC SES FORCES ET SES FREINS


 

Prenons trois exemples, trois secteurs industriels :


  1. La filière automobile : Renault, à Cléon, recrute et, à Sandouville, se dope avec le modèle Trafic. Donc, cela marche bien. Mais l’avenir ? La filière automobile est fragile et peut à tout moment connaître un retournement de conjoncture.
  2. La filière énergétique (la Normandie est bien placée) s’interroge. Du côté raffinage, y a-t-il la place pour les deux géants, Total, à Gonfreville-L’Orcher, Exxon à Notre-Dame de Gravenchon. Pour l’instant, cela paraît viable, mais Exxon réfléchit à une reconversion vers des carburants moins tributaires des hydrocarbures… Du côté de l’éolien off-shore, cela piétine (même si Siemens-Gamesa est prête à construire une usine de production de composants d’aérogénérateurs au Havre). La méthanisation, encouragée par la Région, est prometteuse, mais… débute. Le solaire offre des opportunités… qui n’étaient pas évidentes. L’hydrogène est un grand espoir… Reste le nucléaire– c’est l’essentiel pour l’instant-, l’E.P.R. de Flamanville se fait attendre. Les autres centrales nucléaires vieillissent. Que dire de l’éolien terrestre ? La mode veut son triplement, malgré un accueil mitigé de la population et, pour pallier l’intermittence de cette énergie renouvelable, ne va – on pas avoir besoin de centrales de secours (au charbon ? au gaz ? Au fuel?) pour faire face aux pics de consommation ? On mesure là l’inconséquence de l’arrêt dogmatique de la centrale à charbon du Havre, prôné par le Ministre de l’Écologie, justement ce mois-ci… Affaire à suivre…
  3. La filière aéronautique et spatiale : elle est pleine d’ambition et accueille en son sein un certain nombre de P.M.E. dynamiques, réparties sur le territoire normand.

Du côté start-up, difficile d’y voir clair : il y a trop d’exemples de réussites soudaines qui sont autant de bonnes surprises… La manifestation Start Up Cruise– entre Dieppe et Newhaven –, en liaison avec des partenaires britanniques, montre que le Brexit n’est sans doute pas un frein dans ce secteur qui ne peut être importuné par des questions de frontières.


Naval Group, dans le Cotentin, vise le chiffre de 2 900 employés à la fin de 2019 : c’est un signe. Le groupe SIDEL se distingue, à Octeville, en étant la première entreprise normande déposant des brevets (39, l’an passé)… Même l’économie sociale et solidaire exprime un dynamisme de bon aloi en alignant 115 000 emplois en Normandie, ce qui n’est pas rien.


 

L’industrie touristique s’attend à des records de fréquentations avec l’Armada de Rouen et le 75eanniversaire du Débarquement du 6 juin. L’Armada– dont on dit comme d’habitude que ce sera la dernière – s’annonce grandiose. Parce que la ville de Rouen a reconquis et modernisé ses quais. Les Rouennais, grâce aux Armadas, ont redécouvert la Seine… qu’ils n’auraient jamais dû oublier. C’est tout le destin de la capitale normande qui s’affirme avec cette manifestation que certains beaux esprits de la Gauche bo-bo affectaient de mépriser. Le comble pour eux, c’est que ce rassemblement de magnifiques navires – gratuit pour le bon peuple venu les admirer – est l’occasion pour les entreprises d’organiser sur le pont des bateaux réceptions, rencontres, colloques et raouts divers. Ces crétins dogmatiques ignorent tout simplement ce qu’est un port, une activité maritime, un lieu d’échanges, et ne voir dans l’Armada qu’une opération de séduction d’une ville portuaire, c’est méconnaître l’insigne apport que ce rassemblement populaire dans la redécouverte d’une mentalité maritime. Donc, souhaitons un franc succès pour cette Armada 2019.


Quant aux cérémonies du 75eanniversaire de la Bataille de Normandie, si elles attirent encore les foules, n’oublions jamais que c’est la commémoration d’un désastre pour la Normandie : 20 000 civils tués en trois mois, presque toutes les villes gravement endommagées, un patrimoine mis à mal… Étonnons-nous d’apprendre qu’en 2019, c’est en Normandie que les édifices religieux sont les plus nombreux de toute la Franceàêtre dans un triste état. Qu’il faille les restaurer tombe sous le sens : peut-être que les bénéfices engrangés par les commémorations permettront de sauvegarder ces vénérables vestiges du patrimoine normand…


Le tourisme normand ne se limite pas aux manifestations ponctuelles de l’Armada et du 75eanniversaire de la « Grande Brûlerie ». Il y a d’autres choses à voir et admirer en Normandie, ne serait-ce que les sites prestigieux des Abbayes normandes (La nouvelle plaquette consacrée aux Abbayes de Normandie est un guide – découverte de haute tenue, en plus pratique, à emporter dans sa voiture). Peut accompagner ce document la brochure intitulée Normandie médiévale, qui recense, outre les témoins du Moyen-Âge normand, les 22 sites et musées de Normandie et les 94 manifestations remarquables de la saison touristique.


Si l’on ajoute les paysages, les beautés de la campagne, des rivages et des bocages normands, un réseau très complet de voies vertes et de parcours équestres, on doit admettre que la Normandie dispose d’atouts considérables en matière touristique. Le nombre des résidences secondaires, tout comme le tourisme de week-ends, se rajoutent aussi à l’activité touristique. Dans son numéro du 25 avril dernier, La Manche Libre dresse la typologie des résidents secondaires, souvent des Normands expatriés dans la capitale.


 Le seul point noir de l’industrie touristique réside dans une certaine insuffisance hôtelière (en nette amélioration cependant). Il est vrai que certaines réglementations tatillonnes contraignent nombre d’établissements hôteliers à se reconvertir…


 

Parmi les freins qui perturbent l’économie normande, il y a, d’une part, le chômage et, d’autre part, et de façon presque contradictoire, le manque de main-d'œuvre dans certains secteurs.


Le chômage, globalement, ne s’aggrave pas. Mieux, il régresse. Pas de façon très significative. Il subsiste des poches de chômage, comme la région de Pont-Audemer… Dans la Manche, à l’inverse, on note des problèmes de recrutement. L’inadéquation entre l’offre d’emplois et le stock des demandeurs d’emplois difficile à résorber pose le problème de la formation et de l’employabilité. Les efforts de la Région, notamment en faveur de l’apprentissage, devrait pallier ces contradictions, mais il faut du temps pour en sentir les résultats. Un autre problème a été » soulevé ce mois-ci dans la presse normande, c’est celui de l’inégalité hommes / femmes dans le travail : la Normandie ne fait pas mieux que le reste de la France.


Anecdotique, mais navrant : les deux Instituts régionaux du travail social, de Rouen et de Caen, ont été incapables de fusionner malgré les désir de la Région. Ce n’est pas un bon signe.  


 

DES OPPORTUNITES DANS LE SECTEUR PRIMAIRE


 

Si la Normandie est reconnue comme étant une grande région industrielle (la 3een France) et, qu’à ce titre, elle doive bénéficier de toute politique de réindustrialisation, actuellement à l’ordre du jour avec les « Territoires d’industrie », que défend avec talent Virginie Carolo, maire de Port-Jérôme-sur-Seine, coordinatrice des acteurs de l’Axe Seine (cf. Paris-Normandie, 11 mars), il ne faut pas oublier, ni même minimiser, l’importance du secteur primaire (agriculture – élevage – pêche) en Normandie, avec son corollaire, un département agro-industriel fort, notamment dans l’agro-alimentaire.


Pour ce mois d’avril, nous avons relevé diverses initiatives qui méritent d’être signalées :


  • Un arboriculteur se lance dans la fabrication de vin de kiwi.
  • Un nouveau label apparaît : le « lait de foin ».
  • Une nouvelle filière dans les céréales bio : des blés plus digestes.
  • Première récolte de quinoa en Seine-Maritime.
  • Danone lance un yaourt bio au Molay-Littry.
  • La race des moutons roussins de la Hague se positionne en concurrence de nos fameux agneaux de prés-salés. Cette race rustique vise l’A.O.P., avec un cahier des charges impliquant un pâturage indispensable sur 70 % d’herbus. (cf. Ouest-France, 19 avril).

     Au passage, signalons qu’il faudrait 10 000 nouveaux bergers en France pour faire face aux départs en retraite et à l’extension du troupeau ovin.

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    Isigny-Sainte-Mère se confirme comme « champion du lait normand ».

Du côté de la pêche et de l’aquaculture, nous avons noté que la Normandie, en rade de Cherbourg, produisait du saumon de pleine mer, d’excellente qualité, que, d’autre part, l’IFREMER avait été disculpé d’une éventuelle responsabilité dans la mortalité des huîtres, que le bulot, si sa ressource était en progression dans la baie de Granville, avait tendance à se raréfier au large de la Côte d’Albâtre.


Cela nous amène aux activités maritimes :


  • Le Grand Port maritime du Havre met en concession son terminal multimodal.
  • On investit au Havre 600 millions d’euros, avec l’aide de l’Europe.

 

POUR MÉMOIRE, TOUJOURS LE PROBLÈME DES MOBILITÉS


 

Et évidemment, l’habituel lamento sur le transport ferroviaire.


Ouest-France (5 avril) s’interroge : « Le fret ferroviaire normand va-t-il enfin décoller ? » Peut-être… quand le tronçon Serqueux – Gisors sera opérationnel. SNCF- Réseau y travaille avec acharnement, mais il va falloir attendre encore quelques mois pour que le fret en provenance ou à destination des ports de la Basse-Seine puisse emprunter cette ligne modernisée. Question : si la partie normande de cette ligne est en voie de réalisation, qu’en est-il exactement au-delà de Gisors dans la Région Ile-de-France ?


Cela étant, la Normandie voudrait bien devenir plus accessible, notamment pour la desserte des sites touristiques : c’était le thème et l’enjeu du Forum Normandie connectée qui s’est tenu à Trouville-sur-Mer fin mars, début avril.


 

PREOCCUPATIONS ENVIRONNEMENTALES…


 

La pollution des eaux de rivières, notamment par les pesticides, a fait l’objet d’une enquête d’UFC – Que choisir, en Seine-Maritime. C’est inquiétant.


L’Agence de Bassin Seine-Normandie, qui a autorité sur la Normandie et l’Ile – de – France, a dressé un bilan de son action : elle a collecté 4,9 milliards d’euros de redevances et s’investit à hauteur de 3,7 milliards d’euros. Entre 2013 et 2018, elle a soutenu 31 600 projets. Il reste beaucoup à faire.


Si le havre de Siouville dans la Manche est en bonne santé, à l’inverse celui de Régneville s’envase et s’ensable de façon presque irrémédiable.


On prévoit dix ans d’efforts pour régler le problème de la décharge de Dollemard, en bordure du littoral, proche du Havre : cela va coûter cher, mais c’est indispensable si l’on veut freiner les pollutions en Baie de Seine.


Enfin si la mobilisation se généralise dans la lutte contre le frelon asiatique, on craint de plus maintenant l’arrivée du moustique Tigre, vecteur de graves maladies. D’après la carte, la Normandie n’est pas encore atteinte, sauf, peut-être le sud du département de l’Orne : l’invasion progresse. Que faire ?


 

… ET SOCIETALES


 

La Normandie sert trop souvent de cobaye : c’est chez nous que l’État teste les très contestées (par les avocats) cours criminelles– nouveaux tribunaux qui se situent entre la correctionnelle et la cour d’assises ; c’est chez nous – dans l’Eure plus précisément – que l’on expérimente l’éthylotest antidémarrage ; c’est chez nous que l’expérience des voitures-radars privées est en train de tourner court car non concluante.


Alors que toutes les semaines, on apprend que des démineurs neutralisent des bombes de la Seconde Guerre mondiale, qu’on ne compte plus les mines que nos pêcheurs ramassent dans leurs filets et que les dragueurs de mines de l’O.T.A.N. mènent chaque année des campagnes de déminage en Baie de Seine, un fait divers a attiré notre attention : une (petite, certes) partie du territoire normand est zone interdite. Le coteau de Mesnil – Soleil, à l’est de Falaise, est fermé au public car encore truffé de mines anti-personnelles… Et certains « fêtent » encore les 75 ans de la Bataille de Normandie !


À part cela, deux églises de la Manche ont été vandalisées : c’est, paraît-il, banal…


L’affaire de l’implantation d’un service de coronarographie à Cherbourg plutôt qu’à Saint-Lô suscite de vigoureuses protestations. Nous reviendrons sur cette question douloureuse car inter-normande.


De même qu’il faudra aborder largement la question de la « silver économie » : nos journaux s’en préoccupent. À ce propos, et comme en contrepoint, on apprend par les statistiques que les grands-parents consacrent 1 650 euros par an en moyenne pour leurs petits-enfants. La solidarité intergénérationnelle ne doit pas être un vain mot !


 

Le 5 mai 2019

 

Guillaume LENOIR


avec l’aide de Geneviève FLAMENT, Thierry LANGLOIS,


Edwige LE FORESTIER et Emma DAVESNE


 

OFFICE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION DE NORMANDIE


87, rue de la République


76940 La Mailleraye sur Seine


Commune nouvelle d’Arelaune en Seine

On ne le répétera jamais assez! La nouvelle AOC du camembert de Normandie n'est pas contre le LAIT CRU!

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Nos fidèles lecteurs nous signalent quelques articles glanés tant la presse nationale (Le Figaro 2 mai 2019) que dans la presse régionale (Ouest-France 3 mai 2019) qui s'inquiètent de l'avenir des fromages normands au lait cru dans le cadre de la nouvelle AOC notamment celle définissant le camembert de Normandie: une fois encore, il nous faut rappeler quelques utiles subtilités qui échappent aux journalistes et à ceux à qui les premiers tendent le micro de façon privilégiée histoire de faire le "beuze" comme on dit en bon français de 2019...

La nouvelle AOC "camembert de Normandie" n'interdit pas les fabrications au lait crun bien au contraire puisqu'elles seront signalées par la mention valorisante "véritable".

En revanche, la mention fallacieuse "camembert fabriqué en Normandie" sera interdite: en contrepartie, la plupart des éleveurs laitiers normands seront intégrés dans le périmètre de l'AOC avec pour obligation de "normandiser" massivement le cheptel laitier et de passer tout aussi massivement à la pâture et fourrage à l'herbe.

Dans cette aventure c'est bel et bien l'intérêt général de la Normandie et de sa production fromagère emblématique qui a été pour une fois privilégiée...

  • Le Figaro (2 mai 2019):

laitcru

  • Ouest-France (3 mai 2019):

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Qui l'eut cru? Morin l'écolo, Morin l'économe...

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Et ce n'est pas nous qui le claironnons...

Double constat relevé dans la dernière édition disponible de la très sérieuse Lettre Eco de Normandie (n°1620 datée du 10 mai 2019)

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Morin l'écolo ? Même les écolos patentés doivent l'admettre...

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Morin l'économe?

La réunification de la Normandie a bien été gérée et s'il y a de la dépense c'est pour des questions humaines... Et Marommix sera ici le seul à ne pas vouloir le comprendre. Normal! c'est une fourmi!

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Deux miliardaires de BRECQHOU n'ont pas à bâillonner la liberté de création devant le tribunal administratif de Caen

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S'agit-il d'une clameur de Haro d'un nouveau genre et dont le cas n'est pas prévu dans la vieille jurisprudence de notre droit normand?

Nous venons d'apprendre que les frères Barclay souhaitent faire interdire la pièce de théâtre qu'Hédi Tillette de Clermont-Tonnerreavait écrite avec les conseils de Sophie Poirey, professeur de droit normand à l'université de Caen sur l'arrivée rocambolesque en 1993 des Frères Barclay magnats milliardaires de la presse anglaise sur l'île de Brecqhouqui dépend toujours de la seigneurie de Sercq:

Les deux écossais partis de rien pour réussir dans les affaires ont appris l'art de plier toutes les difficultés. Avec l'argent tous les obstacles finissent par fondre. Sauf qu'à leur arrivée sur le granit de Brecqhou, alors qu'ils y faisaient bâtir un château néo-gothique à la Walter Scott qui n'était pas du goût de sir John-Michael de Beaumont, le seigneur de Sercq, les deux milliardaires trouvèrent un obstacle plus dur que la pierre locale: le vieux droit normand toujours en vigueur dans les îles anglo-normandes.

Aussi, pour se rendre totalement les maîtres de Brecqhou, les deux milliardaires tenants de l'îlot selon foi et hommage au seigneur de Sercq, se lancèrent dans une bataille judiciaire aussi inédite qu'extraordinaire consistant à démanteler la dernière seigneurie féodale d'Europe quitte à plaider leur cause jusque devant la cour européenne des droits de l'Homme. C'est ce qu'ils firent appliquant, sans le savoir, le célèbre adage normand: "c'est mon dreit et j'y ti!"

C'est ainsi que suite aux pressions exercées par les frères Barclay qui avaient acheté l'îlot de Brecqhou pour 2,3 millions de livres en 1993, croyant naïvement que cette somme leur donnait le droit de disposer à leur guise du droit normand et des coutumes féodales locales qui, notamment, interdisaient les hélicoptères, la seigneurie de Sercq fut contrainte, en 2006, de mettre en oeuvre des réformes démocratiques pour se mettre en conformité avec la convention européenne des droits de l'homme.

Le 4 octobre 2006, sous la pression de la Couronne britannique, les membres du parlement de l'île (les Chefs plaids) votèrent le remplacement du régime féodal par un système de représentation à un niveau. Vingt-huit « conseillers » doivent remplacer désormais les quarante tenants et les douze députés du peuple d'autrefois. Les nouveaux conseillers reçoivent le titre honorifique de Sieur ou Madame autrefois réservé aux tenants. Sercq est donc, en conformité avec les recommandations du Conseil de l'Europe.

La petite île anglo-normande tourna ainsi la page de plus de 400 ans de survivance féodale en organisant les premières élections entièrement démocratiques de son histoire le 10 décembre 2008. Toutefois celles-ci ne mirent pas à bas le statut féodal et seigneurial de l'île, mais le firent évoluer. Les habitants purent élire, pour la première fois, l'intégralité des membres de leur parlement local, les Chefs plaids. Le scrutin se tient dans la salle de billard du siège du gouvernement de l'île. Les 56 candidats, représentant près de 10 % de la population de l'île, se disputent les 28 sièges à pourvoir.

La majorité des électeurs de Sercq se prononcèrent en faveur des partisans du « féodalisme » et au détriment de ceux des « réformes » prévues par les frères Barclay, notamment l'abolition du caractère héréditaire du poste de seigneur et le cumul par le sénéchal, nommé par le seigneur pour trois ans, du pouvoir judiciaire et exécutif.

En fin de compte, seuls cinq partisans des Barclay furent élus.

Le droit féodal normand de Sercq contre la tradition du lock out patronal...

Par mesure de rétorsion, les frères Barclay commencèrent à mettre en œuvre la fermeture de toutes leurs entreprises (hôtel, commerces, entreprises de construction, agences immobilières) sur l'île et licencièrent leurs 140 employés, c'est-à-dire un habitant sur quatre, sachant qu'il n'existe pas de système de sécurité sociale à Sercq, donc pas d'allocations de chômage. Kevin Delaney, directeur du Sark Estate Management qui regroupe les intérêts des Barclay sur l'île, annonça la fermeture des entreprises sans avoir l'intention de les vendre.

À Jersey, les États (parlement), réunis en session le 12 décembre 2008, envoyèrent un message de soutienà l'île-sœur, et le Premier ministre britannique annonça, le lundi suivant, l'envoi d'une aide financière.

Le mouvement d'humeur des frères Barclay fut, cependant, de courte durée car ils ordonnèrent la réouverture de leurs commerces et établissements sur l'île dès la réunion du nouveau parlement en janvier 2009.

La pièce de théâtre "les deux frères et les lions" d'Hédi Clermont-Tonnerre qui rend indirectement hommage à la fière résistance des gens de Sercq viscéralement attachés à leurs vieilles traditions normandes face à la toute puissance de l'argent ne pouvait que déplaire aux frères Barclay: tant pis pour eux!

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https://actu.fr/normandie/caen_14118/un-milliardaire-anglais-poursuit-justice-une-piece-theatre-jouee-caen_23713303.html

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Procès : un milliardaire anglais poursuit en justice une pièce de théâtre jouée à Caen

Lundi 13 mai, le tribunal de Caen (Calvados) a étudié la demande de David Barclay, un milliardaire anglais qui réclame l'interdiction d'une pièce de théâtre inspirée de sa vie.

Une pièce de théâtre peut-elle s’inspirer de personnages réels ? La liberté d’expression prévaut-elle sur le respect de la vie privée ? Ce sont, en substance, les questions auxquelles devront répondre les juges de la deuxième chambre civile du tribunal de grande instance de Caen (Calvados), le mardi 2 juillet 2019, lorsqu’ils rendront leur délibéré dans l’affaire qui a opposé, lundi 13 mai 2019, David Barclay à Hédi Tillette de Clermont Tonnerre.

Lire aussi : Une pièce de théâtre commandée par la scène nationale de Cherbourg menacée d’interdiction

Le premier est un milliardaire anglais, qui a inspiré la pièce « Les deux frères et les lions », écrite par le second. 15e fortune du Royaume-Uni, David Barclay a assigné le dramaturge en justice, lui reprochant une « atteinte à l’intimité de la vie privée », ainsi que des propos diffamatoires, dans le texte de la pièce. Une démarche rarissime concernant une œuvre théâtrale.

Deux représentations au Mémorial de Caen

Écrite en 2012, « Les deux frères et les lions » a été jouée plus de 300 fois depuis lors, notamment au festival d’Avignon, où elle avait reçu un accueil unanime de la critique. En 2017, elle a été montée au Théâtre de Poche-Montparnasse, à Paris, puis, les 6 et 7 avril 2018, deux représentations ont eu lieu au Mémorial de Caen. Ce qui explique que le procès se tienne devant une juridiction caennaise.

À l’origine, l’œuvre est une commande du Trident, la Scène nationale de Cherbourg (Manche). L’ancienne directrice du théâtre, Mona Guichard, avait commandéà Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre une pièce sur les îles anglo-normandes et le droit normand.

Lire aussi : Le droit normand inscrit à l’Unesco ?

L’auteur précise :

C’est en faisant des recherches qu’on m’a raconté l’histoire des frères Barclay.

Celle de frères jumeaux richissimes qui ont acheté l’îlot de Brecqhou, dans l’archipel de Sercq. Ils y domicilient leur empire financier, bâti dans la vente à distance, l’hôtellerie mais aussi…la presse. Ils y construisent un château, mais se retrouvent coincés par le droit féodal qui y règne encore ! Celui-ci empêche que les frères Barclay fassent hériter leurs filles, comme ils le désirent…

Frontière entre fiction et réalité

Me Christophe Bigot, l’avocat de David Barclay, explique la démarche de l’homme d’affaires britannique, qui a fait fortune avec son frère jumeau, Frédérik :

David Barclay est clairement identifiable dans la pièce. De plus, sa vie entière est racontée : enfance, vie familiale, sentimentale, divorce, gémellité, réussite… Et l’auteur n’a pas pris la distance nécessaire entre fiction et réalité. 

De sorte que, selon lui, le public aurait pu prendre pour vrais d’autres éléments de la pièce, qui fondent son action en diffamation :

Dans la pièce, le personnage de David Barclay organise un blocus de l’île, affamant les enfants de l’école. Il revendique également d’avoir « acheté la loi » tout au long de sa vie.

« On veut bâillonner un auteur ! »

Autant d’éléments « purement et clairement fictifs », pour Me Olivier Morice, l’avocat d’Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre. Celui-ci estime que David Barclay veut « censurer » la pièce, et défend la « cause » de la liberté d’expression :

On veut bâillonner un auteur ! Comme l’a rappelé le ministre de la Culture, Franck Riester, la liberté de création est un principe fondamental. La France a d’ailleurs été condamnée par la cour européenne des droits de l’homme pour avoir condamné des journaux qui avaient révélé des éléments de vie privée d’hommes publics.

Au-delà des arguments purement juridiques des uns et des autres, la décision des juges de Caen sera donc très attendue par tous les acteurs du milieu culturel français. Rendez-vous le 2 juillet 2019.

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Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre (à droite) avec ses avocats, dont Me Olivier Morice (au centre). (©Nicolas Claich/Liberté– Le Bonhomme libre.)


 

Commentaire de Florestan:

Les frères Barclay, les vrais...

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https://www.lemonde.fr/culture/article/2018/12/16/le-milliardaire-sir-david-barclay-veut-interdire-une-piece-de-theatre-racontant-son-histoire_5398414_3246.html

CAEN 13 mai 2019: commission permanente, les décisions du Conseil Régional de Normandie.

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La dernière réunion de la commission permanente du Conseil régional de Normandie qui est, en quelque sorte, la réunion du gouvernement de la Normandie et qui s'est tenue le 13 mai 2019 à l'abbaye-aux-Dames de Caen, siège de la région, a pris de nombreuses décisions de financement de projets normands...

L'Etoile de Normandie a relevé ainsi l'engagement ferme de la région de préparer au plus vite l'après glyphosate dans les campagnes normandes. De même, la région Normandie confirme qu'elle veut le retour des vaches laitières de race normande dans nos prairies: on ne pourra qu'applaudir! Autre chose qui mériterait quelques précisions: la mise en place d'un tarif normand unique pour le transport scolaire à la rentrée 2020. La région s'engage aussi auprès de la communauté urbaine de Caen pour concrétiser le projet urbain de la presqu'île portuaire. Là encore, ce projet mériterait d'être précisé notamment sur la qualité architecturale réellement requise.

Enfin le conseil régional de Normandie finance une partie des frais occasionnés par l'organisation des cérémonies officielles du 75ème anniversaire du Débarquement: l'Etat qui organise si mal notre affaire en 2019 devrait intégralement payer sachant que la région Normandie qui doit assurer l'organisation du très attendu forum mondial de la PAIX de Caen le 5 juin 2019 à l'abbaye-aux-Dames a déjà fort à faire... Mais peut-être que sans cet apport financier de la région, les cérémonies officielles mal organisées par l'Etat le seraient plus encore hélas!


 

https://www.normandie.fr/commission-permanente-du-13-mai-2019?utm_source=Sarbacane&utm_medium=email&utm_campaign=Normandirect%20n%C2%B0%20140

Commission permanente du 13 mai 2019

Le 14 mai 2019

La Commission Permanente de la Région Normandie s’est rassemblée lundi 13 mai 2019, à Caen, sous la présidence d’Hervé Morin, pour examiner plus de cent dossiers.

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Développement économique 

Dans le cadre de sa politique en faveur du développement économique, la Région a décidé :

  •   d’attribuer 103 919 euros à 4 projets issus de l’Economie Sociale et Solidaire :

- 21 963 euros à l'association Aciades-La Chiffo pour l’ouverture d'une deuxième boutique de textile de récupération à Hérouville Saint-Clair, en complément de son premier espace de vente sur Caen.

- 18 346 euros à L'association l'Essor pour la création d'un commerce de dépôt-vente de produits locaux à Falaise (viandes, légumes, produits laitiers...).

- 20 000 euros à l'association "Etant donné", pour la réalisation d'une étude de faisabilité pour la création d'un dancing itinérant en Normandie,

- 43 610 euros à la SCIC "Graine d’Eveil" pour le développement du service d'accueil d'enfants à Bayeux.

  •   d’accorder, au titre de l’appel à manifestation d’intérêt RIN Recherche 2019, une enveloppe globale de 914 000 euros aux 3 chaires d’excellence universitaires :

- PHYCHIMEA – « Physico-chimie des milieux énergétiques et astrophysiques »,

- SIREN – « Siliciums Innovants pour les Réactions Nucléaires »,

- COBRA-FRET – « Détection et imagerie de fluorescence ultrasensible et multiplexé pour l'analyse des acides nucléiques ».

  •   d’accorder des aides à 4 entreprises pour un montant total de 2,81 euros  au titre du dispositif « Impulsion Innovation », sous forme de subventions et d’avance remboursable ;
     
  •   d’accompagner, au titre du dispositif « Impulsion Développement », 14 entreprises normandes dans leurs projets de développement en leur attribuant des subventions ou des prêts à taux nul pour un montant de plus de 3,01 millions d’euros, permettant d’envisager la création de 124 emplois;
     
  •   d’octroyer  117 subventions pour un montant total de 728 824 euros au titre du dispositif « Coup de Pouce »,  permettant de soutenir la création et la reprise de TPE de moins de 10 salariés ;
     
  •   de soutenir 4 projets de reprise de commerces normands à travers le prêt d’honneur « Défi Normandie »  pour un montant total de 42 875 euros ;
     
  •   de favoriser le recrutement dans 4 entreprises normandes à travers le financement de formations pour un montant total de 26 121 euros au titre du dispositif « Une Formation, Un Emploi » ;
     
  •   d’accompagner, au titre de son soutien aux actions des établissements d’enseignement supérieur et de Normandie Université,à hauteur de plus de 3,3 millions d’euros, 14 projets d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche normands, dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt 2019 ;
     
  •   de soutenir la reconstruction du Laboratoire Cristmat, en accordant 2,6 millions d’euros à la Communauté Urbaine Caen la mer ;
     
  •   d’accorder 205 104 eurosà la commune de Bretteville sur Laize pour la création de la ZAC du Cingal sur la commune de Bretteville sur Laize (14), à proximité immédiate de la zone d’activités communautaire existante à Bretteville sur Laize.

 

Orientation et formation

  • Garantie d’emprunt Institut Saint-Joseph du Havre

La Région apporte sa garantie d’emprunt pour la construction d’un pôle sportif et d’un espace restauration à l’Institut Saint-Joseph du Havre.
 

  • Equipement des lycées

168 727 euros sont attribués à 7 établissements normands pour l’acquisition de matériels et de mobiliers.

 

La Normandie, première Région à soutenir des projets expérimentaux alternatifs au glyphosate

En lien avec le contrat d’objectifs « Nouvelles pratiques agricoles », la Région Normandie lance le premier appel à candidatures « Contrat de transition : Glyphosate Normandie 2021 ».

Objectif : accompagner les agriculteurs qui s’engagent volontairement à supprimer de manière progressive l’utilisation des herbicides à base de Glyphosate d’ici la campagne culturale 2020 – 2021. Cet appel à candidatures unique est ouvert jusqu’au 1er juillet 2019. La Région s’engage à accompagner les agriculteurs retenus dans le processus de suppression du glyphosate par un conseiller d’une structure habilitée par la Région Normandie via le dispositif « Conseil Agricole Stratégique et Economique (CASE) : Audit stratégique global ». Cet appel à candidatures est limitéà 50 exploitations à l’échelle de la Normandie.

 

La Région soutient les agriculteurs normands

  • Aides à l’installation : Les élus régionaux ont accordé des aides à l’installation, d’un montant total de 16 000 euros, au titre du dispositif « Impulsion Installation »à 3 agriculteurs.
     
  • Plus d’1,12 million d’euros pour soutenir les investissements pour la transformation à la ferme et la commercialisation. Au titre du dispositif «Investissements physiques en transformation-commercialisation dans le secteur agroalimentaire et agro-industriel », les élus régionaux ont décidé de soutenir 13 exploitations agricoles dans leurs projets de  modernisation et de transformation à hauteur de plus d’1,12 million d’euros.
     
  • 71 900  euros pour soutenir la « Normandisation du cheptel bovin de Normandie ». Afin d’inciter les éleveurs à augmenter la proportion d’animaux de race normande dans leur troupeau, la Région a mis en place le dispositif « Normandisation du cheptel bovin de Normandie ». Dans ce cadre, les élus régionaux ont attribué des aides à 8 éleveurs du territoire pour un montant total de 71 900 euros.
     
  • 309 980 euros à des organismes de conseil, correspondant à 249 aides individuelles aux agriculteurs, pour la réalisation d’une prestation d’accompagnement personnalisé. Le dispositif « Conseil agricole stratégique et économique » (CASE) a pour objectif d’inciter les agriculteurs normands à mener une réflexion stratégique thématique ou globale sur leur système d’exploitation, et de leur apporter un accompagnement individualisé et personnalisé.

La Région favorise l’intermodalité et les nouveaux modes de déplacement

Au titre de la politique régionale menée pour le développement des modes de déplacements doux, la Région accorde les subventions suivantes pour 3 aménagements cyclables :

  • 91 200 euros à la commune de Soulangy pour la création d’une piste cyclable située « Route de Caen (RD 658) »,
  • 72 000 euros à la commune d’Urville pour la création d’une voie verte située le long des routes départementales 132 et 167,
  • 18 000 euros à la ville de Flers pour la création d’une piste cyclable située « avenue de Verdun ».

 

La Région participe aux rénovations énergétiques et au développement des énergies renouvelables 

  • Plan « Normandie Bâtiments Durables ». Dans le cadre de la rénovation énergétique des Bâtiments Publics, les élus régionaux accordent 1,5 million d’euros pour la réhabilitation du complexe scolaire de Fontenay (76), pour la salle de convivialité de Fresnay-le-Vieux (14), et pour l’Hôtel de Ville de Rouen (76). 
     
  • 972 760 euros pour soutenir la rénovation énergétique de l’habitat collectif. La Région Normandie soutient 9 projets de construction de logements sociaux durables et de logements individuels à Luc sur Mer (14), Caen (14), Ranville (14), Cuverville (14), Fécamp (76), Rouen (76), Louviers (27), et Vernon (27).
     
  • Chèque éco-énergie : 216 nouveaux bénéficiaires ! Afin d’accompagner les Normands dans la rénovation énergétique de leur habitation, la Région octroie 216 chèques éco-énergie pour un montant total de 518 300 euros.
     
  • 342 384 euros sont consacrés à la réalisation de 14 projets de production d’énergies renouvelables, notamment pour l’installation de panneaux photovoltaïques ou de pompe à chaleur géothermique.
     

  •  Aide à l’acquisition de véhicules électriques. La Région Normandie soutient 43 dossiers de particuliers, micro-entreprises et associations, dans leur démarche d’acquisition de véhicules électriques et de bornes de recharge, pour la somme totale de 87 650 euros.

 

Labels Espace Public Numérique Normandie et Tiers Lieux Normandie

La Région Normandie attribue le label Espace Public Numérique Normandie :

  • Aux espaces portés par la Communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel Normandie (50) : l’Espace Public Numérique de Brécey, l’Espace Public Numérique de Juvigny-les-Vallées, et l’Espace Public Numérique de Saint-James.
  • A la Structure Associative d'Aide aux Associations (S3A) d’Hérouville-Saint-Clair (14).

En outre, elle attribue le label Tiers-Lieux Normandie à l’espace Lanfry, porté par l’association Bâtiment Cfa Normandie, situéà Saint Etienne du Rouvray (76).

 

Le développement des territoires normands 

  • 540 825 € pour accompagner les Parcs Naturels Régionaux normands. La Région participe aux programmes d’actions du Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin, du Parc naturel régional Normandie Maine, et du Parc naturel régional du Perche.
     
  • 2,2 millions d’euros en faveur du développement des territoires normands. La Région subventionne les 12 projets d’aménagement ou de redynamisation suivants :
  1. La revitalisation du centre-bourg d’Etrepagny,
  2. La rénovation énergétique de l'école maternelle Andersen de Deville les Rouen,
  3. La reconstruction et la modernisation du gymnase Jean Monnet de Flers,
  4. La réhabilitation de l'ancienne halle de La Ferrière-sur-Risle,
  5. La rénovation énergétique de la piscine Edouard Thomas au Havre,
  6. L’achat et la réhabilitation du dernier commerce Le Mesnilbus à St Sauveur Village,
  7. La rénovation énergétique du groupe scolaire Gadeau de Kerville à Sotteville les Rouen,
  8. La rénovation énergétique de la salle des fêtes du hameau de Bédanne à Tourville la Rivière,
  9. La restructuration du complexe sportif de Villers-Bocage,
  10. Trois opérations collectives de modernisation de l’artisanat, du commerce et des services pour la Communauté de Communes Coutances Mer et Bocage, pour les Pôles d’Equilibre Territoriaux et Ruraux du Pays du Bocage et du Pays du Perche Ornais.
     

Projet d’Intérêt Majeur Caen Presqu’Ile

Les élus régionaux approuvent le Projet d’Intérêt Majeur (PIM) Caen Presqu’Ile, engagé dans une labellisation Eco-Quartier, comportant 34 fiches-actions pour répondre aux enjeux suivants :

  • Reconquérir un espace de friches industrielles de 300 hectares en plein cœur de l’agglomération caennaise et ainsi lutter contre l’étalement urbain,
  • Organiser une production architecturale variée, mixte, confortable, à destination de l’ensemble de la population,
  • Proposer des quartiers qui organisent la primauté des mobilités douces et la reconquête des espaces publics par les usagers,
  • Répondre à l’attente de la population d’une nature très présente dans la ville,
  • Accueillir des activités de loisirs, touristiques et économiques, notamment en lien avec la présence du canal (développement de l’accueil de bateaux de croisières et d’activités nautiques…),
  • Construire un territoire durable, innovant et résilient,
  • Valoriser le patrimoine industriel, architectural, naturel, paysager, maritime et fluvial de la presqu’ile, (ndlr: du moins ce qu'il en reste...)
  • Rendre cet espace central aux habitants, aux usagers du territoire, en concevant un projet en concertation avec l’ensemble 48 des acteurs.

Convention de financement d’une première tranche de rénovation des trains V2N (2 niveaux) circulant sur l’axe Paris - Le Havre

La Région finance la rénovation de 24 voitures et l’allongement à 9 caisses de 3 rames V2N pour la desserte de l’Ile de France pour la somme totale de 12 millions d’euros.

Modernisation du réseau routier pour la desserte du territoire

La Région participe à  hauteur d’1,5 million d’euros pour la réalisation du complément du diffuseur de la Haie Tondue.

Développement des infrastructures portuaires sur le passage d’eau de Quillebeuf-sur-Seine

La Région s’engage à participer à hauteur de 1,2 million d’euros à la construction d’un bac maritime, dit nouvelle génération, moins énergivore et plus respectueux de l’environnement, sur le passage d’eau interdépartemental de Quillebeuf-sur-Seine.

Harmonisation régionale du règlement des transports scolaires

La Région poursuit l’harmonisation et la simplification du règlement des transports scolaires régionaux débutées en 2018, notamment en adoptant pour la prochaine année scolaire 2019-2020, une tarification scolaire normande identique.

(Ndlr: l'harmonisation normande des tarifs se fera-t-elle par le haut ou par le bas ou à partir d'une moyenne des tarifs pratiqués auparavant dans les cinq départements normands?)

 

La Région soutient l’organisation de manifestations culturelles, sportives et nautiques

  • Pour contribuer à la promotion des disciplines, à l’attractivité des territoires ainsi qu’au rayonnement de la Région, 88 000 euros sont attribués à l’organisation de 6 grandes manifestations nautiques en Normandie et 92 500 euros sont destinés à soutenir 15 événements sportifs régionaux.
     
  • 150 000 euros sont affectés au Pôle Hippique de Saint-Lô en tant que contribution statuaire au plan pluriannuel d’investissement pour l’année 2019.
     
  • Les élus régionaux approuvent les termes de la convention cadre du programme pluriannuel d’investissements nautiques 2019-2021 de la SNSM. A ce titre, plus d’1 million d’euros sont consacrés à la modernisation et le renouvellement des moyens nautiques des stations de sauvetage du littoral normand.
     
  • La Région accompagne 15 évènements liés au 75ème anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie pour un montant de 258 185 euros.
     
  • 4 évènements nautiques grand public sont accompagnés par la Région pour dynamiser l’offre touristique :
    • 76 600 euros pour le 21ème festival international du cerf-volant de Dieppe,
    • 25 000 euros pour la 32e édition du « Défi des Ports de Pêche »à Saint-Vaast-La-Hougue,
    • 20 000 euros pour l’édition 2019 de « Coutainville La Plage »,
    • 7 000 euros pour la 21ème édition du Festival « Houlgate plein vent ».

 

La Région soutient la culture

  • Les élus régionaux allouent 819 032 euros à 9 structures au titre de son soutien constant à l’ensemble de la filière musique et spectacle vivant.
     
  • Le théâtre lyrique et musical de Caen est subventionnéà hauteur de 500 000 euros pour ses activités de création et de diffusion.
     
  • Afin de soutenir la création, la recherche et la circulation des œuvres sur son territoire, la Région accorde 154 000 euros pour la réalisation de 11 courts et longs métrages en Normandie.
     
  • Pour façonner l’identité culturelle de la Normandie, 19 festivals bénéficient de subventions dans le but d’irriguer le territoire d’événements porteurs de sens, et de favoriser l’attractivité de la région dans et hors de ses frontières.
     
  • 191 334 euros pour soutenir 4 groupements d’employeurs culturels : Solstice à Rouen (76), Base Culturelle et Bonne Gestion au Havre (76), Oscar à Rouen (76), Secrateb à Caen (14).
     
  • La Région attribue 760 000 euros de subvention à l’association Normandie Livre et Lecture et 1,2 million d’euros à Normandie Images.

 

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