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La NORMANDIE, terre internationale du CHEVAL: Le Point fait le point...

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Ci -après, on vous propose de lire cet article fort intéressant du magazine Le Point qui fait le point sur l'état actuel de la Normandie, terre internationale du Cheval: points forts et points faibles avec le retrait progressif de l'Etat de la gestion des haras nationaux de Saint-Lô et du Pin qui n'est pas sans conséquences sur l'équilibre de toute la filière équine normande... Ce sera, là encore, un dossier prioritaire pour le futur conseil régional d'une Normandie réunifiée !


 

http://www.lepoint.fr/sport/jeux-equestres-mondiaux-2014-la-normandie-terre-d-excellence-27-08-2014-1857000_26.php

Jeux équestres mondiaux 2014 : la Normandie, terre d'excellence

Le Point - Publié le 27/08/2014 à 12:10

Les Jeux équestres mondiaux se déroulent jusqu'au 7 septembre en Nomandie, une terre de réputation internationale, en pleine mutation, mais confrontée à une baisse du nombre d'élevages.

La cérémonie d'ouverture des Jeux équestres mondiaux à Caen.

La cérémonie d'ouverture des Jeux équestres mondiaux à Caen.© CITIZENSIDE/SERGE DOUILLET / CITIZENSIDE.COM

La Normandie, qui accueille les Jeux équestres mondiaux jusqu'au 7 septembre, est une terre d'élection du cheval, de réputation internationale, en pleine mutation, mais confrontée à une baisse récente du nombre d'élevages. "La Normandie est une terre de réputation internationale pour l'élevage équin", assure le Belge Ingmar De Vos, secrétaire général de la Fédération équestre internationale (FEI).

Les dernières ventes aux enchères de futurs galopeurs pur-sang à Deauville, les 15, 16 et 17 août, ont confirmé que la région tenait son rang : en ces temps de crise, elles ont affiché une insolente hausse de plus de 12 %. Et, outre les émirs du Moyen-Orient, habitués des lieux, elles ont attiré de nouveaux investisseurs étrangers venus d'Afrique du Sud, d'Australie et des États-Unis, selon Arqana, l'agence organisatrice de ces enchères qui se situent au deuxième rang européen des ventes de yearlings derrière celles de Tattersalls (Grande-Bretagne).

Terre natale de Ready Cash

Nombre d'investisseurs étrangers ont "pour intérêt et objectif de laisser leurs chevaux en exploitation en France", selon Arqana. Et, du côté des vendeurs, c'est un haras du Pays d'Auge, l'Écurie des Monceaux, qui s'est retrouvé sous les projecteurs en cédant le premier jour neuf yearlings pour 4,5 millions d'euros. En effet, sur cette terre qui a vu grandir de nombreux champions, d'Ourasi à Ready Cash, le trotteur aux 40 victoires, double vainqueur du Grand Prix d'Amérique en 2011 et 2012, "le cheval est dans l'ADN des gens depuis longtemps", relève Ingmar De Vos.

Environ 90 000 équidés paissent les précieux pâturages de Basse-Normandie, sous le regard de 9 500 éleveurs pour une filière qui affiche un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros et génère 12 600 emplois. Au-delà des prestigieux haras, dans cette région, un agriculteur sur cinq élève des équidés, soit "deux fois plus que la moyenne nationale", selon la Direction régionale de l'agriculture (DRAAF). Ici, la vente de poulains constitue ainsi, bien plus souvent qu'ailleurs, un complément de revenus agricole bienvenu. Reste que si le cheptel est en légère croissance depuis au moins 2010, selon la DRAAF, depuis le début de l'année, le nombre d'élevages baisse, en particulier les petits.

Pour François Dufour, vice-président EELV du conseil régional et ancien porte-parole national de la Confédération paysanne, ce recul s'explique d'abord par le vieillissement des éleveurs. "Le principal enjeu à l'avenir, c'est le renouvellement des générations, l'accès aux terres et à l'élevage équin pour les jeunes". En attendant, la famille de l'émir du Qatar a racheté trois haras normands ces deux dernières années, "un bon signe" de l'attractivité de la région et pour l'emploi dans la filière, selon Nicolas Bourgault, directeur du Conseil des chevaux de Basse-Normandie, association des éleveurs. Mais certains redoutent une "concurrence sur les terres".

22 500 trotteurs

La hausse des prix des saillies depuis la privatisation, à partir de 2009, de l'activité"reproduction" assurée auparavant par les haras nationaux, a aussi contribué aux difficultés de petits éleveurs, selon François Dufour. Et elle s'ajoute à celle des matières premières. L'enjeu est donc aussi de "développer des coopérations" entre éleveurs dans l'activité"reproduction" de chevaux pour que les saillies restent accessibles, poursuit l'élu. Un autre défi pour la Normandie équine, au-delà de l'élevage, est d'apprendre à vendre ses chevaux de sport (concours hippique), à démarcher les acheteurs à l'étranger, selon Nicolas Bourgault. "Pour les chevaux de courses (galop, trot), on est leaders, on sait vendre. Pour les chevaux de sport, on est distancés", précise-t-il. Il y a près de 22 500 trotteurs et 20 000 galopeurs et chevaux de sport en Normandie.

Par ailleurs, de grands haras ont engagé un bras de fer juridique contre une décharge légale récente de Guy Dauphin Environnement (GDE), tout près du haras du Pin, dans l'Orne, dont ils redoutent qu'elle pollue leurs terres. Et le "Versailles du cheval", le haras du Pin, lui-même, attend de "gros investissements", selon les éleveurs. Des élus locaux avaient dénoncé en 2012 son "délabrement" derrière les belles façades.

 

 


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