Lisieux, capitale du Pays d'Auge demeure, malgré de dures épreuves, un bassin important d'emplois industriels: avec Evreux, Val de Reuil et Hérouville Saint-Clair, Lisieux est l'un des pôles de l'industrie pharmaceutique en Normandie. C'est, en effet, àl'usine SANOFI de Lisieux que le célèbre DOLIPRANE est fabriqué... Sauf que des rumeurs inquiétantes donnent des migraines aux salariés et à tous les candidats aux municipales à Lisieux. Qu'en pense Sainte Thérèse?
Lisieux : union sacrée autour du Doliprane, médicament fabriqué par l'usine Sanofi
Trois candidats à la mairie de Lisieux, ainsi qu'une demi-douzaine de personnalités du pays d'Auge (politique et économique) ont consigné une lettre dans laquelle il s'inquiètent pour l'avenir du médicament "Doliprane" fabriquéà Lisieux par Sanofi.
- LQ
- Publié le 24/01/2014 | 16:09, mis à jour le 24/01/2014 | 16:13

© AFP Mychèle Daniau Le Doliprane dans l'usine de Lisieux, archives
Plusieurs élus (de gauche et de droite) de Lisieux et du Calvados, ainsi que des acteurs économique du Pays d'Auge, en appellent au Gouvernement.
Ils s'inquiètent des conséquences d'une éventuelle inscription du paracétamol (composant principal du Doliprane) au registre des médicaments génériques par l'Agence nationale de la Sécurité du Médicament (ANSM). Ce qui laisserait aux pharmaciens la possibilité de substituer un générique au Doliprane prescrit par le médecin. Lire l'article très complet des Echos sur les enjeux économiques de cette mesure.
Les signataires de ce courrier craignent des conséquences graves sur l'activité de l'usine Sanofi à Lisieux, et sur l'emploi. L'usine de Lisieux est entièrement dédiée à la fabrication du Doliprane. 220 personnes y travaillent. Et tout un réseau de sous-traitants gravite autour de cette usine.
"L'inscription du paracétamol au registre des génériques ne manquerait pas d'affecter gravement le site de production de Lisieux, ce que nous ont confirmé les dirigeants, locaux et nationaux, de l'entreprise", écrivent les élus. "L'usine de Lisieux participe à l'attractivité du Pays d'Auge", estiment-ils.
"L'impact sur l'emploi local serait terrible après les drames industriels qui ont, au cours des dernières années, lourdement affecté notre territoire (Plysorol, Saint Gobain)", assènent-ils.
Un risque sanitaire, selon les signataires
Les élus s'interrogent sur la "pertinence de la mesure envisagée", sur différents aspects : "l'économie attendue pour les comptes de la Sécurité Sociale", "le risque sanitaire que pourrait faire peser l'irruption sur le marché de génériques", et "la disparition progressive des la production de médicaments dans notre pays".
Ils demandent l'abandon du projet et sollicitent une entrevue par les ministres en charge de la Santé (Marisol Touraine) et du Redressement productif (Arnaud Montebourg).
Les signataires de ce courrier rédigé en mairie jeudi 23 janvier sont : Bernard Aubril*, maire de Lisieux, président de l'Intercom; Jean-Paul Soulbieu, vice- président de l'Intercom en charge du développement économique; Ambroise Dupont, sénateur; Clotilde Valter, députée; Jean-Léonce Dupont, président du Conseil Général du Calvados; Laurent Sodini*, vice-président du Conseil Régional Basse Normandie; Eric Lehéricy*, conseiller Général du Calvados; Christian Fougeray, président de la Chambre de commerce et d'industrie, et Pascal Allizard, président de Calvados Stratégie.
* candidats aux élections municipales à Lisieux en 2014
Ils s'inquiètent des conséquences d'une éventuelle inscription du paracétamol (composant principal du Doliprane) au registre des médicaments génériques par l'Agence nationale de la Sécurité du Médicament (ANSM). Ce qui laisserait aux pharmaciens la possibilité de substituer un générique au Doliprane prescrit par le médecin. Lire l'article très complet des Echos sur les enjeux économiques de cette mesure.
Les signataires de ce courrier craignent des conséquences graves sur l'activité de l'usine Sanofi à Lisieux, et sur l'emploi. L'usine de Lisieux est entièrement dédiée à la fabrication du Doliprane. 220 personnes y travaillent. Et tout un réseau de sous-traitants gravite autour de cette usine.
"L'inscription du paracétamol au registre des génériques ne manquerait pas d'affecter gravement le site de production de Lisieux, ce que nous ont confirmé les dirigeants, locaux et nationaux, de l'entreprise", écrivent les élus. "L'usine de Lisieux participe à l'attractivité du Pays d'Auge", estiment-ils.
"L'impact sur l'emploi local serait terrible après les drames industriels qui ont, au cours des dernières années, lourdement affecté notre territoire (Plysorol, Saint Gobain)", assènent-ils.
Un risque sanitaire, selon les signataires
Les élus s'interrogent sur la "pertinence de la mesure envisagée", sur différents aspects : "l'économie attendue pour les comptes de la Sécurité Sociale", "le risque sanitaire que pourrait faire peser l'irruption sur le marché de génériques", et "la disparition progressive des la production de médicaments dans notre pays".
Ils demandent l'abandon du projet et sollicitent une entrevue par les ministres en charge de la Santé (Marisol Touraine) et du Redressement productif (Arnaud Montebourg).
Les signataires de ce courrier rédigé en mairie jeudi 23 janvier sont : Bernard Aubril*, maire de Lisieux, président de l'Intercom; Jean-Paul Soulbieu, vice- président de l'Intercom en charge du développement économique; Ambroise Dupont, sénateur; Clotilde Valter, députée; Jean-Léonce Dupont, président du Conseil Général du Calvados; Laurent Sodini*, vice-président du Conseil Régional Basse Normandie; Eric Lehéricy*, conseiller Général du Calvados; Christian Fougeray, président de la Chambre de commerce et d'industrie, et Pascal Allizard, président de Calvados Stratégie.
* candidats aux élections municipales à Lisieux en 2014
Commentaire de Florestan:
N'en déplaise à Sainte Thérèse, le Doliprane à Lisieux c'est la fin de tous les maux...Mais si le Doliprane quittait Lisieux, ce serait en quelque sorte le mot de la fin... A moins que Sainte Thérèse soit plus efficace pour soigner nos maux de têtes !