La réunification de la Normandie consiste à rétablir l'unité normande pour en faire un cadre justifiant la fin de l'égoïsme localiste et le progrès de la solidarité régionale par la mutualisation et la coopération.
La réunification normande n'est pas un projet de fusion aussi comptable que mesquin pour faire des économies dans le but de faire des économies mais un projet pour être plus forts et solidaires ensemble.
Illustration avec la réunification normande des mutualités sociales agricoles des ci-devant Haute et Basse Normandie: il s'agit bien de mutualisation et pas d'une fusion...
Normandie. Le rapprochement des MSA normandes « se passe bien »
La gestion administrative des deux antennes normandes de la Mutualité sociale agricole est désormais commune. Les quatre principaux sites se spécialisent avec leurs propres prérogatives.
La MSA Côtes-Normandes et la MSA Haute-Normandie ont mutualisé leur gestion administrative suite à la signature d’une convention d’objectifs et de gestion avec l’État, pour 2016-2020.
« C’est une mutualisation et pas une fusion, insiste Pierre-Jean Lancry, le directeur général de la MSA Côtes-normandes. Il s’agit d’être plus transparent pour l’adhérent. » Il y aura toujours deux conseils d’administration. S’il considère que la mutualisation « se passe plutôt bien » , il admet que « ça a été compliqué pendant quelques mois » .
Cette mutualisation a débuté par une première répartition des prérogatives des deux antennes normandes de la MSA. Depuis fin 2017, les cotisations sont gérées par la MSA Côtes-Normandes, à Saint-Lô, et la branche famille par la MSA Haute-Normandie, à Evreux.
35 postes supprimés
La prochaine phase « se tiendra de 2019 à 2020 » , affirme Pierre-Jean Lancry. Elle déterminera que la branche santé sera une prérogative de la MSA Côtes-Normandes, à Caen, et que la branche retraite sera gérée par l’autre antenne normande, à Rouen.
« Il n’a jamais été question d’un regroupement des sites, affirme Sylviane Pralus, la présidente de la MSA Côtes-normandes. C’est un vrai choix politique qu’il y a un site par département. On gère une action sociale, la proximité est l’une de nos forces. »
D'ici 2020, 35 postes seront supprimés. « Entre 2016 et 2020, il devrait y avoir 100 départs à la retraite, souligne Pierre-Jean Lancry. 35 ne seront pas remplacés. »