D’Yvon Robert, le maire PS de Rouen, àPascal Martin, le président UDI du Département de la Seine-Maritime, en passant par le président de la Région, Hervé Morin, celui de Métropole Rouen Normandie, Frédéric Sanchez, les maires de Buchy, Etretat, Hautot-sur-Seine et Déville-lès-Rouen, et une dizaine de parlementaires (PCF, LREM, Agir et Les Centristes), le président de la République a trouvé face à lui des interlocuteurs en attente de réponses. « On a parlé de tous les sujets », témoigne le député Damien Adam (LREM).« Chacun a pu aborder les sujets qu’il voulait. C’était une discussion à bâtons rompus », ajoute Agnès Firmin-Le Bodo (Agir). « Aucune thématique n’a été mise de côté », note Syra Silla (LREM).
(commentaire de Florestan: vraiment?)
Au menu notamment, le contournement Est de Rouen. Emmanuel Macron a annoncé aux élus présents à la préfecture - dont certains sont des opposants historiques comme les communistes Hubert Wulfranc et Thierry Foucaud - que la décision de réaliser cet équipement, qui sera annoncée en juin, privilégiera le scénario 2 du rapport du Conseil des orientations des infrastructures. Un scénario qui stipule une réalisation à l’horizon 2022.
(commentaire de Florestan: avec quels financements puisque ce projet autoroutier indispensable au désenclavement normand est ignoré par le CPIER Vallée de la Seine...)
Autre sujet abordé, celui des mineurs non-accompagnés auxquels sont confrontés les Départements. Emmanuel Macron a annoncé aux élus - particulièrement Pascal Martin, qui doit gérer ce dossier délicat - que des mesures seront très prochainement dévoilées. « Les financements seront repris par l’État et les Départements continueront de traiter les dossiers », souligne Damien Adam.
Actualité oblige, le train a été au cœur des discussions également. À Hervé Morin, qui proposait une ouverture à la concurrence des infrastructures ferroviaires, Emmanuel Macron a répondu par la négative. Tout comme il a « fermé la porte », selon un participant, à l’idée d’une régionalisation des Grands ports maritimes du Havre et de Rouen.
(commentaire de Florestan: fallait-il se risquer à parler régionalisation normande à un président néo-jacobin en déplacement pour l'autisme à Rouen?)
Le chef de l’État a promis de jeter un œil sur le dossier de création d’une Faculté dentaire à Rouen, un dossier défendu par Damien Adam. Quant àXavier Batut, il a évoqué les fermetures de classes et les aides pour la ruralité. « Il est un président qui connaît ses dossiers et qui veut agir pour la ruralité, estime le député de la majorité. Il nous a écoutés, on a échangé, je crois en sa volonté d’agir pour le monde rural », ajoute Gérard Colin, le président de la Communauté de communes de la Côte d’Albâtre.
(commentaire de Florestan: c'est fou ce que l'on peut écouter quand on vient en province pour combattre l'autisme!)