Nous le savons et il est bien compréhensible qu'on ne veuille pas en parler là-bas. C'est une réalité que l'on ne veut pas voir, que l'on ne peut voir comme le nez au milieu de la figure. Un pacte faustien a été nouéà la fin des années 1960 avec ce bout du monde normand et l'industrie stratégique d'Etat du nucléaire. L'un des plus beaux coins de France loge un monstre. Et contrairement à un crapaud qui habita un reliquaire plus au Sud sur nos côtes normandes, le dragon radioactif de l'Etat fait long feu... Il y en a pour 24000 ans.
Un certain nombre de soi-disant "amoureux du Cotentin" ont pris le parti des tartuffes: contempler la mer en tournant le dos à l'Usine. Il faut plutôt, au contraire, défendre ceux et celles qui ont pris leur courage à deux mains pour la regarder en face !
Pollution radioactive : du plutonium près de l'usine de retraitement nucléaire de La Hague
Une pollution radioactive au plutonium vient d’être mesurée dans le sol près de l’usine de retraitement nucléaire de La Hague. Une association exige des explications.
Mise à jour : 02/03/2017 à 14:28 par La Rédaction
Une pollution radioactive a été détectée près de l'usine de retraitement nucléaire de la La Hague. (Archives La Presse de la Manche)
Du plutonium et du strontium, des éléments radioactifs, ont été découverts près de l’usine de retraitement nucléaire de LaHague (Manche). Une association exige des explications, Areva se veut rassurante. Les explications de La Presse de la Manche.
Plutonium et strontium
L’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest (Acro) annonce que du plutonium et du strontium, deux éléments particulièrement toxiques, ont été décelés par un laboratoire suisse indépendant autour d’un ruisseau près de l’usine de la Hague.
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L’Acro explique :
Le niveau de pollution est 350 fois plus élevé que la concentration la plus forte repertoriée en France pour le plutonium.
Le laboratoire exige donc que toute la lumière soit faite sur l’origine, l’étendue et l’impact de cette pollution.
« Pas de risque sanitaire pour l’homme »
De son côté, Areva ne nie pas la pollution, mais souligne : « Compte tenu du niveau mesuré, cela ne présente pas de risque sanitaire pour l’homme. »
L’entreprise, qui a déjà annoncé son intention de reprendre ces terres polluées par des incidents anciens, confirme qu’elle va engager « les moyens adaptés aux enjeux ».