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Tempête EGON du 12 janvier 2017: état des lieux en Normandie

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Dans la soirée du 12 janvier 2017, des rafales de vent d'Ouest à plus de 130 km ont balayé la Normandie, notamment entre 18h et 21h provoquant des coupures d'électricité, la fermeture des ponts de Normandie et de Tancarville, des chutes d'arbres mais aussi des dégâts sur les bâtiments et certains monuments dans les villes et villages normands.

Mais l'essentiel c'est qu'aucune victime humaine n'est à déplorer en Normandie...

Voici un rapide état des lieux proposé par notre collaboratrice Poule d'Eau en charge de la revue de presse de l'Etoile de Normandie:

http://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/tempete-caen-l-eglise-saint-pierre-legerement-endommagee-4732941

http://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/tempete-caen-l-enseigne-d-un-magasin-menace-de-se-detacher-video-4732917

http://www.tendanceouest.com/actualite-210199-tempete-en-normandie-dieppe-demande-la-reconnaissance-de-etat-de-catastrophe-naturelle.html

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/01/13/97001-20170113FILWWW00234-tempete-arret-d-un-reacteur-nucleaire.php

http://www.ouest-france.fr/normandie/saint-aubin-sur-mer-14750/l-eglise-de-saint-aubin-sur-mer-fermee-pour-peril-imminent-4733103


 

Lire notamment Paris-Normandie:

http://www.paris-normandie.fr/actualites/apres-le-passage-de-la-tempete-egon-l-heure-du-bilan-en-normandie-EL8049600?utm_source=Utilisateurs+du+site+LA+NEWS&utm_campaign=e59c1e372c-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_233027d23b-e59c1e372c-137315997

Après le passage de la tempête « Egon », l’heure du bilan en Normandie

Publié 13/01/2017 á 18H57

Des bateaux sur le flanc, des dizaines d’arbres déracinés, des trains bloqués, des toitures arrachées, des véhicules endommagés... La tempête « Egon » et ses vents à décorner les bœufs ont fait un violent passage en Normandie, plongeant une partie de la région dans le noir et entraînant de gros dégâts matériels. Et si aucune victime n’est à déplorer dans la région, les intempéries ont tué une femme dans le Sud-Est.

Après la tempête Egon, à quoi s’attendre ce week-end ? Selon Thierry Loquet, prévisionniste àMétéo France Boos, près de Rouen,« on entre dès ce samedi dans un temps de traîne, avec des giboulées entre deux éclaircies, de gros nuages menaçants occasionnant des averses à leur passage : de pluie près des côtes, de neige en progressant à l’intérieur des terres de Seine-Maritime et de l’Eure. Une neige qui peut tenir temporairement le matin, mais avec une quantité ne dépassant pas un centimètre ». En termes de températures, s’attendre à des petites gelées à l’intérieur des terres, tandis que le vent soufflera encore à 50 ou 60 km/h sur les côtes.

Le grand retour du froid

Demain, une perturbation venant de l’Ouest apportera du redoux. « Le problème, c’est qu’en progressant vers l’Est, elle se heurtera à du temps plus froid, ce qui pourrait créer un peu de neige temporairement, le Pays de Bray, le sud de l’Eure, la Picardie aussi étant plus particulièrement concernés », précise Thierry Loquet. Prévoir encore des petites gelées le matin, et une remontée des températures (entre 5 et 7 degrés) en journée.

La semaine prochaine, à partir de mardi surtout, sera marquée par le retour des gelées, et une température qui va s’abaisser progressivement, sans dégel même en journée.

Le plus dur semble passer. Les forts vents qui ont balayé la région ont fait des dégâts. Hier, les pompiers de Seine-Maritime ont recensé 235 interventions dans le département, dont 71 dégagements de voie avec des arbres ou branchages tombés sur la chaussée. Au collège Calmette àNotre-Dame-de-Gravenchon, commune de Port-Jérôme-sur-Seine, les 551 élèves ont trouvé porte close : l’établissement flambant neuf a vu des éléments de toiture emportés. Dommage pour les collégiens, les cours reprennent dès lundi...

ÀFranqueville-Saint-Pierre, la verrière de l’espace culturel Bourvil a été touchée : des morceaux se sont envolés à plus de 50 mètres, nécessitant l’intervention des pompiers pour une mise en sécurité. Aux Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen, le court de tennis gonflable a résistéà la tempête de 1999 mais pas à celle de 2017. Conséquences : cours et entraînements sont suspendus.

Le port du Havre a aussi été touché par la tempête comme en témoigne Julien Lebas, le maître de port : « Sept bateaux de petites et moyennes tailles dont six voiliers sont tombés de leur ber sur la zone de l’Escaut, situé sur un terre-plein. Ils étaient tous stockés en hauteur. L’un d’eux a chuté sur un bateau à moteur qui a été abîmé. Dans le port principal, une trentaine de bateaux sur les 1 150 à flot ont eu leurs amarres détachées à cause du phénomène de houle très important et de la force du vent Nord-Ouest. Certains se sont entrechoqués et la plupart ont frotté les pontons.En moyenne, il y aura jusqu’à 3 000 à 4 000 euros de réparation pour les bateaux à flots et jusqu’à 20 000 euros pour les voiliers largement abîmés. On va certainement découvrir d’autres dégâts mais nous étions cinq sur le terrain cette nuit pour éviter l’effet domino. Au Havre, tous les ans, nous connaissons une à deux tempêtes de ce genre. »

Dans la région, aucune victime n’est heureusement à déplorer :àAlvimare, entre Bolbec et Yvetot, un arbre est tombé sur une voiture jeudi soir ; le conducteur s’en est sorti indemne et a pu s’extraire de son véhicule par le coffre.

Les intempéries ont toutefois fait un mort, dans le Sud-Est : une mère de famille a été tuée par la chute d’un arbre déraciné par le vent alors qu’elle emmenait ses enfants à l’école dans les Alpes-Maritimes. Une cinquantaine de blessés ont également été comptabilisés par les secours sur les zones balayées par la tempête hivernale qui privait d’électricité environ 170 000 foyers dans le nord du pays, hier encore. Les services de secours ont procédéà 4 452 interventions et un Thalys a été bloqué dans la nuit de jeudi à vendredi dans la Somme, a indiqué hier matin le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux. La vague de froid a également tué en Europe : une femme est morte en Albanie. Par ailleurs, les autorités ukrainiennes ont indiqué hier que le froid, avec des températures descendues jusqu’à -25 degrés dans ce pays, avait fait au total 40 morts depuis le 30 décembre, pour la plupart des personnes décédées dans la rue et qui avaient consommé de l’alcool.

Les rédactions de Paris-Normandie (avec AFP)

Le secteur de Dieppe très touché

Avec des vents record, la région de Dieppe a été fortement impactée. Hier, le maire, Sébastien Jumel, a demandéà l’Etat la reconnaissance d’état de catastrophe naturelle.
ÀDieppe, les dégâts restent matériels. On ne compte plus les arbres tombés en région dieppoise et les axes secondaires ayant dû, ponctuellement, être fermés avant de rouvrir après déblayage. La RN27 ou l’avenue des Canadiens ont également été un temps barrées à cause de chutes d’arbres, dans la soirée.
Une partie du secteur dieppois restait privé d’électricité hier matin. Une situation qui a incité la Ville et l’Inspection de l’Éducation nationale à laisser les deux écoles Paul-Langevin et Jeanne-Magny fermées, hier, en l’absence de courant et donc de chauffage. De gros dégâts ont aussi été relevés par le Syndicat mixte du port de Dieppe au niveau de la jetée ouest, qui elle aussi a été fermée au public hier matin. Les pompiers dieppois ont effectué cinquante-six sorties entre jeudi soir 21 h 45 et vendredi en milieu de matinée, sans devoir porter secours à une quelconque victime.
Réacteur à l’arrêt
À la centrale nucléaire de Paluel, l’unité numéro 1 a été mise à l’arrêt en raison d’un dysfonctionnemnet consécutif à la tempête. Le réacteur devrait pouvoir redémarrer aujourd’hui, en fin de journée. « Les vents violents ont provoqué un dysfonctionnement sur la ligne électrique 400.000 volts de la centrale », a indiqué EDF.
ÀOffranville, la portion de route bordée d’arbres, appelée « La hêtraie », a dûêtre coupée des deux côtés pour permettre aux élagueurs d’intervenir suite à la chute de branches. Un arbre s’est effondré sur le toit de la bibliothèque du lycée Rostand, obligeant la direction à faire passer élus et représentants de l’Éducation nationale pour constater les dégâts.
Le quartier de Pourville, àHautot-sur-Mer, a été inondé par les vagues submersion : le mini-golf était sous l’eau hier matin et les commerces ont gardé porte close, contraints d’écoper et de faire passer les assurances.
ÀCriel-sur-Mer, la route qui longe la plage semble avoir été bombardée. Coupée dans les deux sens, la chaussée devra probablement être fermée à la circulation assez longtemps.
Au Tréport, une partie du toit del’ancien hangar à bois Flamant s’est envolé dans la soirée de jeudi, contraignant les autoritéà fermer sa voie d’accès. Un garage en sous-sol, au niveau de l’immeuble Fée des mers, a été inondé.
A. -S. G.-R.

Bloqués en gare d’Evreux

Soirée et début de nuit de galère, jeudi, pour les passagers du train Paris-Caen n° 3353 qui sont restés bloqués en gare d’Evreux. Le train a été stoppéà cause de la chute d’un arbre sur les voies entre Bernay et Lisieux.
« Les agents de la SNCF sont parfois critiqués injustement. Ils sont top, ils nous ont fourni des plateaux-repas. C’est sympa. Ils nous ont dit que l’on pouvait aussi aller chez Domino’s pizza en face de la gare », raconte un des passagers, Simon Herremans, de Honfleur.
La solidarité a pourtant joué pour bon nombre de naufragés du rail. C’était le cas en voiture 14 oùLydie, une Caennaise, a convaincu un proche de venir la chercher en voiture à quelque 130 km de chez elle. Elle a spontanément proposéà ses voisins de train de partager la route.« C’est un train d’habitués, explique Grégory qui revient de sa garde à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Les gens se connaissent, jouent aux cartes. C’est bien cette solidarité ». Grégory va ainsi repartir avec Lydie et Marie, sa voisine de wagon.
Plus de 200 voyageurs ont ainsi passé la soirée et une partie de la nuit en gare d’Evreux. Fort heureusement, le chauffage et l’électricité fonctionnaient dans le train.
A Serquigny, deux trains ont été stoppés à la suite d’une coupure d’alimentation électrique. En provenance de Paris, ils se dirigeaient vers Cherbourg et Caen. Plus de 500 passagers sont restés bloqués avant de finir leur voyage en bus.

Des techniciens en renfort pour rétablir l’électricité

Dès jeudi, les équipes d’Enedis (ex-ErDF) étaient en alerte. « Nous avons les équipes d’astreinte, nous doublons les permanences et pratiquons le recensement des collaborateurs qui peuvent être mobilisés rapidement », détaille Philippe Drillon, porte-parole d’Enedis Normandie. Aux premières coupures de courant, les techniciens se sont déployés, soit 500 agents normands et 160 employés d’entreprises prestataires habilitées à intervenir sur le réseau. Beaucoup d’interventions ont pu être rapidement réglées sur le réseau 20 000 volts : « Nous pouvons travailler à distance, ce sont des secteurs automatisés. Nous pratiquons alors un « bouclage » qui permet de réalimenter une partie d’un tronçon électrique et de rétablir le courant sur une grande partie d’un secteur touché en quelques minutes. C’est la priorité dans cette situation car cela permet de rétablir le courant rapidement pour le plus grand nombre. » Sur 1,9 million de clients en Normandie, 110 000 ont été impactés par la tempête. Hier, à 15 h, ils n’étaient plus que 35 000 (16 000 en Seine-Maritime, 9 000 dans l’Eure, 5 000 dans la Manche, 3 500 dans le Calvados et 1 500 dans l’Orne). « Nous avons encore 550 interventions à faire sur la basse tension, c’est-à-dire directement chez les clients, continue Philippe Drillon. Ce sont des interventions plus longues. » Pour aider leurs collègues normands, 204 agents venus de toute la France sont mobilisés et arrivent depuis hier sur le territoire ; c’est la Fire (Force d’intervention rapide électricité). Et elle devrait avoir du travail tout le week-end...
A. Q.

Prudence en forêt

Suite à la tempête, l’Office national des forêts appelle à la plus grande prudence et déconseille fortement au public de se rendre en forêt ce week-end et dans les prochains jours. Par mesure de sécurité, l’ONF a pris la décision d’annuler tous les évènements (associatifs, sportifs, etc.) organisés en forêt ce week-end, notamment en Normandie. Pour l’heure, l’ONF effectue un état des lieux sur le terrain afin d’évaluer précisément l’impact de cet épisode.

Commentaire de Florestan:
Heureusement, en Normandie, nous n'avons pas eu de dégâts majeurs à déplorer sur les grands monuments historiques de notre région, contrairement à ce que la cathédrale Saint Gervais Saint Protais de Soissons a subi...
La rosace de la cathédrale de Soissons a été en partie détruite.
On se souviendra, en effet, de la tempête de la Saint Etienne 1999 qui avait précipité sur la voûte du choeur l'un des quatre grands clochetons de la flèche de la cathédrale de Rouen:
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