D'un côté, un gouvernement Valls droit dans ses bottes comme le fut autrefois... un certain Alain Juppé (à croire que ces deux-là chaussent du 49.3 pour mieux nous botter les fesses!) De l'autre, l'exaspération et la violence nihiliste d'idiots utiles qui alimentent la stratégie de la tension voulue par un Gouvernement qui a choisi la politique du coup de forceà l'instar d'un automobiliste pris au piège qui ne peut plus faire marche arrière ou demi-tour car le chemin est trop étroit ou impraticable: la fuite en avant est alors la seule solution dans la servitude du sentier... Comme on dit: "ça passe ou ça casse!"
La CGT, syndicat 100% normand depuis 1982 pour la défense de l'industrie normande fût-ce contre les industriels...
Et ça casse déjà et c'est la Normandie dans les hauts lieux de son économie régionale où la logistique pèse d'un poids particulier en raison de l'activité de nos grands ports maritimes, qui en paye les principaux pots cassés!
Qui a dit que ça allait mieux?
Le blocus du port du Havre et ses conséquences: un début de pénurie des carburants dans les stations services.
En marge du mouvement de blocage des accès au Havre, ce dramatique accident provoqué par un routier roulant à contre sens:
Ce jeudi 19 mai 2016, le port de Cherbourg était lui aussi totalement bloqué:
L'économie régionale normande est impactée, notamment au Havre: la CCI du Havre s'inquiète d'ores et déjà des conséquences sur le trafic maritime transitant au port du Havre:
Le MEDEF Normandie s'inquiète, lire ci-après le communiqué diffusé ce jour:
Grèves et blocages : quelles conséquences économiques pour la Normandie ?
Depuis maintenant trois jours, la Normandie fait la Une de l’actualité non pas pour vanter son patrimoine historique et culturel exceptionnel, mais pour l’importance des grèves et des blocages qui s’y déroulent afin de protester contre la loi Travail. Organisées par des professionnels de la contestation et de l’immobilisme, ces perturbations pourraient engendrer de graves conséquences sur l’économie et l’image de la région.
D’un point de vue économique, de très nombreuses entreprises, au premier rang desquelles des TPE et des PME à la trésorerie fragile, commencent à souffrir sérieusement de cette situation. C’est notamment le cas des entreprises de transport routier, alors que les salariés de cette branche, contrairement à ce qu’affirment certains syndicats, ne seront pas impactés par les dispositions contenues dans la loi El Khomri sur la modulation de la rémunération des heures supplémentaires. On constate également des problèmes dans l’industrie et le BTP, en raison notamment des difficultés d’accès et d’approvisionnement.
Le blocage de plusieurs raffineries en Seine-Maritime a déjà produit ses effets : une majorité de stations-service est à sec dans ce département, et la pénurie de carburant commence à poindre dans les autres départements de la région. En d’autres termes, si le mouvement continuait, c’est bien toute la chaîne économique qui pourrait se retrouver à l’arrêt et des milliers de personnes seraient empêchées de se rendre sur leur lieu de travail, la voiture étant pour beaucoup de Normands la seule option pour se déplacer, faute de transports en commun suffisants dans leur bassin de vie.
En termes d’image, il faut bien comprendre que cette situation pourrait dégrader fortement et durablement non seulement l’activité portuaire et maritime pour les centaines d’entreprise concernées, lesquelles ont réalisé des efforts conséquents depuis plusieurs années pour promouvoir l’attractivité du port du Havre face à ses concurrents français et étrangers, mais aussi nuire à l’investissement des entreprises internationales, qui préfèreront implanter des usines et créer des emplois ailleurs, dans des endroits moins contestataires et plus sereins que la Normandie.
Au nom de la vingtaine de branches professionnelles et des 50 000 entreprises qu’il représente sur le territoire, le Medef Normandie demande solennellement aux pouvoirs publics de faire le nécessaire pour rétablir la libre circulation des biens et des personnes. Nous appelons également les syndicats concernés au sens des responsabilités, afin de mettre fin dès aujourd’hui à ces blocages et ces barrages. Si manifester est un droit légitime, prendre en otage l’économie régionale et ses salariés relève au mieux de l’inconscience, au pire de l’acte suicidaire ! Soyons clairs : ils seront tenus pour responsables des faillites d’entreprises et des licenciements qui ne manqueront pas de se produire si cette situation était amenée à perdurer.
Commentaire de Florestan:

Ah qu'ils sont beaux tous vêtus de noirs, les meilleurs IDIOTS UTILES du gouvernement! Casser le distributeur DAB d'une banque avec sa... carte bleue personnelle au fond du sac! C'est du dernier chic!