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LA NORMANDIE EN 2025...

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Un ami de l'Etoile de Normandie, Jean Leveque, docteur en sciences économiques nous a fait parvenir cette réflexion prospective sur l'avenir en Normandie d'ici 2025... 

L'avenir en Normandie ou l'avenir de la Normandie?

A la lecture de l'analyse lucide de notre ami Jean Leveque, cet avenir est plus qu'incertain: l'unification en cours d'un espace régional normand enfin cohérent n'en est que plus nécessaire!

Sans unité normande rapidement réalisée la Normandie aura peut-être un futur mais aura-t-elle pour autant un avenir?

Conscients de cette incertitude, un nombre croissant d'acteurs de la société civile normande se fédèrent et fusionnent à l'échelle normande: ainsi en 2015, la Normandie sera réunifiée tout en gardant deux conseils régionaux !

Jean LEVEQUE

 


 

                         Quelques  réflexions  sur  les  futurs  possibles  

de  la Normandie  d’ici  2025

 

Les données économiques et sociales générales risquent d’être profondément modifiées d’ici 10 à 15 ans, en particulier dans une région, la Normandie, très liée aux échanges extérieurs et à la production d’énergies ( pétrole et électricité ).

Une réflexion sur les futurs possibles est donc d’autant plus nécessaire. Le Conseil Economique Social et Environnemental de Haute Normandie vient d’ailleurs de le faire avec un Rapport intitulé« Quel destin pour la Haute Normandie en 2025 ? »

       Quelles sont les contraintes et les aléas liés au contexte national, européen  et international qui conditionnent l’avenir de cette région ? Quels sont ceux qui découlent de ses propres caractéristiques et de leur évolution ?

       La complexité  du sujet oblige à se limiter à quelques questions, en écartant toute analyse définitive tant les mouvements en cours reposent eux mêmes sur des tendances incertaines voire contradictoires. Et l’avenir n’est écrit nulle part…

       Deux axes de réflexion sur ces futurs possibles sont proposés : quelle peut être l’incidence de l’extérieur sur la Normandie et quelles peuvent être les capacités de réaction de cette région face à ces changements profonds ?

 

     Le poids du contexte extérieur sur la Normandie d’ici 2025 : des contrainte fortes à très fortes.

 

Ces contraintes sont d’abord de nature financière en matières de grands projets d’infrastructure ou de transition énergétique.

Les investisseurs publics et privés seront de plus en plus sensibles au taux d’actualisation des capitaux à engager, proche de celui des taux d’intérêt. Les marchés financiers ont contribuéà les augmenter fortement sur la longue période. D’ici 10 à15 ans l’argent sera  t-il plus cher ou du moins comment l’investisseur actuel apprécie t-il cette évolution, ce qui conditionne sa décision?

N’oublions pas que le projet initial du  T.G.V. normand en 1990-1992 (ndlr: remplacé par le projet Liaison Rapide Normandie Vallée de Seine qui lui-même n'a jamais abouti...) a trébuché sur un Taux de Rentabilité Interne ( TRI) jugé trop faible par la S.N.C.F. (parmi d’autres causes)

 Ce sera encore plus déterminant en période de tension budgétaire.

   La «  transition énergétique »passera, annonce-t-on, par une baisse de la consommation des hydrocarbures importés et donc par des réductions des activités de production des produits pétroliers assurés à 35% en Normandie. Cela aura un impact direct sur le Produit  Intérieur Brut (PIB) régional et l’emploi... Cette transition passe par de lourdes transformations des habitats.

Le redressement productif national passera -t-il par le raffinage normand?

Mais il y a un deuxième impact, de nature financière et budgétaire, celui du financement  nécessaire à cette transition : transformation de l’habitat, mode de transport, processus industriels, montée en puissance de l’électricité décarbonatée Ainsi pour la transition énergétique les coûts évalués d’ici 2030 sont de 590 milliards d’euros dont 422 dans le «  système électrique » (production et transport). Si cela générera des activités et des emplois comment et à quelles conditions les moyens financiers liés à ces investissements pourront ils etre mobilisés ? Les "difficultés réelles seront  de nature financière"(Pascal Colombani Valéo)

     Compte tenu du poids de la Normandie dans les productions pétrolière et électrique ( surtout nucléaire actuellement) les besoins financiers à mobiliser seront particulièrement importants.

Un EPR à Flamanville: 8,5 milliards d'euros (2012)

     Il existe dès lors un risque : celui d’un écart entre les décisions de cette transition et leur mise en œuvre conduisant à l’obsolescence des équipements de production actuels ou à  leur remise en cause . Le rôle et le poids de la Normandie serait gravement affecté avant que les relais soient pris par de nouvelles sources d’énergie d’importance équivalente ou les équipements de communication ( ce qui est déjà engagé pour ceux ci).

Energies marines renouvelables: les hydrauliennes sont encore à l'état de prototypes, mais le port de Cherbourg veut être le premier:

http://basse-normandie.france3.fr/2012/12/15/hydroliennes-dcns-obtient-le-feu-vert-pour-prendre-le-controle-d-openhydro-165275.html

 

     Aux contraintes financières dépendant de l’extérieur pour l’essentiel s’ajoutent les aléas de la croissance économiques en Europe par rapport aux pays émergents dans une région dont l’activité dépend pour une part importante des échanges commerciaux avec l’extérieur à travers ses ports.

Selon le F.M.I., le taux de croissance prévisionnel d’ici 2025 pour les Pays Emergents et les Pays Développés (dont l’Europe) serait respectivement de +4,7% et de + 2,3% et selon l’O.C.D.E.60 % de l’économie mondiale seraient concentrés dans les Pays  Emergents avec un fort développement des échanges « Sud-Sud ». En conséquence, les Pays Emergents exporteront relativement moins vers l’Europe. A l’inverse une amélioration de la compétitivité de celle-ci pourrait améliorer ses exportations dans certains domaines (biens de consommation, de transport, de bonne technologie …) ou à l’inverse de produits à transformer ( bois par exemple).

Quelles conséquences en tirer ?

            -Une diminution des trafics à l’importation entraînerait une concurrence exacerbée entre les ports du Range (ndlr: Le Havre; Dunkerque; Zeebruge; Anvers; Rotterdam; Hambourg...)  basée sur leur compétitivité respective et la performance de leurs moyens de communication vers l’intérieur (ndlr: hinterland). Les fonctions portuaires et logistiques normandes seraient directement impactées.L’efficacité de la gouvernance sera déterminante : la création de l’ HAROPA entre les ports du Havre, de Rouen et de Paris va dans ce sens. La réalisation de la Ligne Nouvelle Paris- Normandie sera déterminante.

Le port d'ANVERS (Belgique) bientôt et définitivement PREMIER PORT de FRANCE?

         -Les différentiels de croissance entre pays européen et régions françaises risque aussi de s’accentuer. Or notre productivité par emploi industriel est globalement inférieur à la moyenne nationale ( de l’ordre de 15%). Le triple rôle des Pôles de Compétitivité (emploi, formation, recherche) sera déterminant pour relever ce défi..

 

  L’incidence   de  grandes  ruptures  internationales  sur  la  Normandie.

 

Outre le basculement des échanges internationaux, une autre rupture peut avoir une incidence forte sur la Normandie. Il s’agit de l’accélération des crises alimentaires, singulièrement en Afrique. Si la demande sera de plus en plus forte, la possibilité d’y répondre sur le plan financier par des subvention ou des crédits privilégiés à long ou très long terme de la part des pays européens et surtout de la France premier producteur de céréales, risque de devenir de plus en plus difficile. Le problème financier deviendra majeur.

  Le Bassin Parisien compte parmi les grands bassins céréaliers dont les échanges avec l’extérieur sont assurés par le port de Rouen, le premier en Europe. Il bénéficie de bonnes liaisons avec l’Afrique de l’Ouest dont la demande croit fortement en particulier dans le Sahel. Cette demande est liée aux programmes d’aides alimentaires par des subventions (de 20 à 30%) et crédits à long terme (pour 50%). En cas de fortes diminution de ces aides en relation avec les propres contraintes financières de l’Europe il y aura une contraction des trafics vers cette destination, compensée éventuellement par la demande asiatique.

 Mais alors peut intervenir la montée en puissance du grand bassin céréalier ukraino-russe centré sur le port d’Odessa plus proche du Moyen Orient et de l’Egypte .L’avantage comparatif des prix pourrait jouer pleinement si des conditions de crédits favorables sont également proposées. Les investissements agricoles réalisés en Ukraine auront une incidence sur nos propres activités.

On risque de se trouver devant une situation paradoxale : une demande alimentaire de plus en plus forte et des contraintes financières de plus en élevées pour y répondre.

Le port de Rouen, dernier grand port maritime de fond d'estuaire en France et premier port exportateur de céréales d'Europe: pour combien de temps encore?

 

Les  réactions  possibles   de  la  Normandie  face   à  ses  propres  tendances  d’évolution.

 

Si la Normandie est et sera lourdement impactée par le contexte extérieur, ses capacités de réactions sont aussi liées à ses propres tendances d’évolution:

 Ces  tendances  à 10-15 ans peuvent être classées en deux catégories selon la capacitéà les infléchir : les tendances inscrites dans le long terme et très stables et celles susceptibles d’évolutions plus ou moins rapides.

          Deux tendances lourdes à grande inertie sont retenues parmi d’autres, le vieillissement de la population normande et l’importance des transferts sociaux.

 

      Une population en faible croissance et vieillissante.

Il s’agit d’un renversement de la tendance démographique sur la longue période pour la Normandie longtemps caractérisée par son excédent naturel de population.

 L’I.N.S.E.E. prévoit pour 2030 une population de 1.480.000 habitants en Basse Normandie et de 1.820.000 en Haute Normandie avec des croissances respectives de 2,5% et de 2,6% contre une moyenne nationale pour la France métropolitaine de 10,7% ( et 16,6% en Pays de Loire). A partir de 2020, les décès l’emporteront sur les naissances en Basse Normandie et le volume de la population active commencera à décroître  dans les deux régions vers 2015.

  Trois conséquences peuvent en être tirées :

    -Le poids démographique de la Normandie sera moindre

    -Une possibilité de rebond plus faible en matière de production économique liée à une population relativement décroissante et surtout vieillissante (sauf s’il y a immigration).

    -Une structure des dépenses de consommation modifiée par le vieillissement : plus de dépenses de santé, de loisirs, de services à la personne et moins de dépenses d’équipement, d’habillement, d’alimentation et de transports.

Maison de retraite à Tinchebray (bocage ornais) et résidence secondaire à Donville les Bains (Manche) :

les jeunes diplômés normands (environ 9000 par an) partent et ne reviennent pas tandis que les retraités arrivent et s'installent. Ces flux migratoires négatifs accélèrent le vieillissement de la population normande

 

L’importance des transferts sociaux.

La mesure en est donnée par les redistributions assurées aux personnes vivant sous le seuil de pauvreté (fixéà 60% du niveau de vie médian), parmi d’autres critères possibles. L’écart avant et après redistribution est de 6,1 points en Basse Normandie et de 6 points en Haute Normandie ( France : 5,7 ; Bretagne5,1). Ceci est corroboré par le nombre des  "travailleurs pauvres" avec des pourcentages de 9 et 8 contre 7 pour la France.La Normandie a donc une population de pauvres supérieure en proportion à celle de la France. Sans cette redistribution, les taux de pauvreté serait de 19,2% en Basse Normandie et 18,7% en Haute Normandie (France :18,9).

        Les possibilités d’évolution à 10-15 ans sont faibles car elles sont liées à la nature des emplois offerts, au niveau des formations actuelles des actifs et à celui des retraites versées. Ces transferts continueront à s’imposer et  pèseront sur les possibilités d’investissements. Les budgets départementaux en témoignent déjà.

 

  Les  tendances  à  évolution  lente  mais évolutives.

 

Deux de ses tendances parmi d’autres peuvent être retenues, les migrations des jeunes et la production industrielle car il existe des possibilités d’action sur elles.

        La Normandie est caractérisée par un  double mouvement migratoire : le départ des jeunes et l’arrivée de retraités, Franciliens principalement. Il en résulte un très faible taux de variation annuel de population : + 0,3% en Basse Normandie et + 0,2% en Haute Normandie.

Le départ des jeunes est liéà la faible attractivité de la Normandie tant en matière d’emploi offerts que de formations supérieures dispensées ( à quelques exceptions près). Les jeunes normands valorisent trop souvent leur énergie ailleurs et, inversement, les jeunes des autres régions ne viennent pas compenser ces départs.

La société normande Heula tente, avec succès, de bousculer le cliché de "l'héliotropisme"...

Un effort ciblé en matière de formations supérieures est engagé en relation avec les activités normandes par ex. dans le nucléaire, la plasturgie, le management, le tourisme …mais  la Normandie reste trop souvent absente des grands programmes nationaux lancés en matière de recherche. Ce devrait être le rôle du  "P.R.E.S. Normandie Université"d’être  « le porteur et le vecteur d’un projet fédérateur à cette échelle de territoire, selon trois axes : formation supérieure, recherche et économie »selon l 'avis du C.E.S.E.R. de Haute Normandie d’octobre 2012. En ce domaine il s’agit moins de moyens quoique nécessaires que de volonté portée par une gouvernance efficace. Une évolution est donc possible. (ndlr: elle est en cours avec la toute récente extension du périmètre du PRES normand)

       Un mot sur l’accueil des retraités franciliens. Il dépend souvent de la qualité du cadre de vie offert et la qualité des services accessibles (santé ,culture, patrimoine bâti …). Les villes moyennes et petites ont une carte à jouer en réalisant un gros effort en matière d’urbanisme et d’architecture. Il leur faut offrir autre chose que le schéma habituel zones d’activités-lotissements pour être attractives, y compris pour les jeunes. La mobilisation et la concentration des crédits régionaux  permettraient de réaliser cette ambition et améliorer l’attractivité régionale.

 

 

Granville, la "Monaco du Nord" a un potentiel formidable dans ce domaine... quelque peu contrarié par une liaison SNCF déplorable avec la région parisienne!

        Vers  une  région  industrielle  nouvelle

La Normandie a une longue histoire industrielle diversifiée ( textile, métallurgie, agro-alimentaire etc…) avec des greffes successives (dont les décentralisations des années 60 ) et leurs lots d’avatars mais aussi de réussites. La part de la Valeur Ajoutée industrielle y est plus élevée que la moyenne nationale : 20,3% pour la Haute Normandie et 17% pour la Basse Normandie contre 13,9% pour la France mais le P.I.B. par emploi industriel est plus faible que la moyenne nationale. Les structures de cet emploi industriel, l’intensité des capitaux engagés (sauf dans l’énergie), le niveau de formation et les mentalités ne se modifient que lentement. L’option industrielle est au coeur des choix à opérer tant sur le plan économique que social : doit-on accompagner socialement la désindustrialisation en cours surtout dans les villes petites ou moyennes ou susciter de nouveaux  pôles d’activités beaucoup plus concentrés  et fonctionnant en réseaux avec leurs homologues européens ? Il en découle des profils d’emplois très différents comme ceux qui émergent à Caen ou à Rouen en liaison avec la recherche. Mais alors quel est le rôle des autre villes ? Cette réflexion a été engagée lors de «  Normandie 2020 »du Conseil Régional de Basse Normandie. Elle devrait être approfondie. Les Pôles de Compétitivité ont un rôle majeur dans cette industrialisation nouvelle et  sont donc à conforter.

Moulinex, symbole d'une industrialisation "fordiste" de la Normandie de l'Après Guerre fondée sur une main d'oeuvre docile et peu formée, a tellement libéré la femme que cette firme s'est offert le plus vaste plan social jamais réalisé en France depuis 60 ans...  Rappelons encore qu'un emploi industriel sur deux en Normandie dépend d'un donneur d'ordres extérieur...

Cette action  ne doit pas permettre de négliger les marges potentielles de valeur ajoutée contenue dans les productions régionales encore trop souvent valorisées à l’extérieur ( comme les huîtres à Marennes ou le bois en Chine). Mais un réveil est en cours …

"Buy Normandie": un label identitaire normand pour valoriser les entreprises et les savoir-faire de notre région est en cours d'élaboration. On en sera plus au printemps 2013. En 2015, la réunification de la Normandie économique sera enfin une réalité... (fusion des CRCI pour créer la 6ème chambre régionale de France)

 

              Conclusions

 

Le poids des contraintes financières  extérieures à la Normandie pèsera très lourdement sur la réalisation d’infrastructures ou d’équipements lourds  sans que la région puisse intervenir sinon à la marge. Cela vise la L.N.P.N. et la transition énergétique en particulier.

Les aléas sur la croissance économique européenne à long terme, opposés à celle des Pays Emergents risquent d’entraîner une modification des courants des échanges préjudiciable aux activités portuaires et logistiques, à lier à une concurrence exacerbée entre les ports du Nord-Ouest européen.

Le financement de la demande céréalière des Pays Africains risque de se heurter à de fortes contraintes, ce qui ne sera pas sans conséquences sur le port de Rouen, exposé, de plus, à la concurrence du port d’Odessa.

   Dans ces trois domaines, le jeu échappe pour l’essentiel  à la Normandie. Son action ne peut être que "politique" si elle dispose d’un pouvoir de négociation suffisant.

De même les possibilités d’action sont très faibles sur les données démographiques, comme le vieillissement de la population ou le poids des transferts sociaux liés à l’existence d’une population pauvre élevée. Celle-ci ne peut pas être laissée « au bord du chemin ».

 Par contre les tendances dans deux domaines peuvent être infléchies positivement en  y concentrant  des investissements cumulés par les Collectivités Territoriales (comme le fait déjà le « 276 » en Haute Normandie).

Les domaines d’intervention devraient porter sur des enseignements supérieurs ciblés en relation avec l’économie normande ; l’amélioration du cadre de vie comme l’urbanisme des villes moyennes ou petites et la valorisation du patrimoine maritime ou paysager pour mieux attirer de nouveaux habitants.

La promotion d’ industries  nouvelles est à développer en prenant appui sur des Pôles de Compétitivité

variés déjà existants, le drainage de créateurs d’entreprise, l’amélioration de la valeur ajoutée de productions régionales pourraient être à la base d’un renouveau industriel.

    Ce sont là de simples réflexions livrées à ceux qui ont le pouvoir de décider, en espérant que la bouteille jetée à la mer arrivera à bon port.

 

                                                                                                          Jean  Leveque

                                                                                                          Docteur ès sciences économiques

                                                                                                                         Le 12.12.2012


 

Commentaire de Florestan:

Mille merci à Jean Leveque de nous rappeler avec sa lucidité roborative coutumière que l'unité de la Normandie est une idée neuve depuis 40 ans: "coopérer ou s'effacer" nous disent aussi nos amis géographes. Il semble qu'enfin le message soit reçu par les forces vives régionales normandes qui accélèrent en ce moment le processus fusionnel normand.

Alors que la Normandie concrètement est en train de se réunifier, on attend toujours les deux conseils régionaux: ils seront les derniers, à n'en pas douter, à intégrer l'unité normande devenue évidente pour tout le monde.

La prospective régionale et son agenda ne doivent plus être confondus avec la palinodie électorale des élus...

                                                                                                               

                                                                                                

 


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