Notre Poule d'Eau préférée qui gère la veille informative normande de l'Etoile de Normandie était en vacances (ah! les félicités de la retraite...) et nous propose une nouvelle édition de notre revue de presse normande préférée: choses vues et repérées par Poule d'Eau au coeur de l'été normand !
Ouvrons, hélas, cette revue de presse par un nouveau drame ferroviaire survenu en Normandie sur un passage à niveau dans le Perche à Condé sur Huisne, qui s'est produit le 8 août dernier...
https://fr.news.yahoo.com/trois-morts-collision-entre-ter-voiture-lorne-214926333.html
Pour vous faire une idée des lieux, cette photographie qui montre un passage délicat à passer pour tous les véhicules, avec une pente et un dévers assez fort. On ne polémiquera pas ici inutilement après un tel drame mais ce passage à niveau est objectivement dangereux et situé sur une ligne nationale qui n'est plus officiellement dans les priorités d'investissements de la SNCF-RFF
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Rouen ou Caen : où sera installé le siège politique de la nouvelle Normandie ?
À trois semaines de la rentrée politique, la question est loin d’être tranchée et risque bien d’occuper une bonne partie des débats durant la campagne des élections régionales des 6 et 13 décembre: où installer le siège politique de la future région Normandie?
S’il est quasiment acquis qu’au terme d’un processus de plusieurs mois encore, Rouen deviendra définitivement la capitale de la future Normandie, (C'EST FAUX !!!) rien, en revanche, n’est décidé quant au siège politique. C’est-à-dire l’endroit où se prendront, demain, les décisions importantes des élus engageant une partie du quotidien de 3,3 millions d’habitants; le pouvoir des régions devant se renforcer notamment dans le domaine économique. Certains veulent tout mettre dans la même ville, quitte à déplacer certaines réunions majeures, d’autres préfèrent jouer une sorte de partage. Décryptage.
L’État a fait son choix : Rouen sera le chef-lieu de la future Normandie, au 1er janvier 2016.(PREFECTURE REGIONALE) Le caractère provisoire de cette décision sans surprise, rendue publique vendredi dernier par le gouvernement, ne deviendra définitif que dans un peu plus de treize mois, au 1er octobre 2016 après avis des nouveaux conseils régionaux issus des élections régionales des 6 et 13 décembre.
Si la Normandie a désormais un siège administratif - dans le langage de la réforme territoriale, on parle de chef-lieu pour désigner la préfecture - elle n’a pas de siège politique défini. Pour l’heure, le pouvoir politique est à Rouen pour la Haute-Normandie et à Caen pour la Basse-Normandie. Et demain ? La question fait débat. Et ce n’est pas une histoire de gauche ou de droite. À preuve, le président sortant de Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol (PS), plaide afin que le siège de la Région Normandie reste à Rouen. «Les sessions de la région, c’est-à-dire quatre réunions par an, pourront avoir lieu à Caen», expliquait récemment NMR qui voit donc comme gage d’efficacité le fait d’avoir dans une même ville le siège politique de la Normandie et la préfecture. «Mais je serai partout et j’aurai un bureau à Caen», assure le candidat socialiste.
siège politique, siège administratif: des visions divergentes
Dès avril dernier, en accord avec plusieurs dizaines d’élus socialistes de Haute et Basse-Normandie, Nicolas Mayer Rossignol avait d’ailleurs précisé sa stratégie : «Le président de Région et le préfet, par les fonctions qu’ils exercent, doivent pouvoir travailler ensemble facilement. Ce qui n’empêchera nullement le conseil régional de siéger à Caen s’il le décide comme le prévoit d’ailleurs la loi». La loi le stipule en effet via un amendement du député radical de gauche du Calvados, Alain Tourret.
(RAPPEL DE L'AMENDEMENT TOURRET: il faut une majorité des 3/5ème de la future assemblée régionale pour que le siège du conseil régional soit dans la même unité urbaine où siège la préfecture régionale)
Candidat du Front national, Nicolas Bay est, lui aussi, favorable au maintien du pouvoir politique à Rouen,«siège historique du très ancien Parlement de Normandie». Pour l’actuel conseiller régional de Haute-Normandie, maintenir le siège de la Région à Rouen afin d’y réunir «l’assemblée régionale» marquerait«la continuité historique normande». Il souhaite également qu’y soient installés les pôles juridique et judiciaire, ainsi que les services touristiques et culturels de la région. Mais à l’inverse de Nicolas Mayer-Rossignol, Nicolas Bay, lui, ne veut pas de la préfecture à Rouen. Il préfère qu’elle soit à Caen, la ville «ayant abrité le pouvoir décisionnaire au temps du Duché».
Hormis Nicolas Bay, tous les candidats déclarés à la présidence de la future Normandie sont favorables à la préfecture à Rouen. Mais tous, loin de là, ne sont pas d’accord pour conserver le pouvoir politique dans l’actuelle capitale haut-normande. Député UDI de l’Eure, Hervé Morin l’a souvent expliqué : pour lui, la Région doit être à Caen. «Aucune des deux villes, Rouen et Caen, ne peut être perdante. Si l’une des deux l’est, la réunification ne marchera pas et il n’y aura pas la dynamique formidable dans laquelle on peut entrer. Si la préfecture est à un endroit, le conseil régional doit être à l’autre, expliquait-il fin juin. Je m’oppose au schéma loufoque et extrêmement coûteux des socialistes consistant à laisser l’administration régionale à Rouen et faire siéger l’assemblée à Caen! C’est Bruxelles et Strasbourg, c’est-à-dire un système coûteux dans lequel il faudra entretenir deux immeubles, déplacer des fonctionnaires par dizaines pour des réunions».
Yannick Soubien est sur la même longueur d’onde. Pour le candidat Europe Ecologie-Les Verts, seul Bas-Normand àêtre tête de liste, il faut «une vision décentralisatrice et multipolaire de la future Normandie: construire la région, ce ne peut consister à installer toute l’administration dans une seule ville, ou penser que tout le développement régional viendra, comme par rayonnement, d’un seul ensemble», explique l’actuel vice-président du conseil régional de Basse-Normandie. «Au cours de la campagne des élections régionales, annonce-t-il, et dans les semaines qui suivront l’installation de cette nouvelle assemblée, nous soutiendrons cette vision et plaiderons notamment pour l’installation à Caen du siège de la future Normandie».
Candidat pour le parti souverainiste Debout la France, Nicolas Calbrix défend le même schéma. «Le conseil régional à Caen, la préfecture de région à Rouen», souligne-t-il.«Les institutions économiques au Havre», ajoute-t-il. Et c’est là un point commun entre tous les candidats aux régionales : tous veulent travailler en réseau et ne pas oublier les autres villes de la région, LeHavre, Évreux, Cherbourg, Alençon, Saint-Lô, Dieppe... L’État a montré le chemin avec sa nouvelle organisation dans la région. Début 2016, la balle sera le camp des nouveaux élus.
(Et hélas toujours pas dans les pieds de la presse quotidienne régionale normande totalement abrutie par le logiciel du jacobinisme centralisateur !)
stéphane siret
s.siret@presse-normande.com
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