Nos petits clochemerdeux ont envie de jouer au ballon. Se rouler dans le bac à sable. Nous refaire le coup de la guerre des boutons...
"Si j'aurais su j'aurai pas venu"
Lebrac, rédac chef à Ouest France Caen en guerre contre le clan d'en face... les petits clochermerdeux rouennais !
La cour de récré c'est aussi sur France 3 Basse Normandie... La preuve !
Mais heureusement, le maître d'école sévère et l'air définitif, siffle la fin de la récréation:mais pourquoi donc voulez vous qu'il y ait un match entre Caen et Rouen?
Allons ! Allons ! Les enfants ! Entrez en classe... La Normandie c'est le cas d'école (et il y a beaucoup de cancres)
Capitale de la Normandie "ce n’est pas Caen contre Rouen" selon Bernard Cazeneuve
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve était l’invité de l’émission politique "La Voix est libre" de nos confrères de France 3 Basse-Normandie. A cette occasion, il est revenu sur les rumeurs lancées en début de semaine sur la "capitale" de la Normandie.
- Par Mathilde Riou
- Publié le 18/04/2015 | 19:01, mis à jour le 18/04/2015
Bernard Cazeneuve était l’invité exceptionnel de l’émission "la Voix est Libre"ce samedi 18 avril diffusée sur France 3 Basse-Normandie. Le ministre de l'Intérieur a évoqué la loi sur le renseignement, en débat à l'Assemblée Nationale cette semaine. Il est aussi revenu sur les rumeurs selon lesquelles Caen se verrait attribuer la préfecture, Rouen le siège du Conseil Régional, et Le Havre, le Conseil Economique et Social.
Le ministre de l’Intérieur s’est montré ferme dans ses réponses :"ce n’est pas Caen contre Rouen .. tout ce qui a fuité est faux". D'après B. Cazeneuve, la décision sur le chef-lieu de la grande Normandie n’interviendra qu’en juillet 2015. Tout ce qui pourra être dit ou écrit d’ici là n’est pas fondé.
Il a précisé qu’il travaillait en bonne intelligence avec Laurent Fabius et qu’"aucune querelle territoriale" existait entre les deux ministres Normands.
VIDEO : extrait de l’interview de Bernard Cazeneuve dans la Voix est Libre du 18 avril 2015
Commentaires de Florestan:
A messieurs les rédac chefs de Ouest France, de France 3 BN et de quelques autres encore...
(Ah ! Ces grands gamins turbulents qui ne pensent qu'à s'amuser !)
Mais pourquoi voulez-vous à tout prix un match entre Caen et Rouen?
Pour vendre davantage vos salades imprimées ou non dans un vilain bruit anti-normand? C'est vrai que l'étude et la pédagogie font moins de bruit qu'un match de cours de récré: c'est moins drôle, c'est plus chiant ! 15 géographes universitaires normands qui coordonnent leurs intelligences pour penser un truc innovant, une capitale partagée par trois villes? Oh là là ! Quelle prise de tête ! Trop compliquéà comprendre ! Comment va-t-on raconter ça à nos lecteurs? Où est le "story telling"?
Les géographes en question devraient engager une Pin up sexy et faire un grand show dans toute la Normandie. Mieux ! Ils pourraient poser tous nus ensemble sur le calendrier 2016 pour la réunification normande: peut-être qu'enfin, ces grands enfants qui, soit-disant nous informent, s'intéresseront aux sujets sérieux qui importent pour l'avenir en Normandie !
Alors redisons calmement les choses: il n'y aura pas de match entre Caen et Rouen !
En effet, pourquoi être contre la géographie normande? Il y a au moins deux villes: Caen et Rouen voire Le Havre. En toute logique, une capitale partagée s'impose... En toute logique cette solution est prévue par la loi (Cazeneuve doit se souvenir de sa passe d'armes avec le député AlainTourret à l'Assemblée Nationale) et enfin, en toute logique, Caen a plus de légitimitéà accueillir la préfecture tout comme Rouen a, en toute logique, plus besoin d'un conseil régional pour affirmer une métropole régionale à l'ouest de Paris. Il faut que les Bas Normands qui ne lisent que Ouest France comprennent qu'ils sont désormais aussi en Normandie !
L'actuel démenti (nécessaire pour siffler la fin de la récré) du ministre vaut, en fait, confirmation comme c'est souvent le cas dans la communication politique: les grands enfants de Ouest France vont devoir patienter jusqu'aux grandes vacances !
En attendant, la classe n'est pas finie et le cas normand est au programme de la prochaine leçon : Messieurs les cancres au boulot !